Que savoir du scandale au Cms ?
Déjà notre redoutable confrère Libération est en train de lever un lièvre sur ce scandale qui a éclaboussé deux membres de l’Arp de Diourbel. Mais l’As est en mesure de dire que ce dossier est en train de faire beaucoup de victimes ou même éclabousser le Dg du Cms. En réalité, il ne s’agit pas d’un dossier qui met en cause le Fongip mais plutôt un dossier qui met à nu une délinquance financière au sein du groupe Cms. De quoi s’agit-il ? Dans cette affaire, il s’agit d’une ligne de garantie de 3 milliards accordée par le Fongip pour permettre au Crédit mutuel de financer des sociétés dont la liste devrait être délivrée au Cms par le Fongip. Seulement, on ne sait pas par quel subterfuge l’équipe de Amadou Jean Jacques Diop a commencé à octroyer jusqu’à 7 milliards sans l’accord du Fongip. L’As a parcouru justement la correspondance adressée au Dg du Cms par l’Ag du Fongip pour attirer son attention. Il semble qu’une bande au sein du Cms a mis en place un mécanisme en dehors des listes fournies par le Fongip. En complicité avec le directeur du réseau, des subterfuges ont permis de financer plusieurs milliers de personnes, notamment à Ziguinchor, Diourbel et Ziguinchor . Ce qui est grave, c’est qu’il y avait des doublons. Autrement dit, une personne peut bénéficier d’un financement à Ziguinchor et à Ziguinchor. Thérèse Faye qui a eu vent de cette supercherie a alerté le Dg. Mais jusque-là, aucune réponse. Pire, le directeur du Réseau, un certain Sagna qui était le cerveau de ce scandale, a démissionné de la boite avec un accord suspect du Dg. De quoi soulever des suspicions de connivence. Ainsi donc, dans ce dossier qui implique plusieurs chefs d’agence dont celui de Diourbel, Bambey, Thiès, Ziguinchor, la Justice a mené ses enquêtes pour démasquer certains faussaires qui ont pu soutirer des centaines de millions au Crédit mutuel au nez et à la barbe de son Dg. Le mode opératoire consiste en effet, tel que révélé par «Libe », à donner une liste mais aussi à recevoir des bénéficiaires une ristourne. D’où l’interpellation de certains politiciens. Si donc la justice fait son travail, aussi bien le Sg du Fongip que le Dg du Cms ne devrait échapper au glaive de la loi. En attendant, les chefs d’agence sont en prison et El Hadji Dia et Cie ont pris la poudre d’escampette.
La traque d’Anita Diop lancée
La plainte de Seydina Oumar Touré, Directeur général de l’Agence de sécurité de proximité (ASP) a déclenché la traque d’Anita Diop. Il/elle qui vilipendait les militants de Sonko lors des manifestations est aujourd’hui dans de beaux draps. C’est l’arroseur arrosé. Désormais, c’est lui/elle qui cherche cachette pour échapper aux limiers. Les premières investigations ont permis de le localiser dans différents pays et au Sénégal. Selon l’ex-capitaine de la gendarmerie qui appelle à la traque d’Anita Diop, il/elle est localisé à Bruxelles, Doha, Almadie, Dakar, Riyad, Queenstown, à la Rts, à Saly, à Yeumbeul, à Keur Samba Kane.
René Capain Bassène et Ampoy fixés sur leur sort le 29 juillet
Le procès en appel de l'affaire Boffa Bayotte s'est tenu ces mercredi et jeudi. A l'issue de l'audience, la cour d'appel de Ziguinchor a mis en délibéré pour le 29 juillet. Devantla barre, les deux prévenus, condamnés en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité, ont nié tous les faits reprochés. Ils ont réfuté toute implication dans le massacre qui a coûté la vie à 14 exploitants forestiers. Leurs avocats ont plaidé pour l'acquittement car, estiment-ils, aucune preuve ne peut lier l'implication de René Capain Bassène et Oumar Ampoy Bodian à cette tuerie. Le procureur a, quant à lui, demandé l'acquittement concernant la participation à un mouvement insurrectionnel. Toutefois, il a demandé la confirmation de la réclusion criminelle à perpétuité, peine qui a été prise en première instance. Le délibéré a été fixé pour le 29 juin de ce mois-ci.
