L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI – vacuité
En plus d’avoir eu un président bien particulier, comme l’avait dit un envoyé de la Banque mondiale à propos de Wade, ce beau pays est franchement spécial. C’est en tout cas le seul endroit au monde où les meufs qui se font violer — en tout cas l’une d’entre elles ! — non seulement se laissent faire sans ameuter le voisinage proche, non seulement ne crient pas, non seulement ne pleurent pas mais semblent pousse des râles de plaisir. Une d’entre elles en particulier, la nommée Adji Sarr, en plus de ne pas dénoncer son violeur, le laisse au contraire revenir à la charge autant de fois qu’il a voulu. Ce cochon de violeur était d’ailleurs tellement à l’aise avec sa victime qu’il se permettait de lui envoyer des Sms pour lui dire « prépare-toi, j’arrive ! » Et la brave fille l’attendait sagement pour qu’il vienne accomplir la sale besogne et déverser son sperme en elle. Il y a pis puisque le salaud venait muni de deux armes pour terroriser la pauvre victime. Nous on se demande bêtement ceci : si le violeur présumé Ousmane Sonko tenait logiquement une arme dans chaque main, avec quelle main pouvait-il déboutonner son pantalon pour braquer son missile ? Sauf si c’est sa victime qui le faisait à sa place, bien sûr ! Dans l’affaire Sonko, il faut chercher la grosse erreur dans la plainte de la victime. Elle est même monumentale. Et l’idée que nous nous sommes faite de ce dossier depuis la lecture de la lettre de la victime, a été résumée en peu de mots par un des avocats de Sonko. « Ce dossier est d’une vacuité extraordinaire ». C’est peu de le dire ! Ce pays des paradoxes serait le seul où l’on voit un violeur envoyer un Sms à sa victime pour lui annoncer qu’il est en route pour la détrousser et qu’elle l’attende sagement. Les cuisses largement ouvertes et la chatte en feu ! Et quand l’ignoble violeur se présente, elle lui ouvre la porte et s’offre à lui. Le bienheureux en ressort, ni vu ni connu, et promet de revenir. La ficelle est vraiment grosse. Rien que ces propos décousus, servis par la prétendue victime, auraient dû pousser nos enquêteurs à classer sans suite ce dossier. Et s’intéresser à la victime qui ne serait pas une sainte aux yeux des Kàccoor que nous sommes. Notre sentiment est qu’il n’y a eu point eu viol dans les locaux du salon de massage « Sweet Beauty Spa ». Mais puisque le procureur de Macky a l’art de trouver des victimes là où il n’y en a pas et d’innocenter des coupables !
KACCOOR BI
BHS : UNE VAGUE DE CORONA…
L’affaire n’a pas été ébruitée mais la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) a fait face à une vague de contaminations au coronavirus. Tout est parti, selon nos sources, d’une stagiaire dont la mère travaille au sein de l’établissement. Bien que mise en quarantaine, elle a eu le temps de contaminer cette dernière qui a passé le virus à d’autres personnes au sein du service où elle travaillait. Au finish, nous dit-on, la directrice des Engagements et du Risque aurait succombé des suites de la pandémie. Et jeudi dernier, le personnel serait resté confiné dans les locaux de la banque jusqu’à 19 heures bien que l’heure de descente soit fixée à 14 heures pour cause de Covid ! En tout cas, la direction a tout fait pour étouffer l’affaire…
LEVEE DE L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE ÇA SENT LE ROUSSI POUR SONKO
