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24 avril 2025
HALIMA GADJI RETOURNE À L'ÉCRAN
La chaine cryptée française Canal+ a lancé une nouvelle série intitulée : ‘’Le Futur est à nous’’ qui sera diffusée à partir de lundi, marquant ainsi le retour sur le petit écran de l’actrice principale, la Sénégalaise Halima Gadji
La chaine cryptée française Canal+ a lancé une nouvelle série intitulée : ‘’Le Futur est à nous’’ qui sera diffusée à partir de lundi, marquant ainsi le retour sur le petit écran de l’actrice principale, la Sénégalaise Halima Gadji.
‘’C’est le grand retour, une nouvelle production, un nouveau personnage. C’est grâce à Samantha Biffot (la productrice) et à mon art qui m’a amenée ici’’, a déclaré l’actrice, vendredi, lors d’une projection, en avant première, devant un public de trois épisodes de cette série à la salle Canal Olympia Téranga.
Dans cette nouvelle série, Halima Gadji interprète le rôle de Aby Ndiaye Konan, une journaliste sénégalaise, partie à Abidjan (Côte d’Ivoire) avec son époux Henri Konan (l’Ivoirien Mahoula Kane, assassiné à leur arrivée) et son fils Milel Konan.
Cette série qui relate l’histoire de trois familles met en scène 15 acteurs principaux venant du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.
‘’C’est une très belle expérience vécue et un challenge bien relevé’’, a raconté Halima Gadji.
‘’J’ai commencé les tournages avec beaucoup d’enthousiasme, d’amour, avec une très belle équipe panafricaine de production composée que de jeunes, une équipe panafricaine des acteurs formidables et c’est la première fois que je joue avec des acteurs étrangers hors de chez moi’’, a-t-elle expliqué.
L’actrice a été revelée au grand public avec la série sénégalaise ‘’Maitresse d’un homme marié’’ de la Maison de production ‘’Marodi Tv’’, dans laquelle, elle a interprété le rôle de Marième Dial.
La nouvelle série ‘’originale’’ de la chaine française ‘’Le Futur est à nous’’ sera diffusée pour la première fois quotidiennement du lundi au vendredi, selon le nouveau directeur général de Canal+ Sénégal, Cheikh Ahmadou Bamba Sarr.
‘’C’est de la responsabilité de tout un chacun de travailler à ce que les artistes puissent y vivre, des investisseurs comme nous puissent continuer à investir dans cet écosystème de sorte que tout le monde puisse s’y retrouver et en bénéficier’’, a-t-il estimé.
Cette série ‘’Le futur est à nous’’ créée en 2019 regroupe 15 acteurs principaux, 40 personnages secondaires et plus de 1000 figurants. Elle a été entièrement tournée en Côte d’Ivoire.
Selon sa productrice Samantha Biffot, 60 épisodes ont été tournées pour cette première saison, 120 épisodes seront tournés en 2023 et 260 sont prévues à l’horizon 2025.
PA Béatrice Soulé
IL FAUT SAUVER L'ÎLE DE GORÉE ET SES HABITANTS
Délabrement, projets avortés, absence d’entretien, silence des autorités, l’île symbole au large de Dakar doit sans attendre faire l’objet d’une attention particulière du gouvernement sénégalais et de l’Unesco
Jeune Afrique |
Béatrice Soulé |
Publication 03/09/2022
L’île de Gorée, il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup l’aimer pour pouvoir la supporter.
Ou plutôt pour supporter la maltraitance dont elle est victime et dont sont victimes ceux qui l’aiment .
Aujourd’hui plus que jamais, elle a besoin de notre soutien.
Gorée n’est pas seulement « l’île aux esclaves » visitée aux heures chaudes par les touristes.
Gorée, c’est une île à nulle autre pareille, habitée par une population joyeuse et solidaire, une véritable communauté, où l’abbé de la paroisse catholique et l’imam organisent prières et randonnées communes, où le vivre ensemble est une réalité, où toubabs et locaux se retrouvent délicieusement dans l’eau le matin avant l’arrivée des chaloupes, s’invitent à l’improviste pour déjeuner, dîner, boire un thé, se soutiennent et s’entraident.