Les entreprises de presse écrite invitées à se formaliser…
Dans un communiqué émanant de son service de Communication, le ministère de la Communication a invité les entreprises de presse à se formaliser. Le ministère dit avoir noté sur 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique et 17 de celle digitale, une absence parfois de déclaration de parution et un non-respect du dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la Loi 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la Presse. Par conséquent, les services d’Alioune Sall ont demandé à tous les éditeurs de presse écrite ou digitale de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 juillet 2024, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi.
…. Et de même pour les entreprises audiovisuelles
Il est aussi demandé à toutes les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le CNRA, de se rapprocher du ministère chargé de la Communication, en vue de la délivrance d'une licence conformément à la loi. Car, l'article 94 du code de la presse stipule que l'exercice de toute activité d'édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle, quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l'organe de régulation, dans les conditions définies par le code.
Moussa Bala Fofana sillonne le littoral
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana, en compagnie du Secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme, a effectué des visites le long du littoral nord, notamment dans les communes de Golf Sud, Sam Notaire,Ndiarème Limamou Laye et Wakhinane Nimzatt dans le département de Guédiawaye, ainsi que Yeumbeul Nord et Malika dans le département de Keur Massar. Le ministre a été accompagné des maires, des autorités administratives, du Directeur général de l'Urbanisme et de l'Architecture, du Directeur général de la Construction et de l'Habitat. Lors de la visite, Moussa Bala Fofana a constaté de visu les occupations dans les différents sites et écouté les populations. Les différents sites visités font partie du Plan d’urbanisme de détail de Guédiawaye et de celui de Malika. Par conséquent, les sites sont frappés d’une mesure suspensive prise par le président de la République qui a arrêté les constructions sur le littoral. C’est pourquoi, à travers cette visite, les autorités veulent recueillir les attentes et appréhender la réalité du terrain. Ainsi, un état des lieux exhaustif sera fait et des mesures correctives seront mises en œuvre après leurs validations par les plus hautes autorités.
Diomaye apporte son soutien aux athlètes sénégalais
À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques (JO) Paris 2024, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a honoré de sa présence les athlètes sénégalais installés dans le village olympique. Lors de sa visite, le chef de l’Etat a encouragé les représentants sénégalais et leur a promis un soutien inconditionnel. « Je peux vous garantir qu’à partir de maintenant, avec ce nouveau gouvernement, nous porterons une attention à tous les sportifs qui partent en compétition car tous les sports se valent. Retenez juste une chose : tout le Sénégal est très fier de vous », a déclaré le Président Faye.
Deux enfants retrouvés morts dans les rizières de Boutoute
Deux enfants âgés respectivement de neuf et trois ans ont été retrouvés morts dans les rizières de Boutoute, un village de la commune de Niaguis, a appris l’Aps, jeudi, auprès d’une source sécuritaire. Les corps sans vie des deux enfants âgés respectivement de neuf et trois ans ont été repêchés par des pêcheurs des rizières de Boutoute, le mercredi à neuf heures et ce jeudi vers 13 heures, a indiqué la même source. Selon elle, ces enfants qui habitent tous à Kantène, un quartier de la commune de Ziguinchor, auraient été emportés par les eaux de ruissellement suite aux fortes pluies qui s’abattent ces dernières heures sur Ziguinchor. Les corps sans vie ont été acheminés par les sapeurspompiers à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. La gendarmerie a ouvert une enquête.
La population carcérale estimée à 12 910 personnes en 2023
Le dernier rapport de l’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) fait état de 12 910 prisonniers recensés en 2023, soit une hausse de 360 détenus par rapport à l’année précédente. Le rapport de l’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) dont l’APS a eu connaissance souligne que cette hausse résulte, pour l’essentiel, des manifestations publiques de juin 2023 et de la migration irrégulière. Au total, 965 personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt pour participation à une manifestation interdite, mouvement insurrectionnel, atteinte à la sûreté de l’État et 3 339 individus écroués pour traite de personnes et trafic de migrants. Le rapport note que cette surpopulation constatée, dans presque toutes les prisons à quelques exceptions près, a eu des répercussions graves sur les conditions de détention, notamment sur l’alimentation, le couchage et la santé. Elle a aussi considérablement aggravé la promiscuité décriée des grands établissements. L’Observateur fait remarquer qu’au cours de l’année 2023, comme annoncé dans le rapport de 2022, l’accent a été mis sur les visites initiales car beaucoup de lieux de privation de liberté n’avaient jusqu’ici reçu la visite de l’Observateur national, après dix ans de fonctionnement. Ainsi, sur 64 lieux de privation de liberté visités, les 38, soit 60%, l’ont été pour la première fois, avec un accent particulier mis sur les visites thématiques consacrées cette année à l’alimentation dans les lieux de privation de liberté.
