LES ACTEURS DES CULTURES URBAINES CHERCHENT LE BON TEMPO
Les acteurs des cultures urbaines veulent faire un dans le département. C’est le sens de la mise sur pied de l’Association Tengeej Hip Hop (T2 H) qui regroupe des entrepreneurs des cultures urbaines, des associations et structures, des artistes et autres.
Les acteurs des cultures urbaines veulent faire un dans le département. C’est le sens de la mise sur pied de l’Association Tengeej Hip Hop (T2 H) qui regroupe des entrepreneurs des cultures urbaines, des associations et structures, des artistes et autres.
Les initiateurs s’étaient donné rendez-vous samedi au centre culturel Maurice Guèye pour le lancement de la structure qui ambitionne de placer les cultures urbaines au cœur du développement durable dans le département. «L’idée est de créer une synergie entre les structures culturelles qui existent déjà au niveau du département», a indiqué Emmanuel Boutopo, entrepreneur culturel et porte-parole du jour. «Il s’agira de répertorier et promouvoir les bonnes pratiques de gestion associative, d’impliquer et accompagner les organismes se trouvant dans département, de contribuer à l’amélioration de la qualité de production et de diffusion des œuvres artistiques et à la formation des jeunes aux métiers des musiques urbaines et des arts», a-t-il poursuivi en déclinant entre autres les missions de T2H.
Ces entrepreneurs culturels ambitionnent aussi de travailler à faciliter la participation citoyenne à la vie artistique et culturelle locale et s’érigent encore en porteurs de voix des acteurs du milieu auprès des autorités. «Je salue l’esprit de compréhension des uns et des autres qui a permis la création de cette plateforme qui va permettre de synchroniser l’action des différentes structures», s’est réjoui le rappeur PPS, un des initiateurs de T2H. «C’était une demande des acteurs», a encore relevé le rappeur surnommé The writah, assurant que des rencontres pour la mise sur pied de T2H avaient débuté au mois d’octobre. «On va se battre pour que les générations futures soient dans de meilleures conditions», a affirmé PPS, faisant référence au manque de salles de spectacles, de formation aussi qui est un sérieux handicap pour l’essor des cultures urbaines dans le département.