ARRESTATION D'ABDOULAYE DIONE, LES SYNDICATS DE LA SANTÉ DETERRENT LA HACHE DE GUERRE
Le Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social Sdt-3S en collaboration avec la fédération des syndicats de la santé, ont décidé de prendre le combat des agents de l’hôpital Le Dantec.
Le Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social Sdt-3S en collaboration avec la fédération des syndicats de la santé, ont décidé de prendre le combat des agents de l’hôpital Le Dantec. Face à la presse ce matin au siège de la Cnts, ils ont annoncé l’arrestation de leur collègue Abdoulaye Dione détenu actuellement à Rebeuss.
Cheikh Seck secrétaire général de la Sdt-3S a informé qu’« Abdoulaye Dione a été arrêté suite à une diffusion de l’image avec des commentaires du haut commandant de la gendarmerie, le général Moussa Fall ». « Cela fait 3 semaines que notre camarade est détenu à Rebeuss après plusieurs retours de parquet. Nous demandons qu’on le juge ou qu’on le libère ». Parce qu’ils ont été incapables de nous montrer une plainte. On nous a juste dit que c’est la police et la gendarmerie qui ont été offensées », a-t-il regretté.
Face à cette situation, les membres du collectif de Dantec, par la voix de Cheikh Seck, veulent que leur collègue soit entendu sur le fonds du dossier afin qu’il puisse bénéficier d’une liberté provisoire ou qu’il soit mis sous contrôle judiciaire ».
À son avis, il s’agit d’une « tentative d’intimidation ». « Ils veulent couper la tête pour empêcher les autres de parler. Mais nous n’allons pas nous taire. Parce que le dossier de Dantec c’est 4 points essentiels : d’abord la tentative d’intimidation, la reconstruction nébuleuse, la situation des malades et la situation du personnel composé par des contractuels et des prestataires », a martelé Cheikh Seck.
D’après ces derniers, le dossier de Dantec est un véritable scandale. « Depuis qu’on l’a démoli, personne n’a osé posé une première pierre. Les gens sont en train de souffrir. Parce que Dantec était un hôpital social. Et jusqu’à présent, il y a du personnel qui n’est pas encore déployé. Des coupures sur les salaires ont été effectuées. C’est pourquoi nous n’allons pas nous taire ».
Sous ce rapport, ils interpellent le président de la République. « Nous interpellons directement le président de la République pour qu’il règle ce problème. Dantec, c’est 500 prestataires et 400 contractuels. Nous sommes déterminés à mener la lutte jusqu’au bout », a dit Cheikh Seck.