ON NE PEUT PAS ETRE UN PARTI AU POUVOIR SANS CONTROLER DAKAR
Le jackpot en vaut la chandelle ! Plus qu’un grenier de sièges pour l’Assemblée, Dakar est aussi politiquement convoitée du point de vue symbolique. Inutile donc de dire que c’est au cœur de cette capitale que vont se jouer les plus intenses joutes...
Le jackpot en vaut la chandelle ! Plus qu’un grenier de sièges pour l’Assemblée, Dakar est aussi politiquement convoitée du point de vue symbolique. Inutile donc de dire que c’est au cœur de cette capitale que vont se jouer les plus intenses joutes de ces Législatives anticipées. Mieux, le caractère quasi exceptionnel du contexte préfigure à lui seul la force de l’enjeu. Autrement dit, un parti présidentiel décidé à laver l’affront face à d’anciens alliés qu’il considère avoir conduit jusqu’à destination, avant d’être «trahi» en tant que locomotive électorale de Yewwi askan wi. Sur ce, les esprits sont évidemment braqués sur Khalifa Sall et ses camarades dont le plus ciblé Barthélémy Dias.
Bien que frappé d’inéligibilité aux Législatives, le maire de Dakar est farouchement attendu sur le terrain par Abass Fall, patron de Pastef dans la capitale. «Ce qui est sûr, c’est que le Pastef va reprendre Dakar. On connait d’ailleurs le rôle que nous y avons joué lors des précédentes élections. Rien que pour la Présidentielle, nous avons remporté 280 000 voix. Surtout qu’on ne peut pas être un parti au pouvoir sans contrôler Dakar. Parce que qui gagne Dakar gagne le Sénégal», avait juré le parlementaire au cours de l’émission «Banc public» sur Seneweb. C’est dire que pour quelqu’un qui rêvait de conduire la liste de Yewwi à Dakar aux dernières Locales, puis Législatives avant d’être écarté au profit de Barth’, l’heure de la revanche a sonné.