Éléphant blanc
Gorée, c’est une île à l’architecture métissée d’une beauté inouïe ; mais c’est aussi une île qui tombe en ruine en raison de l’incurie d’un gouvernement qui semble ne pas compter dans son vocabulaire le mot « patrimoine » et de l’Unesco, qui n’a peut-être pas conscience de son abandon. L’Unesco, qui préfère soutenir un éléphant blanc, le Mémorial de Gorée, déjà en construction… à Dakar ! Alors que le seul mémorial de Gorée, c’est Gorée !
L’Unesco encore, qui laisse le gouvernement attribuer l’un des plus beaux bâtiments de l’île, l’Université des Mutants, aux initiateurs de ce mémorial. Depuis cette attribution, ce lieu sublime abandonné à des squatteurs est dans un tel état de décomposition qu’il n’a plus ni portes ni fenêtres et que ses escaliers se sont écroulés.
Et s’il ne s’agissait que de cette maison là…
L’île regorge de bâtiments splendides appartenant au ministère de la Culture et à l’État sénégalais, qui les abandonnent au même sort. Parmi eux, une merveille absolue, l’ancien Palais du gouverneur, pour lequel j’ai vu naître depuis quarante ans nombre de projets toujours démesurés, toujours inaboutis.
Que faire ?
En 2013 , il y presque dix ans maintenant, tout ce que Gorée comptait de personnes concernées par leur île a tenté de créer un mouvement citoyen et de lancer un appel intitulé « Sauvons Gorée », soulignant l’urgence d’agir non seulement pour sauver le patrimoine architectural de l’île, mais aussi pour offrir à sa population des conditions de vie décentes.
ABDOULAYE BATHILY NOMMÉ ÉMISSAIRE DE L'ONU EN LIBYE
L'ancien ministre sénégalais a précédemment été représentant de l'ONU en Afrique centrale, conseiller spécial du secrétaire général pour Madagascar ou encore représentant spécial adjoint pour la mission de l'ONU au Mali
Après des mois de vacance du poste, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a nommé le diplomate sénégalais Abdoulaye Bathily émissaire de l'ONU en Libye où deux gouvernements se disputent le pouvoir, ont annoncé ses services vendredi.
L'ancien ministre sénégalais a précédemment été représentant de l'ONU en Afrique centrale, conseiller spécial du secrétaire général pour Madagascar ou encore représentant spécial adjoint pour la mission de l'ONU au Mali.
Son prédécesseur, le Slovaque Jan Kubis, avait abruptement démissionné en novembre dernier. Depuis le poste était vacant, le Conseil de sécurité, dont l'aval est nécessaire, ayant rejeté plusieurs propositions du secrétaire général.
Il y a quelques jours, des sources diplomatiques avaient indiqué à l'AFP que les membres du Conseil étaient désormais d'accord sur le nom d'Abdoulaye Bathily. Le gouvernement de Tripoli avait en revanche indiqué ses "réserves".
La nomination d'un nouvel émissaire était particulièrement attendue alors que l'ONU est en première ligne pour organiser une médiation entre les deux parties pour parvenir à un cadre constitutionnel permettant la tenue d'élections et que de nouvelles violences ont secoué Tripoli fin juillet.
En raison de la vacance du poste, depuis l'automne, la mission politique de l'ONU (Manul) n'est renouvelée que pour des périodes de quelques mois, la Russie réclamant un nouvel émissaire avant un renouvellement plus long. Le dernier renouvellement a eu lieu en juillet pour trois mois, jusqu'au 31 octobre.
Deux gouvernements se disputent le pouvoir dans le pays pétrolier plongé dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011: l'un est basé à Tripoli (ouest) et dirigé par Abdelhamid Dbeibah depuis début 2021, et un autre conduit depuis mars dernier par Fathi Bachagha et soutenu par le camp du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est.
LE KHALIFA PERDU DE DAKAR
2024 pourrait être le terminus pour l'ex-maire dakarois. Si ça ne passe pas, l’héritier du socialisme pourrait définitivement mettre un terme à son rêve présidentiel. Surtout si quelqu’un comme Ousmane Sonko parvient à succéder à Macky Sall au pouvoir
Né en 1956, Khalifa Ababacar Sall aura 68 ans en 2024 et ça pourrait être sa dernière chance de réaliser son ambition présidentielle, si plus jeune que lui arrive à succéder au président de la République Macky Sall.
