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5 décembre 2024
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 29 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'As, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Stades, EnQuête, Libération, L'Observateur, Le Soleil
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Baadoolo - «L’Absa» la plus présente
L’autre Première Dame… le pion on dirait. Aawo yaangay xataraayu il parait. Niaarel daal todj na Faraycé. Quand Marie, la première, avait accompagné son mari, pour la première à Paris, la deuxième était «L’Absa» la plus présente. Et cette fois ci, elle était presque la seule présente, tellement elle a noyé le président lui-même. Tia sac bala… Ensuite tia lokho Macron ba... Bilaay Sénégalais moo sew. Beugg jaxase rek. Baadoolo tamit moo seytaané. Laf tiat waay. Kaar machallah. Ousmane xëpp na suuf si déjeuner bi.
Nouvelle transplantation rénale réussie Et de quatre pour l’Hôpital militaire de Ouakam
C’est une nouvelle prouesse. «L’Hôpital militaire de Ouakam (Hmo) a réalisé une 4e transplantation rénale ce samedi 27 juillet 2024», informe la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (Dirpa) sur son compte X. Elle précise que «l’équipe, exclusivement sénégalaise, était composée de membres du consortium Hmo-Dantec et d’un chirurgien vasculaire» et assure que «le couple donneurreceveur se porte bien». Une belle suite après la première opération réussie le 26 novembre 2023 et deux autres sous la direction du médecin colonel Mme Youhanidou Wane Dia.
Vague de migrants au Nicaragua et en Europe Birame Dah Abeid indexe «l’appauvrissement continu de la jeunesse»
Le principal opposant du régime de Ghazouani, Birame Dah Abeid, était l’invité du Grand jury de la Rfm, ce dimanche. A cette occasion, le candidat arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle, cité par Seneweb, révèle que «30 000 Mauritaniens ont quitté le pays cette année pour les États-Unis d’Amérique via le Nicaragua, sans compter les autres voies qui mènent à l’Europe». De façon générale, il a déploré la vague de départs de jeunes et ses tragédies. La dernière en date a été le drame de la semaine dernière, avec des dizaines de morts en mer. Pour lui, la jeunesse mauritanienne est frappée par «l’appauvrissement continu, le délabrement des services sociaux, le chômage galopant, l’injustice, les lois liberticides qui privent les jeunes de liberté et de parole», entre autres. Il a dénoncé l’accord entre l’Union européenne et la Mauritanie sur la migration, considérant que beaucoup de droits sont «violés». «La Mauritanie n’a pas à jouer au gardien des espoirs africains. Elle n’a pas à utiliser des méthodes hors la loi pour maintenir des gens de passage sur son sol ou les renvoyer dans leurs pays», a-t-il précisé.
Gestionnaire de l’Aibd Las a fait un chiffre d’affaires de 150 milliards de FCFA en 7 ans
6 ans après l’ouverture de l’Aéroport international Blaise-Diagne (Aibd), la société Limak-AibdSumma (Las), chargée de sa gestion a annoncé, vendredi, à l’Aps, avoir réalisé un chiffre d’affaires de 150 milliards de francs CFA depuis 2017. Son directeur général, Askin Demir a souligné qu’en 2022-2023, l’Aibd a été «le meilleur aéroport d’Afrique, avec un nombre croissant de passagers et de nouvelles destinations». L’entreprise turque souligne «un réseau comprenant 45 destinations et 28 compagnies de transport aérien», précisant que Las a «injecté plus de 255 milliards de francs CFA dans l’économie nationale depuis sa création» et un nombre de passagers enregistrés en 2023 à l’aéroport Blaise-Diagne qui s’élève à 2 942 594, soit une hausse de 12 % par rapport à celui de l’année précédente, selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), conclut M. Demir qui visitait le centre multimédia de l’Aps.
Keur Katim Diama dans le Nioro Le corps sans vie d’un cultivateur repêché d’un puits
Keur Katim Diama s’est réveillé, vendredi dernier, dans la douleur. Le corps sans vie d’un cultivateur a été repêché d’un puits de ce village situé dans la commune de Médina Sabakh, dans le département de Nioro du Rip, rapporte l’Aps qui cite une source sécuritaire. La victime, un quinquagénaire, avait été porté disparu depuis quelques jours et «ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales». Les éléments du Centre de secours et d’incendie de la Brigade des sapeurs-pompiers de Nioro du Rip ont pu extraire le corps qui était dans un état de décomposition et finalement autorisé l’acheminement de la dépouille vers le centre de santé du département. La Gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes de ce drame.
