L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - LES DEALERS
Tant pis s’ils meurent ! Parmi eux, on ne compte pas de fils ou neveu de ministre. N’est-ce pas Me Sidiki Kaba ? Leur suicide collectif ne semble préoccuper personne. On leur promettait des emplois. Et las d’attendre, ils ont pris le large pour gagner l’Espagne. On nous apprend ainsi que près de 2000 personnes— pour être plus précis 1765 personnes — sont arrivées ces dernières semaines aux iles Canaries en provenance de ce charmant pays où les politiciens sont dans des «deals ». Les opposants ont l’intention de bosser avec le Chef, mais ce n’est pas pour faire du bénévolat. Ils veulent le fromage avec des postes pour se refaire une bonne santé financière, surtout en ces temps de disette. Le Chef est ainsi dans son rôle de réduire l’opposition, ou ce qu’il en reste, à sa plus simple expression. Tant pis pour la démocratie ! Pour le moment, c’est Sonko qui semble être dans ce rôle d’opposant en attendant que les déçus du « Macky » se retrouvent. On agite par exemple des retrouvailles entre Mimi, ABC, Makhtar Cissé et Amadou Ba. Sans compter Moussa Diop de « DDD » qui roule à tombeau ouvert avec ses bus sur le « Macky » ! L’idée est charmante mais sa concrétisation pourrait être difficile face à de fortes têtes. Le Pds ? Il faut se résoudre à admettre la mort de ce parti. Son patron, grabataire, semble avoir d’autres chats à fouetter — comme se faire masser les pieds— que de se préoccuper de garnements qui se chamaillent pour des postes qui n’existent presque plus. Le gros de la troupe et les forts en gueule ayant déserté la maison. Et ce sont deux pelés et trois tondus qui se disputent le leadership du parti, s’accusant de rage pour tuer celui qui gêne. Pendant qu’ils sont à leur guéguerre, celui qui aspire à les diriger se prélasse au Qatar. Même pas une vidéoconférence pour discuter avec ses frères de parti. Pour qui il se prend ? En attendant, nos jeunes peuvent mourir, le temps que le Chef s’occupe de son « opposition ».
Kaccoor Bi
REPONSE DE AMINATA MBENGUE NDIAYE A SERIGNE MBAYE THIAM
Hier, lors de la rencontre entre la secrétaire générale du Parti socialiste, Aminata Mbengue Ndiaye, et « Vision socialiste », le coordonnateur du mouvement, Alpha Bayla Guèye, a informé qu’il n’y a aucune zone d’ombre dans le retard du renouvellement des instances du Ps. Selon lui, Aminata Mbengue Ndiaye a apporté une réponse claire à son camarade, le ministre Serigne Mbaye Ndiaye, pressé pour le renouvellement, en disant qu’elle suit la procédure. « Le secrétaire général du Parti socialiste, Aminata Mbengue Ndiaye, avait déjà répondu à la question du camarade Serigne Mbaye Thiam sur le renouvellement des instances. Elle a été claire en disant qu’elle n’a aucun problème pour organiser ces renouvellements. Mais, elle a simplement souligné également à ce dernier qu’il y a une procédure à respecter qu’on a engagée. Parce que le Parti socialiste est régi par des textes et c’est ce qui fait qu’on ne peut pas sauter la procédure qui ira jusqu’au bout », a expliqué le coordonnateur de Vision socialiste. Prenant la défense de la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, M. Guèye souligne que cette dernière n’est mue que de la bonne marche du Parti. « Je pense qu’il n’y a aucun clivage entre les deux, car notre parti dépasse les problèmes d’égo. Je peux témoigner que la présidente Aminata Mbengue Ndiaye s’est exprimée sur cette affaire en rassembleur, pour l’unité du Parti. Sous peu cette question sera derrière nous », a-t-il dit.
