L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI - LE JEÛNE
C’est parti !!! En tout cas, l’essentiel de la communauté musulmane de ce charmant pays pas comme les autres a débuté le jeûne hier mercredi. Dans aucun pays musulman au monde, cette prescription de l’islam ne se pratique comme chez nous. En plus de nos deux ou trois lunes, il y a la dose de folklore. Ce « sukaru Koor » qui n’est pas du sucre pour ceux qui sont tenus de le donner. Car, en lieu et place du sucre traditionnel, ce sont désormais des liasses de billets de banque et autres cadeaux qui ruinent les hommes ou les malheureuses épouses, qu’il faut donner aux « goros ». Les dames en font une question d’honneur et d’ego. Le Ramadan, ce sont aussi des changements d’attitudes, de comportements et surtout, surtout, une baisse terrible de rendement ou de productivité pour les travailleurs. Ça va moins travailler, plus paresser, plus dépenser, plus rouspéter. Les Kàccor et Katiapan feront montre d’une belle religiosité, même s’ils ne maitrisent que deux ou trois sourates. Ils seront nombreux à squatter les mosquées et à arborer des djellabas en plus de tenir ostensiblement des chapelets. Pendant un mois, ils ne pourront plus se mettre au coin des rues ou s’asseoir dans des grands- places pour reluquer les déhanchements coquins et souvent torrides de ces belles dames voire des disquettes « saï-saï ». Ça, c’est une de nos particularités qui font le charme de ce pays où les rétines ne peuvent observer le jeûne. C’est carrément impossible. Ceux qui le disent vous racontent des histoires. Ça va se déchainer également dans nos télévisions locales. On sera saoulés des sketches peu inspirés de nos drôles de metteurs en scène pour qui tout est bouffonnerie. Et à voir les annonceurs se bousculer tout en snobant la presse écrite, on a envie de s’arracher le cuir chevelu. Preuve que ce pays a changé. Le ramdam, pardon ramadan, c’est également les embouteillages. Avant, c’était aux heures de pointe, maintenant, c’est à n’importe quelle heure de la journée. Kàcoor Bi, qui est abonné aux pittoresques Rap’s comme Guy Marius Sagna, aime malgré tout l’ambiance qui y prévaut et les belles rencontres qu’on peut y faire gratuitement… Chut !!!!! Bon début de Ramadan à tous…
KACCOOR BI
PRESIDENCE COMMISSION UEMOA
Si Moussa Touré a été le plus célèbre président de la Commission de l’UEMOA, celui qui a donné à l’institution ses lettres de noblesse et en a fait le bel instrument d’intégration que l’on sait, l’autre Sénégalais qui a présidé aux destinées de l’Union, l’ancien Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, n’a pas démérité non plus. Ce que beaucoup ignorent, en revanche, c’est qu’un illustre Sénégalais a eu à diriger l’Union économique et monétaire ouest-africaine pendant quelques mois avant de démissionner. Il s’agit de feu Ousmane Seck, un ancien ministre des Finances sous le régime socialiste et originaire de Thiès. Envoyé par la suite au siège de la Banque Islamique de Développement (BID) à Djeddah, en Arabie saoudite, où il a vécu pendant de très longues années, Ousmane Seck avait mal vécu le fait d’avoir été redéployé par le président Abdou Diouf à Ouagadougou. Il avait donc préféré rendre le tablier quelques mois seulement après sa nomination avant de retourner en Arabie saoudite.
