LES ÉTUDIANTS DE L’UCAD SACRIFIÉS SUR L’AUTEL DE LA POLITIQUE ?
Depuis la fermeture de l’université en juin 2023 suite aux violentes émeutes qui avaient éclatés, les autorités universitaires ne cessent de jeter les étudiants de l’UCAD dans la gueule du loup à cause des décisions qu’elles prennent pour finir l'année.
Depuis la fermeture de l’université en juin 2023 suite aux violentes émeutes qui avaient éclatés, les autorités universitaires ne cessent de jeter les étudiants de l’UCAD dans la gueule du loup à cause des décisions qu’elles prennent dans le but de finir illico presto l’année académique 2022-2023 sans tenir en compte beaucoup de paramètres.
Les cours de remédiations du deuxième semestre de la faculté des lettres et sciences humaines qui sont organisés hors de l’enceinte du temple du savoir afin de boucler le deuxième semestre, est loin d’être logique vu que l’on a jamais vu un semestre qui dure un mois hors que dans le système LMD (licence-master-doctorat), chaque enseignant doit au moins faire 20H de cours avant la programmation d’un quelconque examen. Nul besoin d’être un expert de l’éducation pour savoir que les apprenants de l’UCAD sont envoyés au casse-pipe et en témoigneront les résultats.
Bien vrai que des dégâts matériels sont notés à l’UCAD mais cela n’est aucunement un frein pour empêcher aux étudiants de faire cours comme il convient. D’autant plus que les professeurs de la dite université ont plus d’une fois lancé un cri de cœur demandant au gouvernement d’ordonner son ouverture. La politique se cache-telle derrière cette fermeture ? Est-il judicieux de voir certaines facultés comme la Médecine ou encore l’Ecole Supérieur polytechnique (ESP) poursuivre correctement les cours alors que les autres n’ont pas cette prérogative ? L’université Cheikh Anta DIOP de Dakar, ouvrira peut-être ses portes après la présidentielle de février 2024.