Construction de forage, des mosquées et centres de mémorisation du Coran - L’Organisation caritative internationale débloque 65 millions FCFA
L’Organisation caritative internationale (Ico) a annoncé le lancement de projets caritatifs d’une valeur de 4 millions de dirham émirati, soit plus de 65 millions FCFA au Sénégal à la suite de la visite d’une délégation conduite par Dr Khaled Al Khaja, secrétaire général de l’Ico, dans des villages et zones reculés. Les projets récemment annoncés comprennent le forage de 21 puits, la construction de 17 mosquées et la création de cinq centres de mémorisation du Coran. En outre, cinq complexes caritatifs intégrés, comprenant chacun un puits, une mosquée et un centre de mémorisation du Coran, seront construits. D’autres initiatives comprennent la distribution de la zakat, la fourniture de nourriture aux villages musulmans et la distribution d’exemplaires du Coran. Dr. Al Khaja a exprimé sa gratitude à l’ambassade des Émirats arabes unis au Sénégal pour son soutien, assurant le succès de leur mission dans le cadre des efforts humanitaires plus larges des Émirats arabes unis.
Thiaroye 44 - Sonko «massacre» la France
Ousmane Sonko ne lâche pas Paris. Quelques jours après le séjour du Président Bassirou Diomaye Faye, sur invitation de Macron, il s’en est pris à la France. Sauf que sur son post sur Facebook, il a bien signé «Président de Pastef-Les-Patriotes» et non Premier ministre. «Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé ! D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur ‘’reconnaissance’’ à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette ‘’mort pour la France’’», a-t-il écrit. Alors, il s’étonne : «Pourquoi cette subite ‘’prise de conscience’’ alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?»
LES NOUVELLES MESURES DU MCTN
La Direction de la communication du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) a appelé les médias sénégalais à savoir les éditeurs de presse écrite et audiovisuel à se conformer à la réglementation en vigueur.
iGFM - (Dakar) La Direction de la communication du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) a appelé les médias sénégalais à savoir les éditeurs de presse écrite et audiovisuel à se conformer à la réglementation en vigueur.
Le directeur souligne que le délai de rigueur pour le dépôt légal de déclaration de parution des entreprises de presse est fixé au plus tard le 29 juillet 2024 et à défaut, des sanctions seront appliqués.
« Il a été noté que sur 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique et 17 de celle digitale, une absence parfois de déclaration de parution et un non-respect du dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la Loi 2017-27 du 1er juillet 2017 portant Code de la presse », relève-t-on dans un communiqué de la Direction de la communication adressé aux entreprises de presse écrite.
Ainsi, poursuit le directeur de la communication, « il est demandé à tous éditeurs de presse écrite ou digitale de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 juillet 2024, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi ».
Pour les entreprises audiovisuelles :
Concernant les éditeurs et distributeurs, l’article 94 du code de la presse stipule que : « l’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le Ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code », rapporte la note.
LE DÉMARRAGE DU JO ET DIVERS AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE PRESSE DU WEEK-END
Les quotidiens de ce week-end abordent des sujets très variés, qui vont de la fiscalité des entreprises à la participation de citoyens sénégalais à l’organisation des Jeux olympiques (JO) Paris 2024.
Dakar, 27 juil (APS) – Pour leur livraison de ce week-end, les quotidiens abordent des sujets très variés, qui vont de la fiscalité des entreprises à la participation de citoyens sénégalais à l’organisation des Jeux olympiques (JO) Paris 2024.
‘’La fermeture annoncée de la société Premier Bet Sénégal est une illustration de la situation critique des entreprises au Sénégal, qui sont asphyxiées par la pression fiscale’’, affirme L’Observateur.
‘’La fiscalité ne doit pas être un frein pour l’épanouissement des entreprises’’, dit l’un des spécialistes de la matière fiscale interrogés par le journal.
Un autre expert de ce domaine observe qu’‘’il y a un problème d’équité fiscale’’ au Sénégal.
‘’Il n’y a pas une répartition équitable de la charge. Si chacun payait sa juste part, il n’y aurait pas de problème’’, analyse le même spécialiste.
