LES 12 TRAVAUX DE MACKY
L’opposition déraille à grande vitesse devant un gouvernement qui multiplie les chantiers et les réussites - On ne peut pas reprocher à un gouvernement qui travaille beaucoup de produire beaucoup
« Dieu nous donne des mains, mais il ne bâtit pas des ponts », dit un vieil adage. Un pont, c’est le symbole de la réconciliation des peuples. C'est le chemin le plus court pour rapprocher les mondes séparés. Un pont là où il y avait un ferry, après des décennies d'attente. Un pont, un élan, une audace, un exploit.
L’inauguration ce 21 janvier d'un pont sur le fleuve Gambie par le président sénégalais Macky Sall et son homologue gambien Adama Barrow, dépasse le seul objectif de doper les échanges en Afrique de l'Ouest. Le pont de la Sénégambie, c’est une rampe de lancement pour l’émergence de la Casamance et du Sénégal tout entier.
En effet la Casamance, région naturelle agricole et touristique, se heurtait jusqu’ici à l’enclavement de ses terres, rendant difficile la mise sur les marchés intérieur et extérieur de ses productions, et décourageant ainsi ses agriculteurs, qui voyaient leurs produits pourrir sous leurs yeux.
Pire encore, avant ce magnifique ouvrage de béton clair d'un kilomètre qui enjambe dorénavant le fleuve Gambie, la réalité géographique locale empêchait une continuité territoriale du Sénégal et obligeait les usagers aux pires souffrances, qu’il s’agisse de l’insalubrité et de la durée de la traversée ou de l’insécurité de la Transgambienne.
Alors, quand l’opposition sénégalaise reproche à Macky Sall d’inaugurer à tour de bras des infrastructures, ponts, autoroutes TER…, sans se soucier de savoir si ce développement est assez inclusif ou participatif, elle trouve ici des réponses concrètes à ses objections.
C’est donc une date historique que ce 21 janvier, comme l’était le 14 janvier dernier avec l’inauguration du Train Express Régional (TER), qui ouvre une nouvelle ère ferroviaire pour les Sénégalais.
Le pays n’a jamais connu une telle effervescence de projets et force est de constater qu’il y a une cohérence dans la politique actuelle de développement. C’est inédit. Alors pourquoi bouder notre fierté et ne pas célébrer ces "événements historiques" comme il se doit ? D’accord, ce n’est pas le premier pas sur la lune, mais le pays se développe et pas seulement sur les rails. Sur les routes, dans les airs, par la mer et sur Terre, le Sénégal progresse à grande vitesse et ce train comme ce pont, sont d’énormes avancées pour nous tous, car ils en préfigurent d’autres.
Était-ce vraiment utile alors de discuter l’urgence qui s’imposait d’offrir aux voyageurs de la région dakaroise et à tous les sénégalais le niveau de performance et de sécurité attendu d’une économie moderne et compétitive ?
Selon les chiffres fournis par les services de la Primature sénégalaise, le TER aura au total coûté 656 milliards de francs CFA dans sa phase 1, ce qui fait dire à certains que c’est un projet ambitieux mais trop onéreux et inadapté aux besoins locaux. À les écouter, il était encore préférable de ne rien faire et de voyager tous à dos d’âne ou bien de se déplacer dans des wagons à bestiaux.
Ici encore l’opposition déraille à grande vitesse devant un gouvernement qui multiplie les chantiers et les réussites.
Car ce TER c’est avant tout une performance humaine au-delà du défi technique. Une équipe d’ingénieurs, méthodiques et brillants. Mansour Kane démarra le chantier, Abdoulaye Daouda le fit aboutir. Quant à Mountaga Sy le DG de l’Apix, il a pris lui le risque inouï d’assumer le délai de livraison et il l’a tenu.
On ne peut pas reprocher à un gouvernement qui travaille beaucoup de produire beaucoup. Les autorités ont estimé que c’était le bon moment pour lancer ces infrastructures et que c’est une voie sûre pour le développement du pays, alors pourquoi ne pas y croire ?
« La phase 2 du PSE doit nous permettre de poursuivre des réformes notamment du système éducatif, de l’administration générale et de l’administration fiscale », a indiqué Macky Sall.
Il y aura toujours des progrès à faire dans tous les domaines. Tant de sujets sont sur toutes les lèvres et dans toutes les conversations, l’emploi, la santé, l’enseignement… encore tant de choses à améliorer…mais comme j’aime le répéter souvent, à chaque étape, un progrès.
En définitive, il y a un vrai changement de paradigme dans la politique de développement de notre pays. Une vision « ingénierique » territoriale qui devra faire la part belle dans une seconde phase à son volet humain, car rien n’empêche au niveau national comme en Casamance, d’aboutir à la paix sociale par le développement !