VIDEO PLUS DE 100 ENFANTS CIRCONCIS CE WEEK-END A GUEDIAWAYE
2EME EDITION DE L’EVENEMENT ‘’ CIRCONCISION, CONTES ET PAROLES’’
«Cent (100) enfants vulnérables musulmans et chrétiens issus de la banlieue plus précisément du département de Guédiawaye seront circoncis le week-end prochain et nous en serons à notre deuxième édition.» Mohamed Diagne, coordonnateur de l’association «Les Initiateurs de Guédiawaye», qui a tenu ce propos a indiqué que pour cette année, le thème retenu, c’est «Circoncision et religion».
Cette association, qui est une émanation de larges concertations entre acteurs évoluant dans la ville de Guédiawaye, a pour objectif de sensibiliser, d’informer et de promouvoir les droits fondamentaux des enfants et principalement de ceux qui sont vulnérables ou dépendants. «L‘enfant est placé au cœur de nos actions, il est notre priorité. Notre ambition est de contribuer à la formation d’une jeunesse solide, éduquée à l’excellence et chargée d’espoir. C’est dans la mise en œuvre de cette mission et de ces objectifs que Lig a choisi de favoriser la circoncision de ces enfants vulnérables ou dépendants. Et l’âge est compris entre 7 et 14 ans. L’année dernière, un gros gaillard a été circoncis et le lendemain, sa femme a accouché d’un joli enfant. Guédiawaye est une cité qui compte beaucoup de familles démunies sans revenus ou avec des revenus très faibles. Dès lors, de nombreux enfants y sont exposés à la pauvreté, au déficit de soins de santé, aux difficultés scolaires en somme aux problèmes d’encadrement et de formation», a indiqué Mohamed Diagne.
Pour lui, la circoncision est un moment important d’éducation et de formation dans la société sénégalaise. Or, celles-ci ne sont pas toujours, dans la situation actuelle, à la portée des familles. Et cet événement sera adossé à une réflexion sur le sens de la circoncision et sur l’évolution de cette pratique dans notre histoire. C’est le sens de l’intitulé : «Circoncision et religion». Et la généralisation du processus d’acculturation tend à réduire, voire effacer les spécificités culturelles en imposant partout l’assimilation aux modèles occidentaux, a ajouté Diagne. Tout en précisant que pour cet événement, plus de 20 infirmiers ont été mobilisés.