COUACS ET RE-COUACS
Saint-Louis jazz : ça grince
Comme un air de déjà-vu lors de la conférence de presse d’hier, mardi 1er mai, quelques petites heures, à peine, avant la toute dernière soirée du Saint-Louis Jazz Festival : le concert de Julia Sarr. Le même refrain, pour ne pas dire la même rengaine, les sempiternels petits et grands couacs, les problèmes de trésorerie, bref…
Fatigué de recevoir des coups, et Dieu sait que mesdames et messieurs les journalistes savent chercher la petite bête, se montrer pas tendres, incisifs, insistants, le président de l’Association Saint-Louis Jazz s’est emporté…Presque… «Trop c’est trop ! On devrait être extrêmement indulgent», laissant entendre que derrière, des gens se mettaient (pourtant) en quatre pour que ça marche.
Côté presse, on s’est amusé à relever tous les petits points noirs : les gros bras qui ont parfois empêché les journalistes de se rapprocher des artistes à l’affiche, pour les besoins d’une interview, ces programmations rafistolées, la très attendue Rhoda Scott ou «The Barefoot Lady» (la dame aux pieds nus) comme on la surnomme, qui n’est jamais montée sur scène, en plus d’une une qualité de son défectueuse, par endroits qui a laissé Souleymane Faye himself «sans voix», alors qu’il partageait la scène avec l’excellent Hervé Samb. Sacrilège ! Sans parler de tous ces événements parallèles que la presse a découverts en cours de festival ou à la fin. Rien que ça !
Puis viendra le coup de grâce : le «grand» Saint- louis Jazz se comporterait comme un « festival de quartier » ! Aïe !
A l’année prochaine…