VIDEOMULTIPLE PHOTOSLE COMPLOT FRANCO-IVOIRIEN
Ouattara et Macron : l’axe du mal - Buhari éconduit Macron à l’Élysée et rappelle le président ivoirien à l’ordre - Macky est pour l’Eco, mais avec une petite pression de Ouattara, il peut rejoindre le camp complotiste, selon le Dr Moussa Dembélé
Après de longues décennies de report, tous les 15 États membres de la CEDEAO avaient décidé enfin de mettre en place une monnaie commune nommée Eco en 2020, en remplacement du franc CFA. Mais la pandémie du Covid-19 a, en partie, eu rasions de cet agenda. Mais le plus gros facteur manifestement à l’aboutissement du projet tel qu’arrêtes par les 15 États membres, c’est qu’un gros loup est entré dans la bergerie et il urge de l’expulser de gré ou de force avant de progresser. En effet, la France qui n’a aucun intérêt que la CEDEAO ait sa monnaie souveraine, a tenté avec la participation active de la Cote d’Ivoire, de saboter ce projet afin d’y avoir la main mise et contrôler cette monnaie comme le franc CFA dont elle profite grassement depuis des décennies grâce aux réserves gardées dans la banque de France. Alassane Ouattara, connu pour être le défenseur décomplexé des intérêts français en Afrique de l’Ouest est le maitre d’œuvre de l’intrusion de la France dans le processus de mise en place de cette monnaie.
Dans la deuxième partie de la grande interview accordée à AfricaGlove Tv et AfricaGlobe.net, le docteur Demba Moussa Dembélé expose avec force détail, le complot franco-ivoirien concocté entre Abidjan et Paris sous la supervision de Macron, invité par Ouattara qui a décidé volontairement de trahir les autres États membre de la CEDEAO. Ainsi, Emmanuel Macron a pu diviser les États membres de la CEDEAO. en deux camps. D'une part les Anglophones et d'autre part les Francophones. A travers les anciennes colonies françaises qui sont peu ou prou sous l’influence de l’Élysée, la France manoeuvre pour pouvoir contrôler la nouvelle monnaie comme elle le fait avec le franc CFA. Dans ce cas la nouvelle monnaie ne serait du franc CFA juste rebaptisé et non pas une monnaie souveraine voulue par la CEDEAO.
Mais c’est sans compter la vigilance du grand Nigéria et les autres pays d’expression anglophones qui n’entendent pas être sous la coupe de l’Élysée contrairement aux pays francophones qui semblent honoré quand les ordres leurs sont dictés depuis l’Élysée. Ouattara et Macron dans leur complot ont arrêté que ce sont les anciennes colonies françaises qui commenceraient d’abord à utiliser cette monnaie commune en attendant que les autres pays de la Cedeao. Mais comment comprendre qu’une décision soit prise par les 15 États et qu’un seul prenne la décision d’agir autrement avec un «ennemi » extérieur au projet En tout cas le Nigeria ni le Ghana n’excepteraient ce serait-ce que l’ombre de la France dans ce projet. C’est pourquoi Alassane Ouattara a été rappelé à l’ordre.
Pour l’économiste Demba Moussa Dembélé, l’Eco tel que Ouattara et Macron le conçoivent est contre les intérêts aussi bien des pays membre de l’UEMOA (colonies françaises) que contre les intérêts de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans son ensemble. Persuadé que la majorité des pays de la CEDEAO sont favorables à une monnaie commune souveraine de la CEDEAO, M. Dembélé note que Ouattara peut certes freiner la mise en place de ce projet ECO comme monnaie souveraine, mais ne pourra jamais l’empêcher.
«Francolâtre» et fervent défenseur assumé du franc CFA, cher à la France, beaucoup de Ouest-africains espéraient le départ d’Alassane Ouattara du pouvoir après son deuxième mandat en 2020 pour que le CFA perde son plus grand défenseur. Mais hélas. Il a réussi à faire le forcing pour s’octroyer un 3è mandat. Pour Demba Moussa Dembélé ce 3è mandat est « une mauvaise nouvelle pour le projet de monnaie commune de la CEDEAO » parce que Alassane Ouattara tentera encore et encore de tirer les ficelles pour faire trainer le projet tant qu’il sera aux affaires.