RUFISQUE YOUSSOU MBARGANE, UN HOPITAL D’UNE INDIGNITE NOTOIRE
L’hôpital Youssou Mbargane Diop de Rufisque est d’une indignité notoire pour les soignants. Voilà un centre hospitalier de niveau 2 où le minimum pour un bon accueil du malade manque. L’infrastructure ne dispose pas de scanner, les salles d’hospitalisation sont dépourvues d’un minimum de confort. On ne saurait parler de ventilos et même imaginer une climatisation. Les lits accueillant les malades sont soutenus par des… briques. Sans oublier la morgue où les rats ont élu domicile ou encore l’ambulance qui tombe souvent en panne et peine même quelques fois à démarrer. Egalement au chapitre des difficultés de l’hôpital Youssou Mbargane DIOP, le manque de chaises roulantes à même de faciliter les déplacements de certains malades, mais aussi le manque criard de locaux fonctionnels. Même le médecin chef a été obligé de mettre à contribution son logement de fonction, pour permettre aux services des urgences d’avoir un lieu pour accueillir les malades. Ne parlons pas du bataillon des moustiques qui ont fini de prendre leurs marques dans ce lieu à tel point que si le visiteur ne fait pas attention, il peut même en avaler. A Youssou Mbargane Diop, c’est la dignité du malade qui est complètement bafouée. Malgré la détermination du directeur de l’hôpital, mais aussi l’engagement du personnel soignant qui se débrouille avec les moyens du bord et qui obtient parfois des résultats miraculeux, ce centre hospitalier est une honte.
RUFISQUE YOUSSOU MBARGANE, UN HOPITAL D’UNE INDIGNITE NOTOIRE (BIS)
Ce que l’on ne comprend pas à Rufisque, c’est surtout le manque de soutien de la mairie pour cet établissement. Pourtant, c’est le maire Daouda Niang qui occupe le poste de président du conseil d’administration de l’hôpital et son Dage y occupe aussi des responsabilités. Certes, le centre hospitalier relève du ministère de la Santé, mais la partition du maire dans son fonctionnement devrait être automatique. Elle n’est pas connue des Rufisquois et pourtant la mairie de Rufisque avec un budget annuel avoisinant les 3 voire 4 milliards reste l’institution municipale la plus riche après Dakar. Du moins, dans la région. Les Rufisquois doivent interpeller Daouda Niang pour qu’il leur dise où il met l’argent de la ville. Ils doivent aussi interpeller le ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, qui habite Sangalkam, une commune dépendant de la même structure médicale. Ils doivent en faire de même pour les grandes unités industrielles comme la Sococim, les Ciments du Sahel (dont les propriétaires sont originaires de la ville de Mme Coumba Lamb), la Senelec à travers sa centrale du Cap des Biches. Une entreprise comme Eiffage, qui gère l’autoroute à péage située à quelques encablures de l’hôpital, se distingue positivement contrairement aux autres entreprises. Les Rufisquois doivent faire du relèvement du plateau médical de Youssou Mbargane Diop, un combat citoyen. Sur ce point, il faut saluer l’engagement du président de la Convention des Lébous, Ousmane François Goudia Guèye, qui vient d’offrir des commodités à l’hôpital notamment des ventilos pour toutes les salles d’hospitalisation.
PROGRAMME 100 MILLE LOGEMENTS UNE NICHE D’EMPLOIS POUR LES JEUNES
Avec la livraison dès le mois de juillet d’un premier lot de 200 logements sociaux, un nombre important d’emplois sera créé dans différents domaines du bâtiment. C’est ce qu’a déclaré la secrétaire d’Etat chargée du Logement, Victorine Ndeye, en marge d’une visite à Bambilor où il est prévu l’érection de 2000 logements dans trois mois. « Le projet 100.00 logements ce ne sont pas que des logements, mais aussi une opportunité de création d’emplois et de développement du secteur privé. 100.000 logements c’est 18 mille m3 de béton, 7 millions de m 3 de fer, 200 mille kits sanitaires, 600 mille portes, 700 mille fenêtres. Ce qui va développer l’industrie locale et le secteur privé », indique le ministre délégué auprès du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saidou Sow. Dans cette perspective, Victorine Ndeye invite les formateurs à mettre l’accent sur les matières innovantes pour accompagner la jeunesse dans la formation afin de régler le besoin d’employabilité. « Il faut outiller la jeunesse de manière à ce que le secteur privé qui va venir puisse les capter », a-t-elle ajouté. Présent lors de cette visite, le directeur de la société S2I a annoncé la livraison dès le 31 juillet prochain de 200 logements sur le site de Bambilor. « Le 08 janvier on a signé une convention avec l’Etat, on doit construire à peu près 2000 maisons. Certaines villas sont prêtes. Les 200 premières maisons on va les remettre le 31 juillet », a annoncé Babacar Chimère Diouf, directeur de S2I.