Le Quotidien annonce le report d’une réunion du conseil d’administration du Fonds monétaire international avec le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Cheikh Diba. Explication du journal : ‘’Le ministre des Finances et du Budget […] savait que des questions l’attendaient sur les causes et circonstances du dernier eurobond de 450 milliards de francs CFA auquel les partenaires n’étaient pas associés.’’
Le Quotidien déclare que ‘’le faux bond de Diba prive le pays, dans l’immédiat, d’un décaissement de 230 milliards de francs CFA, qui aurait été particulièrement bienvenu avant celui de décembre portant sur 109 milliards’’.
Libération annonce l’arrestation de cinq personnes à Bambey (centre), dans le cadre d’une enquête que mène la gendarmerie sur un financement du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP).
Ces arrestations viennent s’ajouter à d’autres, précise le journal, selon lequel trois mandats de dépôt ont été décernés aux personnes concernées à la suite d’une information judiciaire confiée au doyen des juges de Thiès (ouest).
Une éventuelle ‘’refondation’’ de l’opposition sénégalaise
L’un des suspects a pris la fuite. Des commerçants font partie des mis en cause. Le financement litigieux du FONGIP a été exécuté par le Crédit mutuel du Sénégal, selon Libération.
Sud Quotidien s’intéresse à ‘’la grande épreuve de l’opposition’’ sénégalaise : la ‘’remobilisation’’ de ses militants pour les prochaines élections.
Le hic, c’est que les partis et coalitions de partis membres de cette opposition sont ‘’dirigés par des leaders à la cote de popularité fortement fragilisée bien avant même le scrutin présidentiel de mars 2024’’, note le journal.
Il évoque l’éventualité d’une ‘’refondation’’ des partis et coalitions de partis autour d’une ‘’nouvelle personnalité’’.
Sont concernés Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, le Parti socialiste d’Aminata Mbengue Ndiaye et l’Alliance pour la République d’Amadou Ba, selon Sud Quotidien.
WalfQuotidien craint qu’il y ait ‘’une recrudescence des départs de pirogues vers l’Europe’’, d’‘’ici à octobre’’.
Des embarcations transportant plus de 500 migrants ont été récemment ‘’interceptés’’ par la marine sénégalaise, affirme-t-il en titrant : ‘’Ça redémarre’’.
Le Soleil est sous le charme de Maïmouna Dièye. ‘’Rien n’égale le sourire solaire de la ministre de la Famille et des Solidarités. Pas même la magnifique vue panoramique sur l’île de Gorée et l’océan Atlantique de son bureau…’’ lit-on dans le journal.
‘’Son parcours sportif, militant et professionnel, son physique à la Aminata Mbengue Ndiaye lui assurent le coffre nécessaire pour bien mener un département ministériel dont le slogan est ‘pour un Sénégal de paix, juste, équitable, inclusif et prospère’’’, ajoute Le Soleil dans une interview-portrait de l’ex-maire de la Patte d’oie, une commune d’arrondissement dakaroise.
L’‘’horreur’’ règne dans les prisons sénégalaises, affirme L’As sur la base d’un rapport de l’Observatoire national des lieux de prévention de liberté.
Les conditions dans lesquels les détenus sont placés en ‘’cellule disciplinaire’’ sont ‘’incontestablement attentatoires à la dignité humaine et [à leurs] droits fondamentaux’’, écrit le journal en citant le rapport consacré à la situation des prisons en 2023.
Le journal Source A aussi a parcouru ce document. Il affirme, en le citant, que ‘’12.910 personnes privées de liberté [vivent] dans l’exiguïté et la promiscuité’’.
La vannerie, un métier d’homme ‘’confisqué’’ par les femmes
Bés Bi Le Jour s’est intéressé à la vannerie. Il consacre un dossier au rônier, qui produit la matière première des vanniers, et à ‘’la belle histoire des années 1970’’, une période où la vannerie était florissante.
De même raconte-t-il ‘’la revanche’’ de la vannière Rose Wade ‘’sur l’école’’ et la vie d’Aly Thiaw, l’‘’un des rares hommes encore dans la vannerie’’, un métier d’homme ‘’confisqué’’ par les femmes.
La participation des Sénégalais à l’organisation des JO de Paris fait la une du journal EnQuête, qui s’intéresse surtout aux ‘’talents sénégalais de l’ombre’’.
