LES ELUS LOCAUX DE LOUGA DEMANDENT A L’ETAT DE REVOIR LES CRITERES D’ELIGIBILITE
ACCES AU FONDS D’ENTRETIEN ROUTIER AUTONOME
Les élus de la région de Louga ont demandé à l’Etat de revoir les critères d’éligibilité des collectivités locales au Fonds d’entretien routier autonome (Fera). Selon eux, il faut définir des quotas régionaux et des critères objectifs plus accessibles.
Les élus locaux de Louga qui ont participé à l’atelier d’information sur le Fera organisé par l’Agence régionale de développement (Ard), ont émis le souhait d’avoir des facilités d’accès aux fonds destinés à l’entretien des routes et des pistes de production. Selon eux, les critères retenus ne sont pas accessibles aux collectivités locales porteuses de projets. «Nous jugeons ces critères lourds et difficiles à remplir, surtout pour les communautés rurales», a déclaré le secrétaire général de l’Association régionale des présidents de communautés rurales Dame Gaye, qui soutient que ces critères ne devraient pas se baser sur la situation financière des collectivités locales. «Ce sont des paramètres techniques et financiers que nous ne maîtrisons pas». Selon lui, l’Etat devrait aller vers la définition de critères souples, compte tenu de la situation des collectivités locales.
Un avis partagé par le préfet du département de Louga Oumar Diallo, qui pense que ces critères ne sont pas à la portée des potentiels bénéficiaires. « Sur les critères d’accès aux financements du Fera, nous avons tous jugés que c’est trop compliqué où pas facilement accessibles aux collectivités locales», atteste-t-il. Il a en outre estimé que l’on pouvait simplifier ces critères en se fondant sur une appréciation objective du portefeuille de pistes et de routes à réhabiliter dans la région, établir des quotas régionaux. Sur un autre registre, les élus locaux ont également réitéré comme priorité la construction de nouvelles routes et pistes de production pour désenclaver la région. «La construction des pistes qui est effectivement une priorité dans l’ensemble des collectivités de la région de Louga est aussi une priorité pour l’Etat», a souligné Oumar Diallo. A l’en croire, le programme qui a été stabilisé et validé en comité régional de développement au mois de mars 2013, a commencé à être mis en place. «A côté de ce programme de réalisation de pistes communautaires, il y a ce programme d’entretien du réseau existant». Le programme d’entretien routier ne met pas une croix sur le programme de construction de nouvelles routes et pistes communautaire qui est déjà une priorité retenue et qui est en cours d’exécution.