GAINDESAT-1 A COUTE PRES DE 600 MILLIONS FCFA
La Gestion automatisé d’informations et de données environnementales par satellite dénommée Gaindesat-1 dont le programme a démarré en 2019 a coûté au Sénégal 1 million de dollars, soit plus 599 millions FCFA, y compris la formation
Le Sénégal s’apprête à lancer son premier satellite en mars 2024. Celui-ci aura coûté près de 600 millions FCFA, selon le coordonnateur du programme Gaindesat-1, Pr Gayane Faye qui l’a révélé sur Lepoint.fr. Il a également annoncé un deuxième satellite prochainement.
La Gestion automatisé d’informations et de données environnementales par satellite dénommée Gaindesat-1 dont le programme a démarré en 2019 a coûté au Sénégal 1 million de dollars, soit plus 599 millions FCFA, y compris la formation des techniciens et ingénieurs sénégalais. Ce chiffre est avancé par le coordinateur du programme, Pr Gayane Faye, sur Lepoint.fr. «Son lancement est prévu le 1er mars 2024 en Floride par l’entremise d’une fusée de SpaceX». D’après Pr Faye, ce premier satellite est voué à la collecte de données environnementales et à l’imagerie spatiale.
En effet, plusieurs structures comme la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (Dgrpe), l’Office des lacs et cours d’eau (Olac), rassemblent des données environnementales à travers des stations de collecte installées à travers le pays. «Pour collecter les données, il faut donc faire le tour de ces stations, ce qui est à la fois fastidieux et coûteux, ou bien utiliser la télétransmission des opérateurs de téléphonie, ce qui constitue une charge financière supplémentaire», a confié Pr Faye au site d’information français.
Un deuxième satellite prévu, selon Pr Gayane Faye
Il ajoute que le projet permettra donc, à chaque fois que le satellite passera au-dessus du Sénégal (soit deux à trois passages par jour) de se connecter à ces stations de mesures, d’aspirer toutes les données et de les renvoyer vers le Centre de contrôle et de réception situé à Diamniadio. «Le satellite qui dispose également d’une caméra va aussi prendre des images du Sénégal pour tester un certain nombre d’applications en agriculture et en gestion forestière, entre autres», poursuit Pr Faye. Avant de révéler qu’un deuxième satellite de la même famille est prévu. «Lui aussi sera réalisé par l’équipe sénégalaise et renforcera la collecte de données ainsi que l’imagerie», a conclu le coordinateur du programme Gaindesat-1.