Ça sent le roussi pour Ousmane Sonko, à moins d’un miracle ! Toujours est-il qu’après avoir déployé ses « Grandes oreilles », votre quotidien « Le Témoin » est en mesure d’alerter le leader de Pastef de préparer ses valises pour Rebeuss. Car les carottes sont presque cuites pour l’honorable député Ousmane Sonko dès lors que le Parquet a demandé la levée de son immunité parlementaire. Une procédure d’urgence qui va passer comme lettre à la poste dans une Assemblée nationale à majorité mécanique. Une fois que son écharpe de député lui sera arrachée, deux possibilités vont se présenter : ou Ousmane Sonko défèrera à la convocation de la gendarmerie ou alors il fera face à un juge d’instruction qui risquerait de le placer sous mandat de dépôt. Mais dans tous les cas, le leader de Pastef a peu de chances d’échapper à la prison compte tenu de la détermination du procureur Serigne Bassirou Guèye à envoyer en prison le troisième leader politique de l’opposition durant sa carrière au parquet de Dakar. Une performance jamais égalée par aucun de ses prédécesseurs depuis que le Sénégal a acquis son indépendance en 1960…
DETENTION PASTEF DENONCE LA MALTRAITANCE ET LA TORTURE PERPETREES SUR LES JEUNES DE SON PARTI
Les jeunes de Pastef arrêtés ce lundi 08 février lors des violentes manifestations subissent des cas de maltraitance et de torture. C’est du moins ce que soutient ce parti dans un communiqué publié hier. « En effet, suite aux différentes visites effectuées toute la journée, par les responsables de notre parti, les victimes nous ont toutes affirmé faire l’objet de maltraitances et d’actes de torture durant leur garde à vue, qui se poursuit à ce jour. Nous demandons à Macky Sall l’arrêt immédiat des sévices corporels ainsi que la libération immédiate et sans conditions de nos militants venus pacifiquement témoigner leur soutien au Président Ousmane SONKO dans le complot honteux ourdi contre lui. Nous en informons le Comité sénégalais des droits de l’homme, la RADDHO, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et Amnesty International pour que cessent ces actes, contraires aux lois de notre pays et aux conventions. Nous attirons l’attention sur les cas Mohamed Ndoye qui a passé toute la journée du 09 février 2021, menotté, mains au dos, sans audition et Mohamed Thiam blessé à l’épaule par balle et interdit de soins. Tous ces faits ont été constatés par nos avocats pour que nul n’en ignore. La dictature ne passera pas. Stop aux traitements inhumains et dégradants » indiquent les partisans de Sonko.
BIGNONA CHAUDE MATINEE DE MANIFS DES PARTISANS DE SONKO
Après les manifestations qui se sont déroulées lundi à Dakar et certaines localités de l’intérieur du pays dont Ziguinchor et Louga, entre autres, la ville de Bignona, un des fiefs de l’opposant Ousmane Sonko, est entrée dans la danse, ce mardi matin, 9 février. La matinée y a été mouvementée. Le rassemblement à l’appel des soutiens du député et président du parti Pastef - Les Patriotes s’est transformé en guérilla urbaine, avec des pneus calcinés, la circulation bloquée et une intifada avec les forces de l’ordre. Sur place, des commerces ont été fermés. Deux manifestants ont été d’ailleurs, arrêtés dont le responsable départemental du parti, Lamine Badji, rapporte la radio Sud FM. Une manifestation qui s’est faite en plusieurs actes. D’abord, les élèves ont été délogés par les militants de Pastef, paralysant le système scolaire. Ensuite, les élèves renforçant le groupe de manifestants, délogent leurs autres camarades, brûlent des pneus sur la route, bloquant la circulation pendant quelques heures. Devant la forte mobilisation des manifestants, l’Armée est venue en renfort, se déployant dans quelques points stratégiques, et sécurisant les stations d’essence avant de se retirer, laissant sur place les forces de l’ordre qui sont parvenues à disperser la foule. Bien que la tension soit retombée, elle restait tout de même latente, à Bignona, où les partisans de Sonko se disent déterminés à protéger leur leader accusé de viols répétés et menaces de mort par la masseuse, Adji Sarr, 21 ans, du salon ’’sweet beauté Spa’’. Des dizaines de femmes se sont rassemblées devant la préfecture pour réclamer la libération des jeunes arrêtés lors des manifestations d’hier matin.
