L’AQUACULTURE, UNE ALTERNATIVE POUR LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE
Malgré ses vastes potentialités, le Sénégal ne produit toujours que moins de 1 % de sa production halieutique. Les autorités misent désormais sur le développement d’une aquaculture durable.
Le Sénégal est à moins de 1 % de la production aquacole malgré les énormes potentialités du pays surtout avec la création de l’agence pour la promotion de l’aquaculture en 2006. Les ressources halieutiques maritimes se font de plus en plus rares non sans oublier la surexploitation de certaines espèces. Donc, il est donc nécessaire de trouver d’autres alternatives telles que « la pêches continentale et l’aquaculture afin d’arriver à une sécurité alimentaire et à une souveraineté alimentaire, un des objectifs visés dans le projet qui est le référentiel des politiques publique au Sénégal. » Ces propos du ministre des pêches, des Infrastructures Maritimes et de la Transition écologique, Docteur Fatou Diouf ont été tenus, ce lundi, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 20ème session du comité des Pêches continentales et de l’aquaculture d’Afrique organisé par la FAO.
L’objectif de cette session est de promouvoir le développement durable de la pêche continentale et de l’aquaculture. En effet, la FAO estime qu’en 2022, la production aquacole de l’Afrique est de 2,5 millions de tonnes soit environ 1,9 de la production mondiale, ce qui demeure presque insignifiant au regard des potentialités existantes. Poursuivant son propos, le ministre Dr Fatou Diouf a fait savoir que la part de l’aquaculture dans la production halieutique reste très faible (inférieur à 1%).
C’est ainsi que la FAO préconise, dit-elle, « l’économie bleue visant la mise en place d’une stratégie de transformation des systèmes alimentaires aquatiques pour améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie pour tous » afin de favoriser une aquaculture durable et une gestion efficace des pêches. »
Pour ce qui est du Sénégal Dr Fatou Diouf a déclaré que l’objectif c’est d’atteindre une aquaculture durable et de permettre à cette filière de contribuer grandement à la production halieutique au niveau du pays car « c’est l’alternative que nous avons si on sait que les ressources maritimes sont limitées. Donc comme je l’ai dit l’alternative c’est d’aller vers l’aquaculture. »