SONKO QUITTE LA COALITION JOTNA
C’est dans un communiqué que l’administrateur général des « Patriotes» a annoncé le départ de son parti de la coalition Jotna qui avait porté Ousmane Sonko, candidat malheureux, à la dernière présidentielle. « Une profonde réflexion et un processus de concertation interne nous ont conduit aux constats ci-après : Un bout de chemin a été parcouru avec la coalition JOTNA et des liens noués avec les parties prenantes. Nous les en remercions. Les coalitions ont une vocation électoraliste et, par conséquent, doivent se nouer en perspective et à la veille d’élections, sur la base de convergences programmatiques solides et d’apport militant mutuel. En dehors de ces périodes, les formations politiques doivent normalement reprendre leur liberté d’action et de ton et se consacrer à la consolidation de leur base militante par un travail de terrain, une communication et un échafaudage programmatique propres à chacune d’elles », lit-on dans le communiqué de l’administrateur général de Pastef.
SONKO QUITTE LA COALITION JOTNA (BIS)
Restons avec Ousmane Sonko. Vu les cascades de démission et les manigances de Macky afin de « réduire l’opposition à sa plus simple expression », les « Patriotes » indiquent préférer faire leur chemin. « Entre les échéances électorales, et dans un contexte de manœuvres politiciennes tous azimuts, le maintien d’une coalition (surtout d’opposition) peut constituer une lourdeur et un danger permanent pour toutes les parties prenantes, contrairement à un compagnonnage préélectoral qui se poursuivrait en cas de victoire. La constitution de coalitions électorales n’a donc de pertinence et d’impact significatif que lorsque les parties prenantes ont satisfait au travail de massification et d’implantation et renforcé leur positionnement politique en échappant aux manœuvres évoquées cidessus, Pastef – Les Patriotes a pris la décision de se retirer de la coalition Jotna », annonce en conclusion Ousmane Sonko.
TRAFIC DE DROGUE UN GRAND TRANSITAIRE TOMBE DANS LES FILETS DE LA GENDARMERIE
Dans la lutte contre le trafic et l’usage de drogue, la gendarmerie nationale multiplie les opérations sans répit. En effet, la Brigade de recherches de l’avenue Faidherbe à Dakar vient de se distinguer durant le week-end en procédant à l’arrestation d’un grand transitaire épinglé avec une importante quantité de yamba. Trafic ou usage personnel ? Les enquêteurs de la gendarmerie répondront à cette question dans le but de qualifier ces faits graves. Le transitaire dont « Le Témoin » préfère taire le nom pour les besoins de l’enquête, n’est pas le seul dans ce pétrin. Car, un ressortissant nigérian est également tombé dans les filets de la gendarmerie. Au moment où nous bouclions cette édition, on nous souffle que les deux seront tous déférés ce mardi devant le parquet.
ARNAQUE PANDEMIQUE A L’AIBD IRESSEF EXIGE DES TESTS AUX…ENFANTS
Au Sénégal, le coronavirus nourrit plus qu’il tue ! Pour preuve, depuis l’apparition de cette malade pandémique, plusieurs laboratoires d’analyses se sont enrichis au point de souhaiter l’apparition d’une deuxième voire troisième vague plus ravageuse. Tenez ! Si vous appelez à l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologie et de formation (Iressef) situé à Diamniadio pour des renseignements tests-covid19, on vous effraye en ces termes : « Monsieur, vos enfants âgés de deux (02) ans et plus doivent obligatoirement subir les tests, sinon ils risquent d’être refoulés à l’aéroport » a fait savoir un opérateur de l’Iressef à un citoyen pour l’effrayer. Hélas, compte tenu de cette stratégie d’apeurement, certains pères de famille sont tombés dans le panneau et ont fait subir des tests covid 19 à leurs enfants contre paiement du montant de 40.000 CFA. Arrivés à l’aéroport, ils ont eu la surprise de s’entendre dire par les médecins de l’antenne médicale de l’Aibd ce qui suit : « Les enfants de moins de 12 ans sont exemptés de tout test-covid19 ! » disent-ils à titre d’informations. Qui croire entre l’Iressef et ces médecins de l’antenne médicale de l’AIBD ? En tout cas, à l’aéroport de Diass, presque tous les enfants passagers voyagent tranquillement sans le moindre certificat covid19 là où l’Iressef l’exige. Et si les services d’Abdoulaye Diouf Sarr éclairaient notre lanterne !