2024 pour Khalifa Ababacar Sall, ça pourrait être le terminus. Si ça ne passe pas, l’héritier du socialisme pourrait définitivement mettre un terme à son rêve présidentiel. Surtout si quelqu’un comme Ousmane Sonko arrive à succéder à Macky Sall au pouvoir. D’où les mille et une interrogations sur sa posture en direction de la prochaine élection présidentielle. Va-t-il être candidat comme il l’a déjà annoncé ? Va-t-il soutenir la candidature d’Ousmane Sonko, présenté comme le candidat le mieux placé de l’opposition ? A-t-il une botte secrète pour arriver à supplanter les favoris de l’opposition comme Sonko ? Autant de questions qui devraient hanter le leader de Taxawu Senegal sur la route de 2024.
Contrairement à Ousmane Sonko qui a très tôt coupé court à toutes les discussions en annonçant de manière solennelle et sans équivoque sa candidature pour 2024 et une tournée nationale, indépendamment des états d’âme de ses camarades de la coalition Yewwi Askan Wi, Khalifa Sall, lui, n’a toujours pas dévoilé sa stratégie pour engager la bataille de 2024. La seule chose qu’il a eu jusque-là à assumer, c’est qu’il sera candidat. Et c’était bien avant les élections locales, au cours d’une interview avec RFI et France 24, sur demande des journalistes. A la question de savoir s’il souhaite se présenter en 2024, il avait répondu : ‘’Inch’Allah ! Je serai candidat en 2024. Notre coalition, qui est la coalition de l’espoir, a décidé d’aller ensemble pour les élections locales ; elle a décidé d’aller ensemble pour les élections législatives ; mais pour la Présidentielle, c’est la pluralité qui est préconisée. Tous les candidats se battront et le mieux placé dans Yewwi aura le soutien de tout le monde au deuxième tour…’’
La question qui se pose est surtout de savoir quelles sont les chances de Khalifa de passer au second tour ? Sur la liste des potentiels vainqueurs pour 2024, l’ancien maire de Dakar est rarement, pour ne pas dire jamais, cité. En fait, entre 2017 et 2022, le socialiste a perdu beaucoup de terrain. Même la capitale qui lui semblait totalement acquise a basculé au profit de Barth qui reste officiellement son lieutenant et de Sonko qui est un allié et concurrent direct. Quelques chiffres qui illustrent la perte de contrôle de Dakar.
Aux élections législatives de 2017 auxquelles il était tête de liste nationale de la coalition Taxawu Senegal, certes il était en prison mais cela n’était pas la seule explication à la défaite de sa liste dans le département de Dakar, malgré le soutien de la quasi-totalité des leaders de l’opposition (Idrissa Seck était encore dans l’opposition et avait soutenu la liste de Taxawu). A la Présidentielle de 2019, malgré son soutien à Idrissa Seck, le patron de Rewmi n’avait pas gagné la capitale. Il avait perdu devant Macky Sall qui était arrivé largement en tête avec 212 355 voix soit 46,85 % des suffrages, loin derrière suivait le candidat de Khalifa Sall (Idrissa Seck : 115 612 soit 25,51 %). Déjà, Ousmane Sonko, qui faisait son baptême du feu avait fait une grande percée avec plus de 100 000 voix. Il n’avait ni le soutien de Barth ni celui de Khalifa.
Depuis, il a démontré que Dakar n’est plus le ‘’royaume’’ de Khalifa. Barthélemy Dias, qui semble l’avoir assez tôt compris, aura tout fait pour avoir son soutien pour les élections successives. Quand Khalifa était accusé d’hésiter entre Barth et Soham, Sonko avait pour sa part très tôt montré qu’il roulait pour l’actuel maire de Dakar. Récemment, à l’étape des candidatures pour les Législatives, quand Khalifa peinait à convaincre Barth de lâcher du lest pour se conformer à la parité, c’est Sonko qui est monté au créneau pour lui faire entendre raison. En des termes peu avenants, il intimait à un Barth méconnaissable : ‘’Je ne suis pas en train de te consulter parce que tu n’es pas un leader…’’ Et l’affaire fut réglée de l’avis même du président de Pastef/Les patriotes. Par-là, Ousmane Sonko avait prouvé qu’il avait non seulement pris à Khalifa des électeurs, mais aussi des lieutenants ambitieux, conscients qu’ils n’arriveraient pas à leurs fins sans le soutien du jeune leader politique.
