L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI
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KEEMTAAN G - VIEILLES RELIQUES
En langage figuré, on pourrait dire que le grand show du dialogue du Chef a été assuré par de la camelote. Ou des vieilles reliques, si on préfère. Les mêmes qui trainent dans ce genre de conclaves, débitant des niaiseries et soufflant à l’oreille du Chef après leur discours pour exposer leurs problèmes personnels. Des déchets ambulants qui, pour la plupart, n’ont rien apporté de positif ni de constructif au développement de ce charmant pays. Ils ont plutôt profité des libéralités de tous les pouvoirs sans jamais être repus et sont pires que des vautours. Pendant plus de deux heures, ils se sont succédé au micro pour dire des platitudes, indiquant des pistes brouillées pour faire plaisir à une personne qu’ils savent sur le départ mais dont ils voudraient encore profiter de la générosité. Des rapaces qui mettent toujours leurs intérêts personnels au-dessus de tout. Ils sont nocifs pour la société, pour eux-mêmes et pour celui à qui ils prodiguent des conseils qui l’ont mené droit dans le mur. Ou au bord du précipice, comme le disait le Père Wade. Les plus audacieux disent parler au nom d’une communauté, s’accrochant à des titres éculés dont la nouvelle génération se fout royalement avec leurs grands airs de paons. Vous voulez des dessins ? Ils représentent ce qu’il y a de plus misérabiliste en termes de valeur et d’éthique et sont prêts à ravaler leurs propres vomissures. Ce qu’on attendait d’eux, c’est finalement un membre de l’Eglise catholique qui l’a exprimé en termes clairs et avec un grand courage. Et c’était pour dire au Chef ce que 16 candidats à la présidentielle sur les 19 validés par le Conseil constitutionnel ainsi qu’une bonne partie du peuple attendent de lui. Une seule exigence, donc : qu’il nous rende ce que nous lui avons confié durant 12 ans sans qu’il soit ni le meilleur ni le mieux né des 17 millions de Sénégalais. Ce en organisant la présidentielle avant la fin de son mandat. Qu’est-ce que cela pourrait lui coûter d’indiquer une date — n’importe laquelle — afin qu’on en finisse avec ce jeu trouble qui ne profite qu’à cette racaille qui sait qu’elle n’est rien sans lui et qui revendique sans fausse pudeur avoir, non pas des convictions pérennes, mais un homme — en l’occurrence lui, le Chef, dans ses veines. Quelle insulte à la progéniture de ces misérables ! A celui qui se croit indispensable et qui dit en avoir assez, marquant ainsi dédaigneusement sa reconnaissance à son peuple, on est tenté de lui rappeler que les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient indispensables. Bon vent à lui !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY SALL AUX REPORTERS ETRANGERS :« PLIEZ BAGAGES ET DECAMPEZ… »
En président l’ouverture du Dialogue national, hier, le président Macky Sall a soutenu que les reporters étrangers n’ont qu’à plier bagages et ranger leurs caméras puisque le Sénégal ne va jamais basculer dans le chaos. « Di ngeen eumbat sen bagages, yobouwat sen cameras dellou » a-t-il ironisé. Rappelons-le, au lendemain de l’annulation du scrutin présidentiel marquée par de violentes manifestations, plusieurs journaux, radios et chaines de télévision étrangers avaient envoyé des reporters à Dakar. La preuve par les envoyés spéciaux de France 24 qui avaient débarqué au Sénégal pour renforcer leurs correspondants locaux. Comme l’avait si bien souhaité « Le Témoin », nos hôtes confrères rentreront du Sénégal avec des images de paix. Et qu’à leur retour en France, ils ne trouveront autre chose à réaliser qu’un documentaire intitulé : « Billet retour au pays de la Téranga ».
COULISSES DU DIALOGUE N FOLKLORE DES DEMANDEURS D’AUDIENCES AU PALAIS !
