MALICK NDIAYE ET CIE MARCHENT À LA PLACE DE L’OBÉLISQUE LUNDI
Absence de dialogue, promotion de la paix et des valeurs
Le Comité d’initiative des intellectuels du Sénégal dénonce un manque de dialogue social dans le pays. Le Professeur Malick Ndiaye et Cie appellent à un «rassemblement citoyen et républicain pour le dialogue et l’écoute, la solidarité et la cohésion» lundi, à la Place de l’Obélisque.
Le Comité d’initiative des intellectuels du Sénégal (Ciis) dénonce l’absence de dialogue à tous les niveaux sous le régime de Macky Sall. Malick Ndiaye et Cie entendent le faire savoir lundi, par une marche, à la Place de l’Obélisque. Ils plaident pour un «rassemblement citoyen et républicain pour le dialogue et l’écoute, la solidarité et la cohésion».
Le Ciis considère que la paix civile et la tranquillité publique sont «menacées» et demande, en conséquence, la «restauration» du dialogue entre les différents groupes parlementaires à l’Assemblée nationale pour une «meilleure prise en charge des questions d’intérêt commun».
En conférence de presse hier au siège du M23, l’ancien conseiller du président de la République et ses camarades rappellent qu’une année scolaire apaisée passe «forcément par un dialogue sincère» entre les syndicalistes et l’Etat. Et ce dialogue, soutiennent-ils, doit inclure la question des inondations, des marchands ambulants, des fonctionnaires des collectivités locales, du monde rural. «Les différents acteurs doivent promouvoir en actes et paroles ce dialogue citoyen substantiel qui est la voie de la cohésion et de la stabilité du pays», recommandent-ils.
Malick Ndiaye constate que les «structures mises en place par l’Etat telles que le Haut conseil du dialogue social ont échoué», alors que son camarade Insa Diallo ne trouve pas que la présidente de cette institution soit la personne la mieux indiquée pour conduire cette mission.
«Quand Innonce Ntap Ndiaye était ministre de la Fonction publique, elle opposait les syndicats d’enseignants entre eux. Je doute de ses capacités de promouvoir un dialogue constructif», a-t-il précisé.
Pour garantir la stabilité et la paix sociale, le Ciis demande le «retour aux valeurs anciennes, c’est-à-dire aux lois non écrites plutôt que les lois héritées des Toubabs».