L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI
KEEMTAAN Gi – ENFLURE
Disons-le tout net et sans entournures. Ce n’est point de gaieté de cœur que le Chef, que nous aimons bien, quitte le pouvoir. C’est presque contrit et forcé qu’il a décidé de ne pas se présenter à un troisième mandat auquel il n’avait pas droit. Quand on a dirigé un pays pendant douze ans, construit des infrastructures, et fait plus que tous ses prédécesseurs réunis, jusqu’à être comparé à Napoléon — ça, c’est sa cour de flagorneurs qui le dit — avec donc un bilan aussi fabuleux, on doit faire baisser la tension, avoir le cœur léger avec le sentiment du devoir accompli. Mais rien de tout cela ne transparait dans les actes ni dans les paroles du Chef. Il est toujours dans les querelles et discours martiaux alors qu’il devrait apaiser, réunir, faire descendre la température et partir le cœur apaisé d’avoir laissé une nation unie. Mais plutôt que ça, il a l’air de mettre de l’huile sur le feu à chaque fois avec l’idée diabolique de rendre la gouvernance de son successeur laborieuse. On l’a déjà vu tancer en public son ministre qui ne porterait pas la bonne porte de son gouvernement. Un ministre coupable de ne pas avoir « vendu » ses réalisations au bon peuple que nous sommes. Avec tout ce qu’il a fait de pharaonique dans ce pays, personne n’en parle c’est donc la faute à ses communicants. Et pourtant, Brejnev Talla ne ménage pas sa peine ! Pour parler toujours du Chef, on l’interpelle plutôt sur la vie difficile, les emprisonnements. Bref un bilan immatériel à ras de terre et marqué par la déconstruction de tout ce qui a été fait parses prédécesseurs dont aucun n’a quitté le pouvoir avec la conscience d’avoir laissé en prison son principal opposant. Lui, il en a embastillé trois durant son magistère ! Ça sera une première dans ce charmant pays en plus des contestations de leaders politiques qui veulent descendre dans la rue pour avoir été victimes d’un parrainage chahuté. On vous l’a déjà dit, le Chef est dans sa bulle fouetté qu’il est par des gens qui le présentent comme un démiurge. Toujours dans sa colère, face à des hôtes, plutôt que de saluer le travail de sa presse, il a presque insulté ses journalistes devant leurs confrères étrangers. Quelle maladresse pour un président sur le départ ! Et dans la même assemblée il s’en est également pris à son Opposition. Il aurait pu avoir plus de respect pour ces acteurs majeurs de la Démocratie sénégalaise. Mais c’est une bonne chose qu’il nous insulte, nous autres de la presse, car s’il nous avait encensés, ça voudrait dire qu’on n’a pas bien fait notre travail. Il peut donc continuer à nous insulter. On s’en balance !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
NOMINATIONS EN CONSEIL DES MINISTRES
Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE, Professeur titulaire à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est nommé Directeur de l’Office du Baccalauréat, en remplacement de Monsieur Sossé NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Nfansou Victor DIATTA, titulaire d’un Doctorat en sociologie, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Bignona, en remplacement de Madame Siré DIEDHIOU appelée à d’autres fonctions.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
Monsieur Aliou CISS, inspecteur de 2ème classe – 2ème échelon, précédemment Directeur de l’inspection interne des services pénitentiaires, est nommé Directeur général adjoint à la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, poste vacant.
Monsieur Souleymane FAYE, Inspecteur de 2ème classe – 1er échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Thiès-Diourbel, est nommé Inspecteur Interne des Services pénitentiaires, poste vacant ;
Monsieur Yankhouba DEMBELE, Inspecteur de 2ème classe – 1er échelon, précédemment en service à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces, est nommé Directeur de la Sécurité Pénitentiaire, poste vacant ;
Madame Agnèce NDIOGOYE, Inspecteur de 2ème classe – 1er échelon, précédemment Directrice de l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire, est nommée Directrice de la Réinsertion sociale, poste vacant ;
Monsieur Samba DIOUF, Inspecteur de 2ème classe – 1er échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Dakar, est nommé Directeur de la Législation, des Statistiques et des Etablissements pénitentiaires ;
Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane DIA, inspecteur de 3ème classe – 2ème échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Tambacounda et cumulativement Directeur de la maison d’arrêt de Rebeuss, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ; Monsieur Moussa SEYDI, inspecteur de 3ème classe – 2ème échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Kaolack, est nommé Directeur des Finances, du Budget, du Matériel et des Infrastructures pénitentiaires, poste vacant ;
Monsieur Famara SECK, Médecin-commandant des Forces armées, précédemment chef de la Division Médico-sociale, est nommé Directeur de l’Action médicale et sociale, poste vacant.
MINISTERE DES SPORTS
NOTRE Confrère MBAYE Jacques DIOP C.T N°1 Hier 09 janvier 2024, le ministre des Sports, Lat Diop, a nommé notre confrère Mbaye Jacques Diop au poste de Conseiller Technique N°1. Une promotion de la compétence, de la constance, du mérite, de la fidélité et du professionnalisme. Pour preuve, Mbaye Jacques Diop a été tour à tour Conseiller Technique en Communication des ministres Abdoulaye Makhtar Diop, El Hadji Malick Gakou, Mbagnick Ndiaye, Matar Bâ, Yankhoba Diatara et Amadou Bâ. Journaliste de métier qui a fait ses preuves dans plusieurs organes de presse, notre confrère a servi aussi au ministère de la Fonction Publique et de l’Emploi, au ministère du Commerce et au Conseil de la République pour les Affaires économiques et sociales (Craes). Titulaire d’un Master en Droit et Économie du Sport, notre confrère « Mbaye Jacques », comme on l’appelle, va publier très prochainement un ouvrage intitulé « Le Sénégal aux Jeux Olympiques : Tokyo 1964 ». Il prépare aussi une thèse en doctorat. Une belle consécration pour cet éminent professionnel de la communication doublé d’un grand serviteur du Sport. « Le Témoin » félicite notre ami et confrère Mbaye Jacques Diop pour cette belle promotion.