‘’Alors que le danseur franco-sénégalais Guillaume Diop a livré une prestation XXL devant les téléspectateurs du monde entier, ils sont nombreux ces jeunes et adultes sénégalais qui […] contribuent à la réussite des Jeux olympiques Paris 2024, dans la plus grande discrétion’’, lit-on dans le même journal.
En font partie les frères Guèye, Yénis Fabrice, Selim Alexandre et Skander Andréas, dont EnQuête raconte les parcours professionnels.
Le journal Stades évoque le parcours du Sénégal dans l’olympisme, de Tokyo 1964 à Paris 2024.
Pour cette année, ‘’le Sénégal fera son entrée en lice aux Jeux olympiques, ce samedi 27 juillet. Ils seront quatre athlètes à concourir pour espérer aller le plus loin possible dans la quête d’une deuxième médaille olympique après celle d’Amadou Dia Ba en 1988’’, résume-t-il.
La nageuse Oumy Diop prendra part aux séries du 100 m papillon, l’escrimeuse Ndèye Binta Diongue sera également en lice.
En canoë et kayak, le Sénégalais Yves Bourhis va entamer les compétitions, et Ibrahima Diaw prendra part aux préliminaires en simple. Il s’agit de tennis.
‘’Après un spectacle grandiose’’ à l’ouverture des JO, ‘’la chasse aux médailles lancée’’, titre Le Soleil, qui dit avoir été témoin d’une ‘’cérémonie hors du commun’’.
L’APPEL DU PIED DE DR HADJA MAÏ NIANG
Enseignante chercheure en didactique de l’image, à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, Dr Adja Maï Niang, appelle les autorités, face aux dérives notées dans les médias audiovisuels, à faire le nécessaire pour ancrer les Sénégalais aux valeurs sociocultu
Enseignante chercheure en didactique de l’image, à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, Dr Adja Maï Niang, appelle les autorités, face aux dérives notées dans les médias audiovisuels, à faire le nécessaire pour ancrer les Sénégalais aux valeurs socioculturelles africaines, en particulier Sénégalaises. La didacticienne de l’image lançait ce plaidoyer hier, vendredi, en marge d’un panel en hommage au journaliste émérite, feu Babacar Touré, pour le quatrième anniversaire de son rappel à Dieu. Mme Niang a également appelé à la mise en place d’un nouvel organe qui prend en compte le numérique…
En tant que didacticienne ou pédagogue de l’image, Mme Niang est partie du constat que, depuis les années 2000, des dérives sont notées dans les médias audiovisuels, pour attirer l’attention des nouvelles autorités sur un fléau qui aujourd’hui, impacte gravement la conscience collective. « Nous avons en notre qualité de didacticienne ou pédagogue de l’image audiovisuelle constaté depuis plusieurs années, depuis les années 2000, des dérives dans les médias audiovisuels. A cela s’ajoute des dérives incontrôlables dans les médias en ligne, alors que nous sommes des Sénégalais pétris de valeurs », a constaté pour le regretter l’enseignante chercheure, à l’Université Iba Der Thiam de Thiès. Et Dr Niang de déclarer : « Nous pensons que quand le CNRA ferme les fenêtres aux dérives de la télévision, celles-ci passent par la fenêtre de l’internet. On se dit qu’on ne peut pas réguler l’audiovisuel sans internet au troisième millénaire parce que tous les médias : radios, télévisions, presse écrite se retrouvent sur internet et diffusent sur internet. »
En ce sens, a-t-elle dit, « Nous appelons l’Etat Sénégalais à faire de telle sorte que les Sénégalais soient ancrés dans les valeurs socioculturelles. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on remarque ? Les baptêmes se passent sur internet, les mariages, les insultes, diffamations. Et que ça impacte la conscience collective des Sénégalais… ». Et de préciser qu’« on n’est plus dans la pudeur. On n’est plus dans le sens de la retenue. On n’est plus dans l’humanisme. » A ce propos, elle en veut pour preuve le cas d’une femme habitante des Îles du Saloum qui était en transes durant une séance de danse et qui est morte sur le coup, une image qui a été diffusée en direct… Pis encore, elle donne l’exemple d’une femme qui fait ses lives sur Tik tok et qui fabrique des produits de dépigmentation artificielle, incitant ainsi les Sénégalaises à se débarrasser de leur peau. Un danger en santé publique, selon la pédagogue de l’image. Devant cet état de fait lancera : « Nous appelons également à la mise en place d’un nouvel organe de régulation de l’audiovisuel qui prend en compte le numérique. »