Sans être assuré de s’imposer à Dakar, dépourvu d’ancrage solide à l’intérieur du pays, l’ancien maire de Dakar a peu de chance de s’imposer en 2024 sans le soutien d’Ousmane Sonko. À moins que ce dernier ne soit donc écarté de la course à cause de l’affaire Adji Sarr, M. Sall a peu de chance de s’imposer lors des prochaines échéances.
L’autre option qui s’offre à lui pour maximiser ses chances et qui ne surprendrait pas certains acteurs, c’est qu’il soit le cheval de Troie du président Macky Sall, dont le rêve supposé ou réel d’un troisième mandat pourrait s’envoler avec les dernières élections locales et législatives.
LA TELESCOPIE DES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE
L’Ong Partners west Africa a organisé hier à Dakar un atelier de partage des résultats de recherche portant sur les Violences basées sur le genre (Vbg). Il ressort de cette analyse que plusieurs facteurs motivent ces violences
L’Ong Partners west Africa a organisé hier à Dakar un atelier de partage des résultats de recherche portant sur les Violences basées sur le genre (Vbg). Il ressort de cette analyse que plusieurs facteurs motivent ces violences, il s’agit du problème de l’accueil, de l’orientation, des ressources humaines aptes entre autres.
Le thème de l’atelier portait sur : « promouvoir une police centrée sur les survivants des Vbg en Afrique de l’ouest ». Cette volonté découle du fait selon le professeur Adjaratou Wakha Aidara que le secteur de la justice mais aussi le secteur de la sécurité a un rôle majeur à jouer dans la prévention. Mais également dans la lutte contre toute forme de violence à l’égard des femmes, des enfants mais aussi de beaucoup de personnes. Parce que les données des Nations Unies ont montré que les violences faites aux femmes et aux enfants ont couté 1500 milliards à travers le monde. Egalement seules 40% des victimes de ces violences vont vers les services dédiés à savoir les services de la police et les services sociaux. Et parmi ces 40% qui se signalent à leurs cousins ou proches 1 sur 10 cas c’est-à-dire moins de 15% en général, vont vers le secteur de la police.
La directrice de l’Ong Patners Afrique au Sénégal estime sous ce rapport que « ce qui est vraiment alarmant. Puisque normalement, la police devrait être l’un des premiers lieux mais également les organisations de la société civile, les services sociaux qui sont dédiés. Donc malgré le travail abattu par les organisations de la société civile, les lois et les dispositions prises par les Etats mais aussi les institutions régionales, il y a un vrai gap. Plus de 60% au fond, n’arrivent pas à être identifier à cause de la victimisation, de la stigmatisation mais aussi par peur d’aller vers ces structures pour diverses régions ».
SEPTEMBRE MANDINGUE, L'IMPLICATION DE MINISTERE DE LA JEUNESSE SOLLICITÉE
Le coordonnateur du centre conseil pour adolescents (CCC) de Mbour, Mbacké Diouf, invite le ministère de la Jeunesse à s’impliquer dans l’organisation du ‘’Septembre mandingue’’, une manifestation qui, selon lui, mobilise beaucoup de jeunes
Le coordonnateur du centre conseil pour adolescents (CCC) de Mbour, Mbacké Diouf, invite le ministère de la Jeunesse à s’impliquer dans l’organisation du ‘’Septembre mandingue’’, une manifestation qui, selon lui, mobilise beaucoup de jeunes qu’il faut encadrer.
Le "Septembre mandingue’’ mobilise plus de jeunes que d’adultes’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS, rappelant que compte tenu de cet état de fait, sa position a toujours été de dire que ‘’le ministère de la Jeunesse devait s’impliquer’’ dans l’organisation de cet évènement,.
La communauté mandingue, qui organisait durant chaque mois de septembre des circoncisions et la sortie du Kankourang (génie protecteur), a choisi désormais de célébrer ses traditions, à travers le ‘’septembre mandingue’’.
Un évènement pendant lequel une série d’activités sont déroulées, justifiant ainsi la nécessité d’un encadrement des jeunes s’impose.
‘’Il y a les nuits blanches, le suivi des kankourang tout le week-end. Il y a aussi l’occupation des plages. Ce sont des activités à encadrer, pour éviter que cela soit des moments de vulnérabilité pour les jeunes’’, a-t-il fait valoir.
Il a précisé que c’est dans ce sens que le CCA, partenaire de cet évènement culturel, a décidé d’appuyer la collectivité mandingue, à travers le projet ‘’Santé de la reproduction des adolescents et jeunes du Sénégal’’ (Sansas).
