PASTEF APPELLE LES SENEGALAIS A PARTICIPER MASSIVEMENT AUX PROCHAINES LEGISLATIVES
Le parti au pouvoir, PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) a réagi hier, vendredi 13 septembre, à la dissolution de l’Assemblée nationale actée la veille par le président de la République, Bassirou Diomaye Fay
Le parti au pouvoir, PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) a réagi hier, vendredi 13 septembre, à la dissolution de l’Assemblée nationale actée la veille par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Dans un communiqué rendu public, le bureau politique de Pastef a qualifié cette dissolution de l’unique chambre législative du Sénégal qui incarne également la deuxième institution de la République « de victoire d’étape ». En effet, estimant que « la mère des batailles, c'est d'apporter les solutions durables aux problèmes économiques, sociaux, environnementaux et culturels qui entravent le développement du Sénégal», le bureau politique de Pastef précise que l'Assemblée nationale ne saurait être un servile instrument de jouissance du pouvoir ou un outil d'obstruction et de blocage des aspirations populaires. « La décision présidentielle sonne comme un coup d'arrêt aux tentatives de sabotage institutionnel de la majorité parlementaire. Il revient désormais au peuple souverain de conforter le Président de la République en lui donnant les moyens législatifs pour concrétiser la promesse de transformation systémique du Sénégal » a-t-il martelé dans ce document.
Par ailleurs, soulignant que le triomphe du 24 mars 2024 n'est qu'une victoire d'étape et que la mère des batailles, c'est d'apporter les solutions durables aux problèmes économiques, sociaux environnementaux et culturels qui entravent le développement du Sénégal, le bureau politique de Pastef appelle les citoyens sénégalais à participer massivement aux élections législatives pour conférer à la future Assemblée nationale toute la légitimité et la représentativité nécessaires. « La reprise en main par le peuple de son pouvoir législatif qu'il pourra confier, sous son contrôle vigilant, à des représentants dignes de confiance et soucieux de l'intérêt général, est une étape nécessaire pour la réalisation d'un Sénégal souverain, juste et prospère », a-t-il rappelé.