BINETA BA ELUE LA PLUS BELLE ENTRE LES 22 FINALISTES
FINALE 2E EDITION MISS LABAADO 2014
Elles étaient 22 jeunes filles âgées de 18 à 25 ans venues des 14 régions du Sénégal et de la République démocratique de Mauritanie à participer à la finale nationale de la 2è édition de Miss Labaado. Parmi elles, une seule en est sortie vainqueur et c’est Bineta Bâ. Cette dernière est âgée de 18 ans. Elève en classe de 3è dans un Cem sis à Thiaroye, elle habite Pikine.
Originaire de la Région de Matam, Bineta a représenté la ville de Ourossogui. En effet, après un premier passage où les 22 finalistes ont défilé chacune en tenue traditionnelle de leur choix, Bineta Bâ s’est fait remarquer lors de son deuxième passage où elle a essayé de restituer la culture peule. Ainsi, dans la peau d'une vendeuse de lait, Bineta Bâ a ébloui le jury, grâce à sa prestation où elle a tenté d’expliquer comment la femme peule arrive à traire le lait de la vache pour en faire du lait caillé.
Elue Miss Labaado 2014, elle a eu comme récompense la somme de 750 000 F Cfa. En sus de cela, elle a aussi reçu une montre de marque Louis Chevrolet d’une valeur de 750 000 F Cfa, un ordinateur portable et une invitation pour le show de Waly Seck au Zenith de Paris. Elle aura aussi la possibilité de représenter le Sénégal aux élections sous-régionales voire internationales dans les échéances à venir.
La première dauphine, Isadorya Monteiro et la deuxième dauphine, Maman Diallo, quant à elles, iront aussi au Zenith. Toutefois, il faudra souligner, que ce concours de beauté a été l’occasion pour les finalistes de valoriser leur culture mais aussi des femmes de références comme Mame Diarra Bousso, Linguère Ngoné Latyr, Yacine Boubou, Alioune Sitoé Diatta, Anne Scolas Pépin, la princesse du royaume de Ouagadougou, entre autres.
Par ailleurs, l’occasion a été saisie par la styliste Sadya Guèye pour revenir sur l’importance d’une telle initiative. «Miss Labaado est une autre façon de penser, de montrer notre culture», déclare-t-elle tout en soulignant qu’on peut faire n’importe quel métier et se faire respecter. Au demeurant, le grand public a dansé aux belles sonorités d’ Alioune Mbaye Nder et de Djiby Dramé