Cet appui va consister en l’organisation d’activités d’information et de prévention, et la distribution de préservatifs.
Mbacké Diouf dit avoir adopté une stratégie d’anticipation pour éviter des ruptures dans la distribution des préservatifs durant les grandes vacances.
Il rappelle qu’avant l’avènement de ce nouveau concept, sa structure avait lancé une campagne dite zéro grossesse liée aux grandes vacances scolaires.
Il a révélé que grâce aux différents programmes déroulés dans le département de Mbour, il a été noté une baisse considérable des cas de grossesses chez les jeunes filles, en comparaison avec la situation qui prévalait il y a une décennie.
FORMER DAVANTAGE POUR TIRER PROFIT DE TOUT LE POTENTIEL ÉNERGÉTIQUE AFRICAIN
La ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, a préconisé de mettre l’accent sur une formation des ressources humaines en insistant sur la spécialisation dans le but de permettre aux populations de bénéficier du potentiel énergétique africain
Diamniadio, 3 sept (APS) - La ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, a préconisé de mettre l’accent sur une formation des ressources humaines en insistant sur la spécialisation dans le but de permettre aux populations de bénéficier de tout le potentiel énergétique dont regorge l’Afrique.
’’Il faut, pour cela, tenir davantage compte de la complexité du secteur des hydrocarbures et de la nécessité de prendre en compte les changements climatiques, a-t-elle recommandé à la clôture vendredi, au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio, de la deuxième Conférence-exhibition ‘’MSGBC Gas, Oil and Power 2022’’.
Elle estime qu’’il serait paradoxal de disposer de tout ce potentiel et de ne pas l’utiliser pour donner de l’électricité à nos populations et surtout, industrialiser nos pays afin de donner le plein emploi à nos jeunes pétris de qualité’’.
La ministre considère qu’il est nécessaire pour les jeunes africains d’être formés davantage sur les métiers du pétrole et du gaz, pour une exploitation de ces ressources au profit des Africains.
‘’Nos besoins et nos objectifs de développement ne sont pas les mêmes que ceux des pays déjà industrialisés’’, a-t-elle fait remarquer.
Sophie Gladima estime qu’‘’il faut juste un peu plus d’audace, un peu plus d’initiatives pour y arriver’’. Selon elle, ‘’l’heure est donc venue pour nous Africains de prendre notre destin en main en étant plus solidaires et en parlant d’une seule voix pour défendre davantage nos intérêts’’.
Elle a rappelé qu’à l’ouverture des travaux, le chef de l’Etat a ‘’bien campé le débat’’, en mettant en avant la position claire du Sénégal et de l’Union africaine, sur la nécessité de donner de l’énergie aux 600 millions d’Africains, qui n’ont pas encore accès à l’électricité.
Sophie Gladima souligne que cette conférence-exhibition est ‘’une rencontre qui, en plus de la promotion du bassin sédimentaire que nous avons en commun, permet, en perspective de la COP 27 qui va se dérouler en Egypte, d’harmoniser nos positions afin de parler d’une seule voix, et mieux défendre ainsi les intérêts du continent’’.
Pour la prochaine conférence annuelle, le ministre a proposé de se retrouver l’année prochaine en Mauritanie, pour continuer à parler des défis énergétiques auxquels doit faire face le continent africain.
‘’Le futur du gaz naturel : La croissance à travers l’investissement stratégique et la règlementation’’ est le thème autour duquel ont porté les discussions, qui ont réuni pendant deux jours des ministres en charge du pétrole et du gaz de pays africains, des représentants d’organismes internationaux et des régulateurs de l’électricité.
POURQUOI BAMBA DIENG N’A PAS QUITTÉ MARSEILLE
Le Mercato a baissé ses rideaux en France jeudi dans la soirée. Annoncé à Nice dans les dernières heures du Mercato, Bamba Dieng va devoir revenir à Marseille. Il n’a pas satisfait les exigences de la visite médicale niçoise.
Le Mercato a baissé ses rideaux en France jeudi dans la soirée. Annoncé à Nice dans les dernières heures du Mercato, Bamba Dieng va devoir revenir à Marseille. Il n’a pas satisfait les exigences de la visite médicale niçoise.