EMIGRATION CLANDESTINE 414 DISPARITIONS ENTRE LE 1ER ET LE 12 OCTOBRE
La jeunesse sénégalaise a fini de payer un lourd tribut sur sa quête d’émigration clandestine vers les pays européens. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a recensé 414 disparitions de migrants le long de l’itinéraire reliant l’Afrique de l’Ouest aux îles Canaries entre le 1er et 12 octobre dernier. A travers son site, l’organisation écrit qu’ ‘’entre le 1er et le 12 octobre dernier, son projet sur les migrants disparus, a enregistré plus de 414 disparus le long de l’itinéraire reliant l’Afrique de l’Ouest aux îles Canaries’’. L’OIM souligne dans le même temps que 400 migrants avaient été interceptés au large des côtes mauritaniennes depuis la mi-octobre, confirmant ainsi une ‘’augmentation des tentatives de traversée le long de l’itinéraire de l’Afrique de l’Ouest. Dans son communiqué, l’OIM révèle qu’environ 200 bateaux sont arrivés aux Canaries depuis fin septembre, transportant au moins 5000 migrants, soit 10 fois plus qu’à la même période, l’an dernier. Malgré cette augmentation par rapport à l’année dernière, les arrivées restent bien inférieures à celles enregistrées en 2006 et 2007, soit 32 000 migrants arrivés aux Canaries », indique la même source.
RENTREE SCOLAIRE 2019/2020 LE LYCEE DEMBA DIOP VEUT GARDER LE CAP DE L’EXCELLENCE.
Après trente-six ans d’existence, le lycée Demba Diop veut réussir le pari de la relance post Covid - 19 en se fixant pour objectif de maintenir le culte de l’excellence qui l’a toujours guidé. En dépit de résultats probants au baccalauréat et d’autres challenges (Génies en Herbes au temps, Concours Général etc…), l’établissement, qui va recevoir cette année au moins 4000 élèves, veut avoir le soutien de l’Etat pour la réalisation de cette ambition. C’est pourquoi, à quelques jours du démarrage des enseignements, après la rentrée du personnel enseignant hier, le proviseur Yancouba Niassy, rappelant les difficultés de plusieurs ordres qui assaillent son établissement, a jugé utile de lancer un appel à l’Etat. Anciennement Ecole Normale Régionale, premier établissement d’enseignement secondaire du département de Mbour, le lycée Demba Diop a ouvert ses portes à la rentrée scolaire 1984/1985 avec des classes de seconde. A ce moment-là, l’objectif était de désengorger le lycée El Hadj Malick Sy, le seul dans la région de Thiès. Pour la population scolaire du département de Mbour, c’était une belle opportunité pour permettre à des centaines d’élèves de poursuivre leurs études dans un environnement plus rapproché. Depuis lors, l’établissement, qui a vu défiler des milliers d’élèves, a su garder une réputation de lycée d’excellence où la rigueur est bien ancrée dans les habitudes. La preuve, le lycée a vu passer plusieurs générations de cadres servant dans divers domaines de la vie du pays ou de la diaspora. Depuis plusieurs années, continuellement, l’établissement qui comptait lors de l’année scolaire 2019/2020, plus de 3300 élèves, enregistre les meilleurs résultats au baccalauréat dans l’Académie de Thiès. L’année dernière, le plus grand lycée de la Petite côte affichait un taux d’admission de 65,07% au baccalauréat avec 94 mentions sur un total de 1150 candidats.