Hier, le président Macky Sall a lancé un dialogue national à Diamniadio, loin de l’agitation de Dakar. Cet événement a été le théâtre d’un défilé d’acteurs politiques, de représentants de la société civile, d’acteurs socio-culturels et religieux, dont la plupart sont peu connus du grand public. Diamniadio a accueilli chaleureusement des hommes d’affaires, des entrepreneurs revêtant également des casquettes politiques, ainsi que d’autres profils attendus sur les lieux. Dans les couloirs du centre de conférences Abdou Diouf, plusieurs participants ont exprimé leur surprise de voir le président Macky Sall pour la première fois en personne depuis très longtemps. Certains ont avoué être là pour se faire remarquer et obtenir une audience avant le départ du président. Par exemple, une représentante d’une association de la périphérie dakaroise a confié qu’elle participait au dialogue en sachant que ses opinions ne seraient pas forcément prises en compte, mais qu’elle espérait pouvoir rencontrer des responsables politiques pour obtenir un soutien financier pour ses projets. Ce tableau du dialogue, dominé par des hommes et femmes d’affaires, laisse un sentiment de désolation chez certains observateurs.
DIALOGUE NATIONAL UNE REPRESENTATION QUALITATIVEMENT ET QUANTITATIVEMENT DECEVANTE
Hier, le centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio a abrité » un dialogue national initié par le président Macky Sall pour répondre à la crise électorale en cours. Malgré la présence de représentants diverses couches sociales et des milieux économiques, l’événement a suscité peu d’enthousiasme, tant en termes de qualité que de quantité de participants. En effet, comparé aux activités politiques et économiques précédentes qui avaient attiré des foules importantes au même centre de conférences, le dialogue d’hier a été marqué par un vide relatif. Les acteurs politiques présents étaient en grande partie des poids légers, tandis que des organisations étaient représentées par des individus peu connus du grand public. Même du côté culturel, la participation était limitée, avec seulement quelques artistes célèbres parmi les milliers d’auteurs-compositeurs que compte le pays. L’ambiance du dialogue était terne, avec des visages inconnus déambulant dans les couloirs du CICAD. Cette atmosphère contrastait avec celle des événements passés, où les personnalités publiques répondaient en masse à l’appel du président Sall. Une atmosphère de fin de règne, assurément. Car, c’est bien connu, les rats sont toujours les premiers à quitter le navire qui coule !
LERANE SAMBOU RECLAME DE L’ELECTRICITE...
Les populations de Lérane Sambou, localité située dans le Saloum, département de Foundiougne sont très remontées contre le régime. Ils l’ont exprimé à travers une correspondance adressée au chef de l’État. Dans leur lettre signée par le président de l’Association pour le Développement de Lérane Sambou M. Katim Touré, elles invitent le chef de l’État à faire preuve de générosité pour l’électrification de leur localité. Cette doléance s’impose vu la taille démographique de Lérane Sambou qui abrite 1.500 âmes mais également les bons résultats que la coalition BBY y a enregistrés depuis 2012. Elles ont aussi invité le Président Macky Sall à s’appuyer sur son PSE où l’axe équité territoriale y occupe une bonne place pour satisfaire leur doléance pressante. Pour ces populations, la seule chose qui les préoccupe c’est l’électrification, rien que l’électrification...
OUEST-FOIRE SECURISE PAR LA GENDARMERIE
Les images d’agresseurs dépouillant en pleine journée des résidents du quartier Ouest-Foire ont révulsé plus d’un citoyen. Les agresseurs profitent d’un no man’s land jouxtant les limites du quartier Ouest-foire et du mur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor qui donne sur un grand espace recouvert de bric et de broc pour dépouiller en toute impunité ceux qui osent emprunter ce raccourci pour rejoindre le quartier Ouest-Foire. Face à une telle situation, le général Moussa Fall a mis en branle ses hommes qui ont lancé un assaut pour nettoyer de fond en comble les lieux. «Suite à de récurrentes agressions constatées dans le quadrilatère Khandar, ancienne piste, Vdn et les Almadies, la compagnie de Dakar a déployé un important dispositif, ce 25 février 2024 entre 05h et 08h. L’opération a entraîné plusieurs arrestations et le démantèlement de plusieurs abris de fortune», renseigne la gendarmerie nationale. Bilan de l’opération : 72 personnes interpellées dont 26 femmes, 68 Sénégalais 03 Bissau guinéens, 01 Guinéen. Il y a eu aussi 04 motos immobilisées, 10 abris de fortune détruits. L’enquête est en cours et les opérations se poursuivent. Chapeau au teigneux général Moussa Fall et à ses hommes.
