Sud QUOTIDIEN : LA UNE DE CE MERCREDI

MAME LESS CAMARA, JOURNALISTE, ANALYSTE POLITIQUE : «Il n’y a pas de rabiot dans un mandat démocratique»
Le débat sur la réduction du mandat du président de la République de sept à cinq occupe le devant de l’actualité politique sénégalaise. si Moustapha cissé lô et Jean Paul dias sont les plus constants dans la défense d’un septennat, nonobstant la volonté solennellement exprimée, répétée et réaffirmée de Macky sall, la sortie du ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l'Aménagement du territoire, porte-Parole du Gouvernement, oumar youm, lui donne plus de tonus. si le dédit semble très peu probable, l’APR, avec la bénédiction de son président Macky sall, n’écarterait pas l’idée de battre campagne pour le NoN. une hypothèse qui serait sans conséquences, selon Mame less camara. dans un entretien accordé à sud Quotidien, le journaliste, formateur, analyste politique, est formel. «il n’y a pas de rabiot dans un mandat démocratique», déclare-t-il, en précisant que «la réduction du mandat est un problème d’honneur» auquel le chef de l’etat est contraint de se plier, s’il ne veut pas ruiner ses chances de second mandat
MISE EN OEUVRE DES PROJETS DU PSE : Macky Sall tend la main au secteur privé
Le président de la République Macky Sall a réitéré son appel au secteur privé à s’impliquer dans la mise en oeuvre des différents projets du plan Sénégal Emergent (Pse). Pour lui, sans l’accompagnement des investisseurs privés, il serait difficile d’atteindre les objectifs du Pse. Il intervenait hier, mardi 7 avril, lors de la réunion de partage des résultats du Pse au centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio.
PRATIQUES MYSTIQUES ET RELIGION AU SENEGAL : A l’origine, la pauvreté et le besoin de s’enrichir
Comme le dit l’adage, «chez tout africain, il y a un fond de paganisme». La société Sénégalaise, malgré sa profonde religiosité, reste attachée à des pratiques païennes et animistes qui de plus en plus prennent des proportions inquiétantes. Dans la vie de tous les jours, au foyer comme à l’école et au bureau, dans tous les domaines à tous les niveaux, les gens s’adonnent beaucoup aux pratiques mystiques. Le poids de la pauvreté et le besoin de s’enrichir sont à l’origine de cette situation. Du moins, c’est le constat fait par le sociologue Djiby Diakhaté
CRISE DANS LE SYSTEME EDUCATIF : Qui sauvera l’école ?
L’avenir des milliers d’élèves dépend désormais d’une équation, le protocole d’accords « réalistes et réalisables », qui oppose les syndicats d’enseignants et les autorités du secteur de l’éducation nationale avec son lot de conséquences : pas de cours. La situation est telle qu’un point de non-retour s’annonce sous les cieux au regard des dates retenues pour les examens et la persistance des grèves menées par les enseignants au point de se poser la question de savoir : Qui sauvera l’école sénégalaise ? L’Etat tout comme les syndicats d’enseignants se rejettent en permanence la balle de la responsabilité dans le pourrissement de la situation où les élèves sont les principales victimes. La tutelle parle d’une volonté d’un retour à la normal pendant que les enseignants indexent leur inertie face à leurs revendications. Par conséquent, la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants (Fenapes) et le Comité national de dialogue sociale, section Education et Formation, parlent respectivement d’une amnistie et de la conjugaison des efforts pour sauver l’école.
REFECTION - DU STADE ASSANE DIOUF : Lamine Diack rappelle à Macky sa promesse
Qui se souvient de cette promesse de Macky sall dans l’entre-deux-tours de restituer à la jeunesse sénégalaise, particulièrement celle de Rebeuss, le stade Assane diouf, que Me Wade avait fini de démolir pour y ériger son projet Kawsara ? lamine diack l’a rappelé à nouveau au président de la République qui peine déjà à respecter les 1% du budget national, qu’il avait encore promis au mouvement sportif et au cNoss, toujours dans l’entre-deux-tours.