AFFAIRE SONKO LES ORGANISATIONS DE DEFENSES DES DROITS HUMAINS S’EXPRIMENT
La Raddho, la Lsdh, Afrika Jom Center, Amnesty International et le Forum social sénégalais ont sorti un communiqué conjoint ce mardi 09 février pour s’exprimer sur ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Ousmane Sonko. « Monsieur Ousmane SONKO, président du parti PASTEF et député à l’Assemblée nationale, a été convoqué ce lundi 8 février 2021 à la Section de recherches de la Gendarmerie nationale pour répondre d’une plainte pour viol, introduite par la dame Adji SARR contre lui », rappellent ces organisations dans un communiqué publié par nos confrères de PressAfrik. Avant d’ajouter: « Arguant de son statut de député et de l’immunité parlementaire à laquelle il a droit, Monsieur SONKO a refusé de déférer a cette convocation au motif que son immunité n’a pas encore été levée par l’Assemble nationale ». Selon ces organisations de défense des droits humains « la convocation qui lui a été servie n’a donc pas respecté les termes de l’article 61 de la Constitution du 22 Janvier 2001, modifiée et des articles 51 et 52 du Règlement intérieur de l’Assemblée » Elles ont tenu à rappeler que « le socle de l’Etat de droit est le respect par les différentes institutions de la République des procédures légales de mise en accusation des représentants du peuple » Alioune Tine et ses camarades de conclure : « Nos organisations condamnent fermement le recours à la violence quels qu’en soient les auteurs. Elles exhortent l’Etat à : Veiller au respect par les autorités judiciaires des procédures légales prévues pour convoquer et entendre un député ; Instruire les forces de défense et de sécurité de faire preuve de retenue, de maitrise et de pédagogie et de s’abstenir de tout usage excessif de la force lors des opérations de maintien de l’ordre ; S’abstenir de toute immixtion dans les procédures judiciaires concernant des citoyens. »
HEROS DE L’OPERATION «FODE KABA 2» COLONEL ABEL NGOM DECEDE A L’AGE DE 89 ANS
Il a marqué et marquera à jamais l’histoire de l’Armée sénégalaise pour avoir commandé les troupes sénégalaises de l’opération « Fodé Kaba 2 » en Gambie (1981). Il s’agit du célèbre et mythique colonel (Er) Abdourahmane Ngom dit Abel rappelé à Dieu à l’âge de 89 ans. Le décès de l’homme ayant fait échouer la mutinerie de Kukoï Samba Sanyang est survenu avant-hier à l’hôpital Principal de Dakar. Il a été suivi de l’enterrement du défunt au cimetière musulman de Yoff. Malheureusement, l’Armée n’a pas pu lui rendre les honneurs dignes de son rang à cause de l’état d’urgence sanitaire. Néanmoins, ils étaient nombreux les officiers généraux, officiers supérieurs, sous-officiers et militaires du rang ainsi que parents et alliés à accompagner le défunt commandant des « Ngom’boys » jusque dans sa dernière demeure. Pour rappel, l’alors lieutenant-colonel Abel Ngom, saint-cyrien puis officier réputé, avait dirigé le corps expéditionnaire sénégalais en Gambie lors du coup d’Etat qui avait renversé le président Daouda Diawara. A l’issue de cette opération menée de main de maitre, le colonel Abel Ngom avait réussi à rétablir l’ordre constitutionnel en Gambie après avoir chassé les putschistes et libéré les prisonniers qu’ils avaient faits. Plus de 40 ans après cette opération, « Le Témoin » quotidien avait été le premier et seul journal à faire parler en exclusivité le colonel Abel Ngom « Ce jour là, le Sénégal a raté le coche pour n’avoir pas annexé la Gambie… » se désolait-il dans une de nos éditions. Le Groupe Témoin profite de cette douloureuse occasion pour présenter ses condoléances à la famille éplorée et à l’ensemble des anciens frères d’armes du défunt.
MARCHE DE L’UMOA LE SENEGAL LÈVE 82,5 MILLIARDS CFA
L’Etat du Sénégal a levé vendredi 82,5 milliards de francs CFA sur le marché régional des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), au terme d’une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor «de maturité de trois, cinq et sept ans», a déclaré mardi le ministère des Finances et du Budget. «L’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor, a levé le vendredi 5 février 2021, sur le marché régional des titres publics de l’UMOA, un montant de 82,5 milliards de francs CFA au terme d’une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor de maturité de trois, cinq et sept ans», écrit le ministère dans un communiqué. L’opération financière a été effectuée «dans le cadre de la couverture des besoins de financement de l’année 2021». Elle a eu lieu avec la collaboration de l’Agence UMOA-Titres et de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, selon le ministère des Finances et du Budget.
NECROLOGIE DECÈS DE LA 1ÈRE EPOUSE DE BABA TANDIAN
Le célèbre imprimeur Baba Tandian a perdu hier à Paris sa première épouse Aby Mangassa Tandian. Cette dernière s’était retirée depuis quelque temps en France pour des traitements médicaux. L’annonce du décès a été faite par l’imprimeur, ancien président de la Fédération sénégalaise de basket. Le néanmoins ancien patron de presse éditeur des défunts quotidiens Le Matin et Direct Info n’a pas précisé pour le moment la date des funérailles. Le Témoin présente à son ancien imprimeur « préféré » ses sincères condoléances.