Dans la journée de Bamba Dieng, on n’était plus à ça près. Après des dernières heures complètement hallucinantes, qui l’ont fait aller de Marseille à Lorient, puis à Leeds et finalement à Nice, l’international sénégalais devrait finalement rester dans la Cité phocéenne. Bamba Dieng était au centre d’entraînement de l’OGC Nice pour finaliser les détails du transfert. Un accord a été trouvé entre toutes les parties pour un transfert de Bamba Dieng à Nice contre 12 millions d’euros, plus des bonus. Mais à la dernière minute, transfert du sénégalais à Nice n’a pas eu lieu pour problème à la visite médicale.
Tudor aura besoin de tout le monde
En conséquence, Igor Tudor va devoir faire avec lui pour au moins les prochains mois de compétition, sachant que la Coupe du Monde pointera aussi le bout de son nez à partir de la mi-novembre. Avec, pour le moment, l’absence de vrai numéro neuf à l’OM, Bamba Dieng aura-t-il l’occasion de renverser la vapeur ? C’est bien entendu une question qui devrait se poser dans les prochaines semaines alors que le club phocéen va entamer un marathon de match à partir de l’entrée en lice contre Tottenham, mercredi prochaine, pour la Ligue des Champions. Igor Tudor aura besoin de tout le monde. Et même de Dieng.
LE SÉNÉGAL À LA CONQUÊTE DU TROPHÉE AFRICAIN AU MAROC
Les 9 et 10 septembre prochains, le Sénégal participera au concours « Bocuse d’or Africa 2022 ». Un tournoi des chefs gastronomes du continent qui se tiendra au Maroc.
Les 9 et 10 septembre prochains, le Sénégal participera au concours « Bocuse d’or Africa 2022 ». Un tournoi des chefs gastronomes du continent qui se tiendra au Maroc.
La gastronomie sénégalaise sera à l’honneur les 9 et 10 septembre prochains. Le prestigieux concours de Gastronomie « Bocuse d’Or Africa 2022 », qui regroupe 9 pays d’Afrique dont le Sénégal, sera en effet disputé au Maroc. Un concours qui va permettre de promouvoir la gastronomie et l’art culinaire sénégalais. Face à la presse, jeudi 1er septembre, la Team Sénégal a présenté son meilleur chef gastronome 2020, chef Mbaye Samb de l’hôtel Radisson Blu, lequel va représenter le Sénégal.
Il ne sera pas le seul, puisqu’il sera accompagné des deux meilleurs chefs pâtissiers 2020 qui représenteront fièrement les couleurs du Sénégal. « C’est un événement d’envergure, un événement mondial. Nous demandons à la presse et aux populations de leur apporter leur soutien total. Ce concours sera aussi une occasion pour mettre en valeur les produits locaux, les plats culturels et secrets culinaires du pays », a dit le président du concours « Bocuse d’or Sénégal », Youssoupha Diémé.
En réalité, le candidat sénégalais pour la rubrique gastronomie, qui sera accompagné par une dame, devra se pencher sur deux épreuves : la première est axée sur le poisson et la seconde sur l’agneau. Ce sont des thèmes imposés, mais pour la garniture, les candidats auront le libre choix. Seulement, il faut noter qu’ils devront impérativement utiliser les produits locaux de leurs pays respectifs.
Encadré par le Chef Sagbo, qui l’avait coaché pour remporter le « Bocuse d’or Sénégal », Chef Mbaye Samb, le candidat, qui va représenter le Sénégal, travaille au Radisson Blu de Dakar comme sous-chef de cuisine. Très confiante, la Team sénégalaise devra gagner ce concours continental pour aspirer frapper un coup à la « Coupe du monde de la gastronomie et de la pâtisserie » qui se tiendra les 22 et 23 janvier 2023 à Lyon (France).
AFFAIRE DOURA DIALLO, LA JUSTICE SE PRONONCE
Le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance (Tgi) de Kédougou, Baye Thiam, s’est prononcé sur l’affaire Doura Diallo, morte en couche au district sanitaire de Kédougou. Face à la presse, le chef du parquet parle de «forte négligence.
Le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance (Tgi) de Kédougou, Baye Thiam, s’est prononcé sur l’affaire Doura Diallo, morte en couche au district sanitaire de Kédougou. Face à la presse, le chef du parquet de la localité parle de « forte négligence médicale ».
