LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI
Plusieurs maisons emportées par le feu dans la commune de Missirah
La commune de Missirah a fait l’objet d’au moins quatre incendies, rien que dans la journée d’avant-hier. Des concessions ont été totalement calcinées, poussant leurs occupants, estimés à des centaines de personnes, à dormir à la belle étoile, dans le village de Saré Sidy. Pire, le feu a emporté les vivres. Touché par cette situation désastreuse, le maire de la commune, Amadou Ba, est allé sur les lieux pour porter assistance aux victimes. Et, il a immédiatement décaissé une importante somme d’argent pour l’achat de denrées de premières nécessités, du riz, des matelas, entre autres, en attendant, la reconstruction des concessions.
Abdou Mbaye égorge son ami Abdou Diaw
Le sang a coulé hier à la société de gestion des abattoirs du Sénégal(Sogas). En effet, le rabatteur Abdou Mbaye a égorgé son camarade Abdou Diaw. C’est une banale histoire de transaction de téléphone portable qui a mal tourné. Abdou Mbaye qui avait acheté un téléphone portable auprès d’Abdou Diaw n’a pas aimé la qualité de l’appareil. Il exige alors le remboursement de son argent. Ce qu’accepta Abdou Diaw qui commence par lui verser la somme due par moratoire après même une plainte d’Abdou Mbaye. Ce dernier, pressé de rentrer en possession de ses fonds, a alors surpris son ami Abdou Diaw pour l’égorger. La victime s’écroule. Moment choisi par le présumé meurtrier pour prendre la fuite. Sur ce, les pensionnaires de Sogas lancent des cris de détresse. Les gens ont tenté de secourir Abdou Diaw et d’attraper le mis en cause. Mais ce dernier, armé de couteau, a réussi à prendre la fuite, laissant son ami Abdou Diaw agonisant dans une mare de sang. Les sapeurs-pompiers informés se sont rendus sur les lieux pour évacuer la dépouille dans une structure sanitaire de la place suite à une réquisition des limiers de Pikine en charge de l’enquête. Ils sont appuyés par les éléments de la police scientifique. Et pour le moment, c’est l’émoi et la consternation à la Sogas où des témoins de la scène renseignent que la victime comme le présumé meurtrier n’étaient pas des employés de ladite structure.
Fatou Diané zappe Bassirou Kébé
Le Comité des droits de l’enfant des Nations unies s'est réuni les 18 et 19 janvier 2024 à Genève et a examiné les 6ème et 7ème rapports du Sénégal au titre de la Convention relative aux droits de l’enfant et les rapports périodiques sur les deux protocoles facultatifs à la Convention. Mais il y a eu un hic. La ministre Fatou Diané a constitué sa délégation en excluant le Conseiller du président de la République chargé de l'enfance et ancien directeur des droits et de la Protection de l'enfant, Bassirou Kébé. Selon des sources, l’absence de ce dernier à cette importante rencontre se justifie par des raisons politiques.
Insécurité à Bountou Pikine
L'insécurité bat son plein à Bountou Pikine. Car hier après-midi, des agresseurs armés de couteaux et de machettes se sont subitement pointés à l'arrêt des cars «Ndiaga-Ndiaye » à destination de Fann pour effectuer des vols à la tire. Une situation inquiétante aux yeux des passagers qui n'avaient que leurs yeux pour pleurer.
4e rapport national sur la situation des droits de l'Homme
En présence du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, le Sénégal a présenté devant le Groupe de travail de l'Examen Périodique Universel (EPU) du Conseil des Droits de l'Homme des Nations unies, à Genève, son 4e rapport national sur la situation des droits de l'Homme. D'après un communiqué parvenu à «L'As», la présentation du rapport de notre pays s'inscrit dans le cadre du quatrième cycle de l'EPU qui couvre la période 2022-2027. Son examen a permis d'assurer le suivi des recommandations issues de notre précédent passage lors du troisième cycle, en novembre 2018, mais surtout de rappeler à la communauté internationale les importants progrès et les défis relevés en matière de promotion et de protection des droits de l'Homme durant les cinq dernières années. D'après le même document, lors de cette session, 123 délégations ont pris la parole au cours du débat interactif pour saluer les avancées du Sénégal en matière de droits de l'Homme et louer son rôle avant-gardiste dans plusieurs domaines. Les intervenants ont également formulé des recommandations, principalement en lien avec les droits civils et politiques, mais aussi économiques, sociaux et culturels. Et ces recommandations ont été formulées dans un esprit constructif, essentiellement dans le but d'encourager le Sénégal à poursuivre les mesures et initiatives destinées à assurer, globalement, un meilleur bien-être pour ses populations. A souligner que L'EPU est un mécanisme consensuel, faisant l'objet d'une large acceptation par les États membres. Il permet un dialogue interactif et constructif durant trois heures et demie, au cours duquel la situation des droits de l'Homme de chaque État membre des Nations unies fait l'objet d'un examen approfondi.