Et bien qu’il y ait des textes conçus pour ARCA, Mme Niang voit plus loin. « Nous pensons que la mention numérique dans la dénomination est importante. Nous appelons également à la dépénalisation des délits de presse en tenant compte des valeurs socioculturelles. Ce ne sera pas un libertinage mais ce sera de la liberté d’expression, de la liberté pour la presse, de la liberté pour les images en tenant compte des valeurs socioculturelle », a-t-elle indiqué.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
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Baadoolo - La Var et les variants
Le Sénégal est beau. Mais le passé est toujours compliqué. Que c’est devenu facile de rendre nue une personne. Sans la déshabiller. Les hommes politiques en souffrent ndeysaan. Hier, c’étaient les Pastéfiens qui insultaient. Aujourd’hui, ce sont les Apéristes. Mais meunouniou fay toubab bi nak. Ce monsieur Var day xaawi sutureu en exposant à l’écran ceux qui ont le cran de tout dire. Merci d’avoir surveillé tous ceux qui Var-ient comme ils veulent. L’Académie va bientôt adopter le verbe «Varer». Après tout, nous ne sommes que des êtres imparfaits. Mais chacun fait son de-Var.
Arrestation de Amath Suzanne Camara L’Apr exige sa «libération» et «Var» Sonko
Amath Suzanne Camara a été déféré au parquet, ce vendredi, pour «offense au chef de l’Etat, actes de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République et à inciter les citoyens à enfreindre les lois». Une décision qui a fait réagir le Secrétariat exécutif national (Sen) de l'Alliance pour la République, le parti dont il membre. Dans un communiqué signé par Abdou Mbow, l’Apr «condamne avec la plus grande fermeté l’arrestation arbitraire de Amath Suzanne Camara et demande sa libération immédiate et sans condition». «Le Pastef a toujours bafoué les institutions de la République, incité à la haine, à l’insurrection, menacé les hauts fonctionnaires avec les photos des membres de leurs familles, leurs adresses. Le président du Pastef, actuel Premier ministre avait affirmé, comme étant sa profonde conviction, que fusiller les anciens Présidents du Sénégal n’aurait pas été considéré par Dieu comme un péché», rappellent les Apéristes.
Cérémonie d’ouverture des JO de Paris Le journaliste Abdou Latif Diop a conduit la délégation sénégalaise
A tout seigneur, tout honneur ! Le journaliste Abdoul Latif Diop, a été désigné pour conduire la délégation sénégalaise à la cérémonie d’ouverture, hier, des Jeux olympiques de Paris 2024 sur la Seine. Ancien journaliste sportif au quotidien Le Populaire et ancien correspondant du Groupe E-Media à Paris, Abdou Latif Diop est l’auteur du livre «Bocandé, l’éternelle légende».
Podor - Un Wopouya tue le chef de village de Diam Bouri
Très tôt ce matin du vendredi, une voiture Wopouya a fauché le chef de village de Diam Bouri, situé à 6 km de Galoya. Vendredi, jour du marché hebdomadaire de Galoya, la route nationale numéro 2 est très fréquentée presque toute la journée. Thierno Amadou, âgé de plus de 80 ans et son groupe marchaient au bord de la route pour se rendre à Galoya Peulh pour assister à l’inhumation de leur parent. Juste à la sortie de leur village, l’un des deux Wopouya qui faisaient une course folle l’a mortellement fauché. Thierno Amadou était des décennies durant imam de la mosquée de Diam Bouri avant de passer le témoin à cause d’une santé très fragile. Le corps sans vie du chef de village et ancien imam de Diam Bouri a été acheminé à la morgue du district de Pété et le chauffeur en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Pété.
Liberté provisoire pour le lutteur Lac de Guiers 2 sort la tête de l’eau
Le lutteur Papa Ansou Cissé, plus connu sous le sobriquet de Lac de Guiers, a obtenu, ce vendredi, une liberté provisoire. Poursuivi pour escroquerie au visa, il a pu, d’après son avocat Me Famara Faty, cité par Dakaractu, mobiliser la somme de 53 millions de FCFA réclamée par les plaignants dont 14 millions de FCFA donnés par le patron de la 2STV, El Hadji Ndiaye. Pour rappel, Lac de Guiers 2 avait été arrêté par la police le 15 mai dernier dans le cadre d’une affaire d’escroquerie au visa.
