VOLONTARISME ET ÉMERGENCE
Macky Sall a, à cœur, de permettre aux Sénégalais de juger son action par les actes de développement qu’il aura posés dans les chantiers physiques mais aussi sur le plan de la bonne gouvernance et de la lutte contre la gabegie
Ce 25 mars 2013 consacre la troisième année de l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall, plébiscité à la même date, en 2012, avec 65% des suffrages, à l’issue du deuxième tour du scrutin présidentiel.
S’étant volontairement engagé à réduire son mandat de sept à cinq ans, en dépit des avis défavorables de certains ténors de son camp politique, le patron de l’Alliance pour la République (Apr) entend être en conformité avec cet engagement fait aux Sénégalais durant sa campagne électorale. Ainsi, le chef de l’Etat s’élève et crée la rupture par rapport à certaines promesses politiciennes qui émaillent les discours de quelques hommes politiques.
Trois années, jour pour jour, le bilan à dresser sur les réalisations du président Macky Sall peut être apprécié comme très satisfaisant, en raison du délai assez court, des contraintes financières et budgétaires et de la situation de crise mondiale qui n’épargne pas le Sénégal. Arrivé au pouvoir dans un contexte où les finances publiques étaient dans une situation peu reluisante, le pari était risqué de mener des actions et réalisations concrètes, au bénéfice des populations.
La baisse des impôts sur les revenus et celle sur les loyers, par leurs effets conjugués sur les revenus des ménages, ont été les premières mesures prises d’emblée par le gouvernement de la seconde alternance au Sénégal. Ces deux décisions majeures ont eu, pour effet, d’augmenter les revenus des chefs de famille. Dans la foulée, sensible aux conditions des Sénégalais les plus démunis, le chef de l’Etat a lancé les bourses familiales, suivant un programme inspiré par le modèle brésilien. Sur le plan sanitaire, la Couverture médicale universelle (Cmu) est venue compléter le dispositif d’un filet social bâti sur la solidarité et une forte implication de l’Etat.
Par l’Acte 3 de la décentralisation et la hausse du fonds de dotation des collectivités locales, Macky Sall a pour ambition de réduire les déséquilibres et les disparités entre les régions de l’intérieur du pays et Dakar, mégalopole au développement anarchique. Il s’agit d’exploiter, au mieux, les potentialités intrinsèques de chaque région, favoriser l’éclosion de forces productives locales et impulser un développement inclusif et endogène.
Cette approche explique sa volonté traduite par le lancement du pôle urbain de Diamniadio dont la première réalisation a été le Centre international de conférences Abdou Diouf, inauguré lors du sommet de la Francophonie que le Sénégal a organisé avec succès, et qui a consacré le renouveau de la diplomatie sénégalaise, grâce au leadership salué du président Macky Sall.
Ce pôle urbain abritera, très bientôt, le projet Dakar ville numérique soutenu par la Banque africaine de développement (Bad).
Toujours au chapitre des réalisations, le président de la République peut être satisfait des inaugurations opérées récemment en Casamance, avec la mise en service de deux bateaux pour désenclaver la Casamance, l’ouverture de l’hôpital de Ziguinchor, l’inauguration de la centrale électrique de Boutoute, toujours dans la région sud, celle du pont de Kolda.
Un important programme d’infrastructures routières et hydrauliques est présentement en cours, notamment avec le prolongement de l’autoroute à péage qui va relier le futur aéroport international de Diass ainsi que la ville de Mbour. L'autoroute Ila Touba dans la première pierre à été posée en présence du Khalife Cheikh Sidy Moukhtar ériger une dorsale routière importante pour le développement du bassin arachidier.
Dans la même veine, le programme de dotation de bus de transport urbain pour les régions est une initiative nouvelle saluée par les acteurs du secteur. Sur le plan sanitaire, des actions concrètes ont été déployées, notamment à travers l’inauguration du centre de traitement d’hémodialyse de l’hôpital Le Dantec, ainsi que l’unité moderne de traitement du cancer. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale continue de développer un important programme d’infrastructures sanitaires, en faveur d’une politique de santé accessible pour tous et à moindre coût.
Le secteur de l’éducation n’est pas en reste avec les projets démarrés de la deuxième université de Dakar, dans le pôle urbain de Diamniadio qui tient une place de choix dans le Plan Sénégal émergent (Pse). Un plan qui, sur plus de quinze ans, dessine les contours des projets et programmes économiques et sociaux.
La pose de la première pierre de l’université du Sine Saloum est programmée dans les semaines à venir. Volontariste, le Pse a acquis le soutien des partenaires au développement lors du Groupe consultatif tenu à Paris en février 2014.
Le président Macky Sall y consacre beaucoup d’énergie et de temps, en raison du fait que ce plan dessine les contours et pose les jalons pour un Sénégal émergent à moyen terme. Sur ce chemin, le président Macky Sall est convaincu qu’il faut réaliser l’autosuffisance en riz, qui permettra d’accomplir d’importantes économies de devises sur la facture d’importation actuellement très salée. Le Pse ambitionne aussi de booster l’agriculture et permettre la création de milliers d’emplois, par le biais des Domaines agricoles communautaires (Dac).
Durant les deux prochaines années, le rythme des réalisations seront certainement accéléré. Le président Macky Sall a, à cœur, de permettre aux Sénégalais de juger son action par les actes de développement qu’il aura posés dans les chantiers physiques mais aussi sur le plan de la bonne gouvernance, de la reddition des comptes et de la lutte contre la gabegie.
Un pays pauvre ne peut se permettre le luxe de dilapider les fonds publics, pendant que des milliers de Sénégalais sont en quête de mieux vivre. C’est tout le pari et le fondement du Plan Sénégal émergent.