SONKO EN COLERE DETERRE LE «GATSA-GATSA»…DENONCE UN ETAT FAIBLE ET APPELLE A L’ASSAUT DE DIAS A DAKAR
La dernière semaine de campagne des législatives entamée ce lundi a pris soudainement un virage violent. Une nouvelle violence a été notée hier entre les coalitions de Pastef et Saam Sa Kaddu à StLouis.
La 3ème agression subie par Pastef hier à Saint-Louis après celle de Dakar et Koungheul a provoqué une grande colère de la tête de liste de Pastef Ousmane Sonko. Ce dernier a décidé hier à Rufisque de déterrer « le gatsa-gatsa » pour répondre à la série de provocations qui viendraient de la coalition Saam Sa Kaddu dirigée par Barthélémy Dias. Ousmane Sonko a tout simplement dénoncé « un Etat faible » qui laisse prospérer la violence. Ce que Pastef ne saurait accepter et surtout qu’il sera question d’une riposte à la dimension de la provocation. Sonko a décidé de rester le restant de la campagne à Dakar dans le fief de Barthélémy Dias.
La dernière semaine de campagne des législatives entamée ce lundi a pris soudainement un virage violent. Une nouvelle violence a été notée hier entre les coalitions de Pastef et Saam Sa Kaddu à StLouis. Ousmane Sonko a révélé hier que des blessés graves ont été enregistrés dans les rangs de sa formation politique. Cette violence porte tout simplement l’empreinte de Barthélémy Dias. Alors hier à Rufisque, Ousmane Sonko a affiché sa colère, mais surtout a tenu à dénoncer la faiblesse de l’Etat qui laisse surtout Barthélémy Dias semer une sorte de terreur politique partout dans le pays sans que l’Etat ne réagisse vigoureusement. « A St-Louis des patriotes ont été gravement blessés à l’arme blanche par Barthélémy Dias et sa coalition. Ce pays a changé. J’ai le droit en tant que Premier ministre d’interpeller et de donner des ordres aux ministres de la Justice et de l’Intérieur. Je suis une autorité politique, et leur chef. Ils dépendent de moi, je peux leur demander de poursuivre une personne. Mais je n’ai pas appelé ces deux ministres en tant que Premier ministre, mais en tant que candidat de la coalition Pastef. J’ai appelé bien avant le ministre de l’Intérieur pour l’informer que Barthélémy Dias a acheté des armes, des grenades, des armes blanches pour uniquement attaquer le convoi de Pastef. J’ai aussi appelé le ministre de la Justice. Aucune réaction vigoureuse n’a été faite pour arrêter cette posture de Barthélémy Dias. Cela s’est traduit par 3 agressions de Pastef à Dakar, à Koungheul et à St-Louis ce lundi. C’est la faillite de l’Etat. Parce que c’est l’Etat qui doit garantir la sécurité de Pastef le plus grand parti du Sénégal » vitupère Ousmane Sonko devant une marée humaine à Rufisque.
Barthélémy Dias et Saam Sa Kaddu ne feront plus campagne, le « gatsa-gatsa » déterré.
Poursuivant la tête de liste de Pastef de noter que « Barthélémy Dias est impoli, tout comme son père. Pendant presque 15 ans, toutes les sources de violence de ce pays viennent de Barthélémy Dias. Cela va cesser. Le reste de la campagne, je vais le faire dans la zone de Vélingara pour terminer en beauté. Barthélémy Dias et Cie ne feront plus campagne dans ce pays. Le « gatsa-gatsa » n’est pas fini dans ce pays. Nous n’accepterons plus aucune violence contre un élément de Pastef. C’est quelle justice nous avons dans ce pays. J’ai interpellé le président de la République. Je ne vais plus accepter une telle situation, c’est fini, c’est fini. Nous répondrons par le « gatsa-gatsa ». Ils cherchent à nous faire réagir pour nous faire porter le chapeau de la violence au sein de l’opinion nationale et internationale. Pendant 10 ans d’opposition, nous avons toujours adopté une posture de non-violence, mais nous avons le droit à la résistance. Un Etat ne doit pas être faible. Ce qui se passe au Sénégal, personne n’osait le faire du temps de Senghor, de Diouf, de Me Wade et de Macky Sall. Un pays on le gouverne dans le droit et dans la discipline. Les insultes à longueur de journée contre Ousmane Sonko, c’est terminé dans ce pays ». Le leader de Pastef de donner rendez-vous à partir ce mardi à tous les pastéfiens de Dakar, de Guédiawaye, de Pikine, de Keur Massar et de Rufisque à Dakar pour le restant de la campagne. « Nous allons battre campagne jusqu’au fief de Barthélémy Dias à Baobab et dans tous Dakar pour lui démontrer qu’on va le battre sur le terrain et dimanche à travers les urnes » a-t-il conclu hier à Rufisque.