VIDEOLA CEDEAO, SON INEFFICACITÉ, SON INCAPACITÉ ET SES ERREMENTS
L’AES va-t-elle désagréger la CEDEAO ? Que restera-t-il de l’ensemble sans le trio de l’AES ? L’Organisation s’occupe-t-elle de vraies questions ? Comment construire une vraie intégration ? - L’analyse de Penda Mbow

Dans la suite de l’entrevue avec Penda Mbow, invitée d'AfricaGlobe Tv et observatrice de la vie politique, expose les tares de la CEDEAO qui risquent l’implosion puisque certains de ses membres importants, poussés à bout, s'apprêtent à la quitter pour un nouvel Ensemble, l’Alliance des États du Sahel (AES).
Les crises politiques consécutives aux coups d’État dans les pays comme le Mali, le Burkina, la Guinée et le Niger ont mis à nu l’incapacité de la CEDEAO à résoudre les problèmes de la Communauté.
Ses errements dans le cadre de ces crises risquent de la conduire tout de go vers le précipice avec l’avènement de l’AES, l’Alliance des États du Sahel composée du Mali du Niger et du Burkina Faso qui se veut une alliance politique, stratégique affranchie de la tutelle occidentale et surtout de la France.
L’Alliance est dans une réflexion avancée de lancement d’une monnaie commune. Appuyée par la Russie, la Chine et autres partenaires, les États membres ont décidé de prendre en main leur propre sécurité, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, et de toute évidence, ils semblent désormais mieux réussir par eux-mêmes que pendant les dix ans de présence de troupes étrangères dont l’inefficacité s’est révélée monumentale.
La dénonciation de certains accords avec les puissances occidentales, la France en particulier, a été actée parce que très en défaveur de ces pays. Mais l’organisation supranationale aura elle-même provoque son implosion.
En sus, la CEDEAO a laissé perdurer des excès dans certains pays quand il fallait agir pour arrêter une gestion clanique du pouvoir.
L'Organisation se focalise beaucoup trop souvent sur les questions politiques en détriment de questions fondamentales comme l’éducation, l’intégration des peuples, l'influence de la cour régionale de justice n’est pas forcément indépendante des chefs d’État, et cela, n'arrange rien.
D'ailleurs, l'organisation apparaît comme une niche de recasement politique entre copains et coquins au détriment des vraies compétences censées résoudre les problème politiques dans l’intérêt de tous les peuples de ses États membres. Les détails avec le Pr Penda MBOW, l'invitée d'AfricaGlobe Tv.
LA CEDEO VERS LE PRECIPICE