THIES HABIB NIANG DECLINE SES AMBITIONS POUR LA MAIRIE DU NORD
Le responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), par ailleurs président du mouvement «And Suxxali Sénégal», ne cache pas ses ambitions de présider aux destinées de la commune de Thiès Nord. Dans une interview accordée à iGFM, il révèle qu’il accepte la sollicitation des populations de cette localité qui ont décidé de porter sa candidature. Le chef du service départemental du Cadastre de Guédiawaye a, par ailleurs, affirmé que cette décision s’explique également par une ferme volonté de soutenir et renforcer la politique du chef de l’Etat Macky Sall dans la capitale du rail. Habib Niang a aussi invité les responsables politiques du parti au Pouvoir à « descendre sur le terrain politique pour défendre et vulgariser les réalisations « exceptionnelles » du président Macky Sall. « Il faut en permanence être sur le terrain et aux côtés des populations. C’est le souhait du chef de l’Etat et c’est ce que nous faisons au niveau de notre mouvement. J’ai débarqué à l’APR avec mes armes et je compte jouer pleinement mon rôle et soutenir le président », a-t-il déclaré. Le responsable apériste, qui rencontrait des associations de jeunes de Thiès, a également plaidé pour la réouverture des infrastructures industrielles dans sa localité. « La fermeture de ces infrastructures a beaucoup contribué à l’accroissement du chômage à Thiès. J’ai attiré l’attention du chef de l’Etat sur la question et je suis convaincu qu’il accorde une importance capitale au problème de l’employabilité des jeunes à Thiès » a conclu Habib Niang.
AFFAIRE DOUDOU FAYE LES DEUX FRERES PASSEURS EN PRISON
Les frères Lamine Ndiaye Guèye et Omar Thiaw Guèye ont été placés sous mandat de dépôt, mardi, pour homicide involontaire et complicité de trafic de migrants. Ils seront jugés mardi prochain, 20 avril, devant le tribunal de Mbour. Embarqué dans une pirogue en direction de l’Espagne par son père — jugé et condamné pour ces faits il y a quelques mois — Doudou Faye, 14 ans, avait péri en mer, dans des conditions non élucidées. Les deux convoyeurs, Lamine Ndiaye Guèye et Omar Thiaw Guèye, qui s’étaient réfugiés en Gambie après le drame, étaient revenus récemment à Mbour où ils ont été arrêtés par la gendarmerie.
ETATS-UNIS UN JEUNE SENEGALAIS TUE PAR DES BALLES PERDUES.
Abdou Aziz Kane a été tué dans la nuit de mardi à mercredi par des balles perdues, lors d’un échange de tirs entre des gangs dans un quartier de l’Est du Columbus Ohio, aux Etats Unis. Le jeune Sénégalais, au volant d’un véhicule particulier criblé de balles, a succombé à ses blessures au centre médical Grant où il est décédé vers 3h29 du matin. Le corps a été découvert, baignant dans le sang, en pleine rue, par la police de Columbus. Les limiers ont été alertés vers 1 heure du matin par Eagle Fuel, suite à un rapport faisant état d’une fusillade, a-t-on appris des médias de l’Etat d’Ohio. 10tv renseigne que la Police de Columbus a trouvé une voiture qui s’était écrasée dans un poteau électrique à l’intersection de l’avenue Livingston et la rue Courtright et un homme souffrant d’une blessure par balles. La police n’avait encore aucune information concernant les auteurs de ces tirs.