SOCHAUX BAT RENNES ET S'OFFRE UNE FINALE POUR LE MAINTIEN
Sochaux s'est offert une finale à domicile pour le maintien samedi prochain en s'imposant sur la pelouse de Rennes (2-1), où il jouait sa survie dans l'élite, samedi lors de la 37e et avant-dernière de Ligue 1.
La donne est claire pour les Lionceaux: ils devront battre Evian-Thonon samedi prochain à Bonal pour disputer une 14e saison consécutive en dans l'élite.
Cette finale, ils ont gagné le droit de la disputer grâce à leur succès à Rennes, sur un but de Mayuka (77) après avoir ouvert le score (33) puis s'être fait rejoindre (72).
Car Evian-Thonon s'étant imposé dans le même temps contre Nice (2-0), une défaite aurait expédié Sochaux en L2, quand un nul l'obligeait à remonter une différence de buts défavorable par rapport aux Savoyards.
Sochaux est donc encore en vie après avoir n'avoir compté que 11 points à la trêve et avoir accusé jusqu'à 10 points de retard sur le premier non relégable en janvier.
Mais les hommes d'Hervé Renard, arrivé sur le banc début octobre, sont transfigurés depuis quelques mois: ils restent ainsi sur 7 matches sans défaite dont quatre victoires depuis leur dernier revers, à Saint-Etienne le 23 mars (1-3).
Samedi, ils sont venus glaner leur deuxième victoire de la saison à l'extérieur, la deuxième de suite, grâce à une grosse cohésion qui leur a permis de réagir après l'égalisation de Ntep, à la réception au deuxième poteau d'un centre de Moreira (72).
- Les adieux de Féret -
Dans un stade de la Route de Lorient morne et parfois moqueur après la piteuse défaite rennaise en finale de la Coupe de France face à Guingamp, samedi dernier (0-2), et devant une bonne centaine de leurs supporteurs, les Sochaliens avaient pourtant globalement maîtrisé la partie jusqu'à cette égalisation.
Après l'ouverture du score de Jordan Ayew, d'une frappe sous la barre à la suite d'une longue ouverture de Faussurier (33), ils auraient ainsi pu creuser l'écart si Costil n'avait boxé une reprise de volée de Contout (59) puis deux lourdes frappes de Sinkala (67) et Boukari (73), ou si Corchia avait cadré seul face au but (70).
Mais ils ont fini par trouver la faille cinq minutes après l'égalisation de Ntep, par Mayuka qui, entré en jeu, reprenait de la tête un centre de Roudet (77).
Un peu plus fébriles, ils pouvaient ensuite remercier leur gardien Yohan Pelé, décisif devant Alessandrini (83) et Féret (83), avant de voir passer à côté une nouvelle tentative de Féret qui, en fin de contrat et acclamé à la fin du match, faisait ses adieux au Stade de la Route de Lorient.
Un dernier match dont le résultat aura été pour le Stade Rennais, maintenu depuis mercredi, le reflet de sa saison.