Emigration irrégulière Pétrole Une pirogue de 200 migrants interceptée aux larges de Saint-Louis
Les vagues de départs vers l’Espagne ne s’arrêtent pas. La Marine sénégalaise a intercepté ce vendredi matin une pirogue. La Direction des relations publiques des armées (Dirpa), à travers X, informe que l’embarcation avait à bord 200 migrants irréguliers aux larges de Saint-Louis. Tous ont été acheminés à Dakar dans la journée. Une autre pirogue donc, alors que l’on n’a pas fini de faire le deuil des dizaines de morts sur les côtes mauritaniennes.
Pétrole - Le Dg de Petrosen Holding visite Woodside Energy
Le Directeur général de Petrosen Holding a effectué, ce jeudi 25 juillet, une visite à Woodside Energy pour une série de prises de contact et d’échanges entre les membres de la Joint-Venture du projet Sangomar. Alioune Guèye était accompagné du Dg de Petrosen T&S, Mouhamadou Diop, «en l’absence du Dg de Petrosen E&P, Thierno Seydou Ly, excusé pour des raisons motivées» et de ses collaborateurs. Les deux parties ont eu des échanges «intéressants» autour du projet, le processus de son développement, ses aspects économiques, le contenu local, etc., a-t-on appris. Alioune Guèye a exprimé la nécessité d’avoir un «solide partenariat gagnant-gagnant» au profit de toute la population sénégalaise
INTELLECTUELS, GARDIENS DES VALEURS
EXCLUSIF SENEPLUS - Dans son livre "Intellectuels pour Quoi faire ? Remuements intellectuels. Choc des idées", Makhtar Diouf dresse un panorama captivant des intellectuels en action. Il explore les destins de ces infatigables vigies de la démocratie
Philosophes, écrivains, scientifiques, religieux, journalistes... Le spectre des intellectuels est vaste et leurs champs d'action multiples. Décodant leurs ressorts et leurs combats avec une plume vive, Makhtar Diouf brosse, dans son livre intitulé "Intellectuels pour Quoi faire ? Remuements intellectuels. Choc des idées" paru ce mois aux Nouvelles Editions Africaines du Sénégal, un portrait kaléidoscopique de ces défenseurs des valeurs, prêts à braver l'injustice et même les régimes autoritaires.
Le professeur retraité des universités consacre un chapitre (à retrouver plus bas) aux journalistes, ces intellectuels de terrain qui ont joué un rôle clé dans l'éveil des consciences et la défense des libertés au Sénégal.
De Mame Less Dia à Boubacar Diop sans oublier Sidy Lamine Niasse, Babacar Touré et Mame Less Camara, Makhtar Diouf évoque des personnalités devenus par leur métier, d'indispensables contre-pouvoirs citoyens. Une place de choix est notamment réservée à René Lake, figure respectée du journalisme en ligne avec la plateforme SenePlus.com, véritable creuset d'expression plurielle.
"Intellectuelspour Quoi faire ?
Remuements intellectuels. Choc des idées
L’intellectuel est incontournable parce qu’il existe dans toutes les sociétés humaines. L’intellectuel est indissociable du savoir.
Cet ouvrage présente un spectre large des intellectuels : philosophes, écrivains, scientifiques, religieux, autodidactes, journalistes, de continents différents. Aucun segment du tissu social ne leur est fermé. Ils essaiment partout.
Des intellectuels, pour quoi faire ? A quoi servent-ils ? Lorsque des problèmes inquiétants se posent dans un pays où la liberté d’expression existe, on entend des voix : ‘’Où sont les intellectuels ?’’ Les intellectuels sont appelés à la rescousse. Ils sont des régulateurs sociaux. Aucun régime politique flirtant avec la démocratie n’est insensible à des pétitions signées par des intellectuels respectés dans le pays et à l’étranger pour dénoncer l’injustice.
L’intellectuel tel qu’on le conçoit généralement doit s’appuyer sur les valeurs éthiques de justice, de raison, de vérité, et aussi de courage. C’est ce que j’ai appelé intellectuel idéal. Il est aussi un transmetteur de savoir.
