CÉSARIENNES EN AFRIQUE
L'harmonisation des méthodes chirurgicales en question
Le Sénégal a abrité un atelier international de formation sur la base de données africaines en gynécologie-obstétrique. Il s’agissait, au cours de cette rencontre, d’harmoniser les méthodes chirurgicales de césarienne, d’hystérectomie vaginale et d’endoscopie. L’atelier a permis aussi aux spécialistes africains en gynécologie-obstétrique de confronter leurs pratiques chirurgicales et d’améliorer leurs compétences dans le domaine de la césarienne. « C’est pour cela que nous avons fait appel à des experts européens pour nous aider à améliorer nos compétences en gynécologie-obstétrique », a déclaré le Pr Philippe Marc Moreira, gynécologue-obstétricien à l’Ucad.
Les participants viennent des pays qui remplissent les critères des bases de données africaines sur la chirurgie. Il s’agit du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Mali, de la Guinée, du Burkina Faso, de la République centrafricaine et du Sénégal.
La rencontre est co-organisée par la Nouvelle académie européenne de chirurgie, la Société africaine de gynécologie-obstétrique et le Centre d’excellence pour la santé de la mère et de l’enfant de l’Université Cheikh Anta Diop.