Le Procureur près le Tribunal de grande instance (Tgi) de Kédougou est formel : « A l’analyse des faits de l’espèce, une forte négligence médicale ainsi qu’un manquement manifeste aux règles élémentaires de la médecine ont été relevés ». Lors d’un face-à-face avec la presse vendredi Baye Thiam s’est expliqué sur l’affaire Doura Diallo, décédée, ainsi que son nouveau-né, au district sanitaire de Kédougou. « D’abord, il ressort de la procédure que la patiente avait accouché par voie césarienne lors de sa dernière grossesse dans ce même district. Ce qui aurait dû dissuader le gynécologue, compte tenu de ses antécédents avérés, de la faire accoucher cette fois-ci par voie basse », a-t-il fait savoir. Ensuite, ajoute le magistrat, « la défunte, qui était diabétique, ne pouvait nullement supporter un accouchement par voie basse vu son poids qui était quasiment à 100 kg ».
Enfin, le procureur de Kédougou souligne qu’« il nous a été donné de constater que le fœtus pesait 4 kg 770 grammes et donc ne pouvait, sous quelque acrobatie utilisée, sortir par la voie basse ».
A cet effet, Baye Thiam dit avoir instruit le Commandant de Brigade de Kédougou d’appeler immédiatement tout le personnel médical qui était dans le bloc opératoire en commençant par le gynécologue pour les entendre et également convoquer le mari de la défunte pour prendre son audition.
« Eu égard à la gravité des faits et après les premiers interrogatoires, les personnes mises en cause sont arrêtées et placées en position de garde à vue pour homicide volontaire et complicité de ce chef, faits prévus et punis par les dispositions des articles 45-3, 46, 280 et 287 du Code pénal », a notamment souligné le Procureur.
Revenant, auparavant, sur les faits, qui se sont déroulés dans la nuit du 30 août 2022, aux environs de 22 h, il indique que, selon les premiers éléments de l’enquête, la femme s’était rendue à deux reprises au Centre de santé pour des visites prénatales.
« Sans pitié, ni sentiment »
« La sage-femme, trouvée sur place, lui a signifié qu’elle n’était pas encore à terme et qu’elle pouvait revenir le lendemain. C’est ainsi que, d’après toujours le maître des poursuites, dans la journée du 30 août 2022, la nommée Doura Diallo, a été admise au district sanitaire de Kédougou au service de la Maternité aux environs de 8h du matin accompagnée de son époux Malick Cissé alias ‘’Mor’’», a relaté le Procureur près le Tgi de Kédougou, face à la presse.
A l’en croire, la matrone, après l’avoir consultée et constatée un affleurement de la tête du bébé, a appelé le gynécologue. « Ce dernier, arrivé aux environs de 16 h, s’est présenté et a essayé d’accoucher la femme par voie basse jusqu’à faire sortir la tête mais les épaules du bébé, étant bloquées, peinaient à sortir du fait du volume et ce, contrairement à la volonté de son époux qui lui suppliait de faire une césarienne compte tenu de ses antécédents », a notamment regretté le chef du Parquet de Kédougou.
« C’est ainsi, regrette-t-il, sans pitié ni sentiment, qu’il a continué de manœuvrer sans même tenir compte de la fragilité du bébé. S’étant rendu compte qu’il était face à un obstacle imparable, il a décidé de procéder à une intervention chirurgicale, ce qui était trop tard car la situation était déjà devenue inextricable ».
Mais, d’après Baye Thiam, « le comble s’est produit une fois au bloc opératoire lorsque le gynécologue ainsi que l’anesthésiste ont délibérément décidé, sans même avoir préalablement consulté le mari de la défunte, de procéder à une hystérectomie, c’est-à-dire, une ablation totale de l’utérus. En outre, les manœuvres du gynécologue pour extraire le nouveau-né ont causé le décès de celui-ci ».
Il révèle, en outre, que « les déclarations spontanées des parties (personnel médical et le mari de la défunte) indiquaient que le fœtus à l’arrivée était vivant car le mari, présent à l’accouchement avait posé la question au médecin qui lui a confirmé effectivement qu’il respirait ».
Il regrette ainsi, des « manœuvres en cascade (qui) ont très certainement provoqué une rupture utérine qui a conduit immédiatement au décès de la mère suite à une hémorragie externe et un arrêt cardiaque selon le rapport du médecin-chef du district sanitaire de Kédougou transmis au Parquet le 31 août 2022 ».