Mais le métier ‘’intellectuel’’ n’existe pas, ne figure sur aucune pièce d’identité. L’intellectuel dispose d’une fonction informelle dans laquelle il s’investit lui-même volontairement."
Journalistes de combat
Dans le gotha des grands intellectuels de refus du Sénégal, on ne peut oublier certains journalistes qui ont eu à jouer leur partition. Sous le régime senghorien de parti unique et de médiat gouvernemental unique, Mame Less Dia, ancien instituteur et membre du Parti marxiste PAI clandestin, crée en1977son journal ‘’Le Politicien’’ : journal satirique, réplique de l’hebdomadaire français ‘’Le Canard Enchaîné’’, faisant des révélations sur ton irrévérencieux, avec l’emblème La démocratie commence avec la liberté de la presse. De même que Boubacar Diop avec son journal ‘’Promotion’’. Senghor en est réduit à traiter de ‘’Radio Cancan’’ les révélations faites dans ces médiats.
C’est dans cette foulée que dans les années 1980, après le départ de Senghor, le paysage médiatique sénégalais prend son envol pluraliste et démocratique : ‘’Walfadjri’’ (hebdomadaire puis quotidien) lancé par Sidy Lamine Niasse (avec l’emblème « la voix des sans voix ») ; ‘’Sud’’ (hebdomadaire puis quotidien) avec Babacar Touré. Cette presse indépendante et de refus permet au public de découvrir les talents de grands intellectuels journalistes comme Mame Less Camara, Alain Agboton...
Les intellectuels restent vigilants. En 2007, le président français Nicolas Sarkozy tient à Dakar un discours très hégélien sur ‘’une Afrique passée à côté de l’histoire’’. A l’initiative de l’écrivain Makily Gassama, un collectif de 22 intellectuels africains contributeurs lui apporte une réplique cinglante dans un ouvrage L’Afrique répond à Sarkozy (2008).
Hommage doit aussi être rendu à tous ces intellectuels sénégalais, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, qui se sont impliqués dans les ‘’Assises nationales’’ d’avant la présidentielle de 2012, en bravant les menaces et intimidations du président Abdoulaye Wade qui n’y voyait qu’une manœuvre politique dirigée contre lui. Sans oublier ces autres jeunes créateurs du mouvement ‘’Y’en a marre’’ qui ruaient dans les brancards le régime de Wade et qui sont toujours à pied d’œuvre.
Le régime suivant de Macky Sall est le plus antidémocratique, le plus répressif et oppressif de l’histoire politique du pays, avec une justice aux ordres, condamnant sur commande des opposants politiques et des journalistes.
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2024, un ex ministre de l’intérieur de ce régime ayant été au cœur de tous les coups fourrés contre l’opposition, fait maintenant sécession pour se déclarer candidat, avec cette déclaration : ‘’Il faut éviter d’utiliser la justice pour neutraliser ses adversaires politiques’’. Il sait de quoi il parle.
Face à ce régime s’est dressé un front de résistance et de dénonciation animé par des intellectuels du refus qui relèvent du type ‘’intellectuel idéal’’, signant des pétitions, écrivant des articles dans presse. Des professeurs d’université retraités, des juristes praticiens du Droit, des écrivains, des journalistes des professeurs d’université en activité signataires de pétitions. Des intellectuels de renom, non sénégalais, comme Wole Soyinka, Noam Chomsky n’ont pas hésité à apposer leurs signatures sur des pétitions de dénonciations de ce régime.
On ne peut passer sous silence le journaliste sénégalais indépendant René Lake, fondateur du médiat en ligne Internet ‘’SenePlus’’, ouvert à tous les courants d’opinion. A cet égard, René Lake est un des héritiers de Alioune Diop qui avec ‘’Présence Africaine ‘’ publiait Cheikh Anta Diop et Césaire. ‘’SenePlus’’ est le site de publication des articles de dénonciation des dérives du régime dont les auteurs n’ont pas accès au quotidien ‘’Le Soleil’’ pourtant propriété nationale. Des militants du régime y publient aussi des textes sans relief, pour comme ils disent, ‘’défendre le président Macky Sall’’. Celui-ci pourrait bien dire ‘’gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en occupe’’. Il sait que ces plumitifs dépourvus de densité intellectuelle, qui se présentent comme ses défenseurs sont plutôt en quête de visibilité en vue de promotion dans l’appareil d’Etat.