«LE DOSSIER EST SUR LA TABLE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES»
Le directeur de l’Entente Cadak-Car (Communauté des Agglomérations de Dakar), Moussa Tine n’est pas insensible à cet arrêt des activités enclenché par les professionnels du nettoiement. Joint par téléphone, hier, il a déploré cette situation due, selon lui, à «une carence budgétaire enregistrée en mars 2012 qui fait que les concessionnaires sont restés des mois sans salaire».
Toutefois, il a souligné qu’aucun problème n’existe entre les techniciens de surface et sa personne. Et cela, en admettant que la solution réside dans le paiement des sommes dues aux concessionnaires et aux agents du nettoiement afin qu’ils remplissent leurs fonctions. M. Tine d’indiquer dans la même veine que c’est «au ministère de l’Economie et des Finances (Mef) à qui revient le dernier mot.
Le patron de l’entente cadak-Car, qui a profité de la tribune qui lui était offerte a aussi précisé que «42% du budget était dépensé au mois de mars de l’an dernier. Il n’ y a aucun problème avec les travailleurs, ils étaient au courant de la situation et ont accepté de travailler dans ces conditions quand j’étais parti les voir. Ils étaient-là lorsqu’on faisait la passation de service avec Khalifa Sall. Il était bien mentionné dans le procès-verbal que le déficit s’élevait à 4 milliards mais grâce à la collaborationdes concessionnaires on est arrivé à 1,8 milliard», a déclaré Moussa Tine, qui annonce que «le dossier est sur la table du ministère de l’Economie et des Finances. Et c’est un problème non seulement des populations mais aussi de l’Etat. Car, si on reste des jours sans ramasser les ordures le travail sera beaucoup plus colossal que d’habitude. Et cela va demander beaucoup plus de moyens. Ce qui n’arrange pas l’Etat. La solution c’est de réagir dans l’immédiat», conclut-il.