AFFAIRE BAÏDY AMAR SA COPINE ALGERIENNE, UN COUPLE ET UN CHAUFFEUR ARRETES
Le commissariat du Plateau a procédé à l’arrestation de quatre personnes qui étaient avec Baïdy Amar avant son décès. Selon Seneweb, il s’agit de M.H.H de nationalité algérienne qui avait quitté son pays natal pour rendre visite à son petit ami Baïdy Amar au Sénégal. Z.F, ami de ce dernier (Baïdy) et sa copine de nationalité étrangère ont été interpellés ainsi que leur chauffeur A.M. Baïdy Amar et son ami Z.F avaient pris en location un véhicule au niveau d’un parking pour se rendre à Sendou dans le département de Rufisque. Ils étaient chacun avec sa copine pour se la couler douce. Après leur retour à Dakar vers 08h du matin, Baïdy Amar s’est écroulé dans l’appartement. Et, son ami Z.F a tenté de le réanimer, mais sans succès. Actuellement, la copine algérienne de Baidy, Z.F et sa petite amie ont été placés en garde à vue pour usage de drogue ainsi que leur chauffeur. Selon des informations de Seneweb, les résultats de l’autopsie transmis aux enquêteurs du commissariat d’arrondissement du Plateau attestent que le décès de Baïdy Amar est lié à une overdose. Après examen, le médecin légiste a conclu que «le décès est dû à un arrêt cardiorespiratoire probablement dû à une intoxication par excès de dose inhalée». Également, le test urinaire effectué après une prise de sang est positif à la consommation de drogue, selon les sources du site. Il ressort du dossier que Baïdy Amar est décrit comme un adepte de la drogue (cocaïne, chanvre indien, oxyde d’azote). Des prélèvements ont été faits pour effectuer un test toxicologique. Selon des sources de Seneweb, Baïdy Amar a été interné dans une structure sanitaire située à Mbao à cause de sa dépendance à la drogue.
POURQUOI UNE LOI D'AMNISTIE ?
Lors du dialogue national lancé hier à Diamniadio, le chef de l'État a fait part de sa volonté de faire voter par l'Assemblée nationale une loi d'amnistie. Laquelle aura pour conséquence l'effacement de tous les faits se rapportant aux manifestations politiques entre 2021 et 2024. Cette loi qui a toutes les chances de passer du fait de la nouvelle majorité formée par les députés de Benno alliés à leurs collègues du PDS ne manquera pas de soulever des polémiques et de susciter des commentaires passionnés. En effet, ce débat soulevé ces derniers temps a été diversement appréciée même dans le camp présidentiel. Il intervient aussi dans un contexte marqué par des troubles politiques et où le chef de l'État se trouve en fin de mandat. Lequel a été marqué par des arrestations qui se comptent par milliers, des dizaines de personnes tuées, des dégâts matériels inestimables, des emplois perdus, des biens pillés, une économie affectée... Face à cette situation plusieurs familles se sont levées pour réclamer justice. Un collectif des familles des détenus et un autre regroupant celles des personnes tuées lors des manifestations continuent de réclamer justice. On se doute bien que tous ces gens vont s’opposer à une loi amnistie. L'opposition non plus ne devrait pas approuver cette initiative. Lors des dernières manifestations, ses leaders ont tous exprimé la même position pour dire qu'ils s'opposent à toute loi d'amnistie. Car, d'après eux, derrière cette loi de cache une volonté du chef de l'État d'assurer ses arrières et de mettre son entourage à l'abri de toute poursuite en cas de perte du pouvoir. Et ils n’ont pas tout à fait tort !