JUSTICE LES TRAVAILLEURS EN GREVE DES CE JEUDI
L’Union nationale des travailleurs de la Justice (Untj) est sur les traces radicales des éternels contestataires de « And Gueusseum/Santé ». Pour preuve, elle sera en grève pendant 48 heures à compter de ce jeudi. L’organisation invite ainsi tous les travailleurs à suivre scrupuleusement son quatrième plan d’actions. Les travailleurs de la Justice dénoncent l’indifférence des autorités face à leurs revendications qualifiées de « réalistes et réalisables ». L’Untj demande l’intégration de cette structure regroupant les travailleurs de ce corps, en tant qu’entité syndicale représentative des travailleurs de la Justice, au comité de gestion du fonds commun des greffes en modifiant l’arrêté interministériel en date du 13 novembre 2007, abrogeant l’arrêté du 24 février 1999. Ces braves travailleurs de la Justice réclament aussi le reclassement à la hiérarchie A2 pour tous les greffiers sans condition du fait de l’existence « insoutenable » de deux hiérarchies dans un même corps. Ils souhaitent aussi la pérennisation et le paiement au plus tard le 05 de chaque mois. Le virement des fonds communs au plus tard le 15 de chaque mois et l’indemnité de logement des travailleurs de la Justice font partie des revendications des syndicalistes.
LIBERTE D’EXPRESSION LA SECTION SYNPICS GFM DENONCE LES INTIMIDATIONS CONTRE BABACAR FALL
Dans un commentaire fait dans l’édition de midi d’hier sur RFM, notre confrère Babacar Fall a émis son opinion sur la gouvernance du régime du président Sall. Cependant, depuis ce commentaire, il fait l’objet d’un harcèlement constant de la part d’individus non identifiés. Les insultes, les appels au lynchage et les menaces de mort fusent de toutes parts, inondant son téléphone de messages hostiles. Face à cette situation alarmante, la section Synpics GFM a exprimé fermement son indignation et condamné ces actes qui n’honorent en rien notre pays. Selon les confrères de la section Synpics de GFM, il s’agit d’une violation flagrante de la liberté d’expression, un droit protégé par la Constitution de la République du Sénégal. Ils déplorent également que, sous de faux prétextes, les soutiens du régime cherchent à étouffer la voix des journalistes. Ils assurent que, malgré ces intimidations, la presse sénégalaise continuera de remplir son devoir d’informer la population sur l’état de la gouvernance du pays, sans se soucier des fervents partisans du régime. La section Synpics GFM adresse également un appel pressant aux autorités du pays, en particulier au chef de l’État, qui est le garant de notre sécurité. Elle exige que des mesures immédiates soient prises pour mettre un terme à ces intimidations, qui ternissent l’image d’un régime réputé pour sa gouvernance. Faute de réaction, ils tiendront le gouvernement pour responsable de tous les dangers qui pourraient survenir à notre confrère. Dans cette période troublée, la section Synpics GFM demeure pleinement engagée dans la défense de la liberté d’expression et soutient fermement ses collègues journalistes face à ces pressions injustes. Elle continue à croire en la capacité de notre pays à respecter les principes démocratiques et les droits fondamentaux de chaque citoyen.
EN PARTANCE POUR COTE IVOIRE L’EQUIPE DE LA GAMBIE FROLE UN CRASH
L’avion de l’équipe nationale gambienne les « Scorpions » a failli subir le même sort que celui des joueurs zambiens qui s’était abîmé en mer au large de Libreville (Gabon) en 1993. En effet hier, en partance pour Abidjan où se déroulera à partir de samedi prochain la Can 2024), l’avion de la compagnie « Air Côte d’Ivoire » transportant les Scorpions de la Gambie a frôlé la catastrophe avant de retourner sur Banjul pour un atterrissage d’urgence. Cette situation de « plus de peur que de mal » a poussé la Fédération gambienne de Football (Gff) à publier un communiqué pour informer le grand public avec désolation et regret que « le vol affrété transportant les Scorpions à Abidjan est revenu à Banjul en raison de problèmes techniques » ont révélé les responsables fédéraux gambiens avant de donner des détails sur cet incident « Le vol durait depuis neuf minutes lorsque l’équipage s’en est rendu compte et a immédiatement demandé à retourner à Banjul. A l’atterrissage, les investigations préliminaires ont indiqué qu’il y avait eu une perte de pression et d’oxygène dans la cabine. Cependant, l’équipe technique de la compagnie exploitante du vol, Air Côte d’Ivoire, évalue davantage la situation pour établir la cause du manque d’oxygène et de pression dans la cabine. À cet égard, l’équipe, y compris les joueurs et le personnel, sont maintenant en route vers l’Ocean Bay Hôtel en attendant des instructions supplémentaires. Il est important de noter que chaque membre de la délégation est sain et sauf » se réjouissent-ils avec un ouf de soulagement. En avant pour le « Yukka cherreh dolli nyekh » !