Rencontre gouvernement-Sames
Le gouvernement va bientôt rencontrer le Bureau Exécutif National (BEN) du SAMES. L'information vient du secrétaire général du Dr Mamadou Demba Ndour. Selon lui, les négociations avec les équipes du gouvernement vont démarrer incessamment au cours des prochains jours. Cela fait suite à un préavis qui prend fin le 19 Janvier 2024, fait suite à la plateforme revendicative du SAMES validée lors de la dernière rencontre du Comité Exécutif National (CEN) à Saint-Louis. D'après lui, c'est pour discuter les points dont le Statut spécial du corps des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes : privilège de juridiction, revalorisation du régime indemnitaire et de la retraite, conditions de travail, de gestion des ressources humaines, relèvement du plateau technique et accessibilité aux soins de santé pour les populations, et la Politique de Santé : gestion administrative et financière des établissements publics de santé, implication du SAMES dans toutes les instances de décision concernant les médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes. Par conséquent, le BEN appelle les camarades à se tenir prêts et usera de tous les moyens légitimes pour une satisfaction intégrale des préoccupations.
L’AIPS dénonce les accréditations des «influenceurs»
L’association africaine de la presse sportive AIPS Afrique a tenu à exprimer son étonnement et sa désapprobation face à l’accréditation presse de personnes extérieures au cercle de la presse. En effet, l’instance rappelle à la Confédération Africaine de Football (CAF) et au Comité Local d'Organisation (COL) que l'accréditation presse est strictement réservée aux journalistes professionnels dûment identifiés attachés à un média et aux indépendants. Elle précise par la même occasion que les Youtubeurs, les utilisateurs de Facebook, publicistes, lobbyistes n'effectuent pas de travail journalistique et ne sont pas liés par le code de déontologie de la profession. Enfin, AIPS Afrique rappelle que les journalistes professionnels diffusent des informations là où d'autres cherchent du buzz, ce qui crée une confusion entre ces «intrus » et les journalistes professionnels, notamment lors des conférences de presse. L'AIPS Afrique félicite la CAF et le COCAN pour les efforts déployés en vue de la réussite de ce grand événement et espère qu'elles prendront toutes les mesures pour régulariser la situation.
Les magistrates reçues par Macky Sall
Le Chef de l'État Macky Sall a reçu hier l'Association des Femmes Magistrates du Sénégal (AFMS), qui vient de fêter son premier anniversaire. L'objectif de l'association est de promouvoir l'accès des filles à l'éducation et de les intéresser aux métiers du droit. Elle vise également à sensibiliser les populations sur l'importance de l'État de droit.
L’Apix octroie 730 000 lunettes de protection
L’agence des grands travaux a octroyé hier au ministère de la Santé un don de 730 000 pièces de lunettes de protection pour permettre aux agents de santé de se protéger contre les projections et éclaboussures de liquides biologiques, mais aussi de prévenir et de contrôler les infections. Selon Dr Habibou Ndiaye, le S.G du ministère de la Santé, la répartition a été faite entre les différentes Directions régionales de la santé (DRS) qui vont doter l’ensemble des structures dans leur zone de responsabilité respective. Il a expliqué que ces lunettes vont renforcer la protection contre les projections et éclaboussures de liquides biologiques contaminants dans les yeux et ainsi contribuer au renforcement de la prévention et du contrôle des infections. Pour sa part, le directeur général de l'Apix, Abdoulaye Baldé, estime que la pandémie mondiale de la COVID-19 a mis à l'épreuve notre résilience et notre capacité à réagir de manière coordonnée et efficace face à une menace commune. A l’en croire, il est impératif que chacun de nous apporte sa contribution pour surmonter les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Ce matériel, d'une valeur d’environ 600 millions de francs CFA, est constitué de deux lots : un premier lot de 480 000 pièces de lunettes médicales de protection déjà disponibles et un deuxième lot constitué de 250 000 visières de protection. Ces lunettes réutilisables, conçues pour protéger les yeux des différents risques de projection, permettront de doter les structures sanitaires de matériels modernes plus adaptés, d'améliorer leur fonctionnalité et de minimiser les risques d'accidents ou de maladies du travail.
Mariama Sarr à Dagana
Le manque d’infrastructures et de formation professionnelle ne laissent pas indifférentes les autorités au premier chef le maire Oumar Sarr non moins ministre des Mines et de la Géologie. Ce dernier cherche des voies et moyens pour améliorer le cadre. Il est parvenu à décrocher auprès de sa collègue Mariama Sarr, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, de centres de formation afin de permettre aux Daganois de subir des formations. Pour Mariama Sarr, c’est une belle initiative ; «ce qui montre l’engagement et la détermination du maire Oumar Sarr» qui œuvre inlassablement pour sa commune. D’après elle, ce vaste chantier va se concrétiser à travers la construction de quarante-six centres de formation professionnelle départementaux. La réalisation de ce programme tire sa pertinence dans la nécessité d’accroître le taux de qualification professionnelle et technique au sein de la population et de mettre sur le marché de travail une main d’œuvre qualifiée correspondant aux secteurs productifs et du service permettant le développement de l’industrie et de réalisation dans le secteur primaire. Cette initiative a été saluée par le maire Oumar Sarr ainsi que le choix porté sur la commune de Dagana. L’édile de Dagana pense que les jeunes bénéficieront de cadre adéquat pour subir une formation professionnelle de qualité