Réunion du bureau de l'Assemblée nationale
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a convoqué aujourd’hui les membres du bureau en réunion. La rencontre va se tenir à la salle de conférence de la présidence. La convocation a été publiée sans précision de l’ordre du jour. Il sera probablement question de fixer le jour de la séance plénière consacrée à l'adoption de l'initiative parlementaire en vue de faire le toilettage du règlement intérieur. D'ailleurs, le groupe de travail qui était en conclave à Saly pour mener la réflexion sur le toilettage du règlement intérieur a déposé depuis mercredi son rapport sur la table du bureau de l'Assemblée nationale. Alors, il n'y a qu'un seul pas qui sépare l'Assemblée nationale et le Premier ministre qui, jusque-là, refuse de faire sa déclaration de politique générale sur la base de l'actuel règlement intérieur.
Ameth Suzanne Camara toujours en garde à vue
Le responsable des enseignants de l’Alliance pour la République (Apr) est toujours dans les liens de la détention. Ameth Suzanne Camara a été interpellé pour offense au chef de l’Etat mercredi. Il a passé deux jours de garde à vue. Le responsable de l’Apr sera sans doute déféré aujourd’hui au parquet. A souligner qu’il a traité le chef de l’Etat et son Premier ministre de « menteurs ». Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, par ailleurs porte-parole adjoint de l’alliance pour la République, a rendu visite hier, à Ahmed Suzanne Camara en garde à vue à la sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. A l’en croire, les apéristes entendent se dresser contre les nouveaux dirigeants qu’ils accusent de vouloir faire du Sénégal une dictature.
LA RECRUDESCENCE DE L’EMIGRATION IRREGULIERE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Le débat suscité par la recrudescence de l’émigration irrégulière continue de trouver écho dans les quotidiens dont la livraison de ce vendredi traite par ailleurs de divers autres sujets.
Dakar, 26 juil (APS) – Le débat suscité par la recrudescence de l’émigration irrégulière continue de trouver écho dans les quotidiens dont la livraison de ce vendredi traite par ailleurs de divers autres sujets.
Plusieurs quotidiens, dont Vox Populi, reviennent sur le débat nourri autour du dernier drame de l’émigration irrégulière, suite au chavirement lundi d’une pirogue au large de Nouakchott, en Mauritanie.
Ce drame a fait “45 morts, 185 personnes disparues, 103 sauvées et 25 repêchées”, dont des Sénégalais, Maliens, Gambiens, des femmes et des enfants, rappelle Vox Populi. Il rapporte que le président du mouvement Gueum sa Bopp les Jambars, Bougane Guèye Dany “revient à la charge [sur ce sujet] et accable les tenants du pouvoir”.
Il demande au président de la République à propos de “cette folie meurtrière”, en laissant entendre que les jeunes “déçus par les premiers actes du régime” de Bassirou Diomaye Faye sont ceux qui “bravent” l’océan Atlantique, selon Tribune.
Les Echos, parmi d’autres journaux, revient sur cette sortie de Bougane Guèye Dany, de même que Walfquotidien. “Dans un communiqué, rapporte ce quotidien, Bougane [Guèye] affirme que le gouvernement ne s’indigne point de la peine des victimes et de leurs familles”.
Bougane Guèye Dany “ne lâche pas le tandem au pouvoir”, souligne le quotidien Kritik’, pendant que Le Mandat fait observer que “les jeunes continuent de mourir dans l’océan !”, “malgré les nombreuses promesses [qui leur ont été faites]”.
Bassirou Diomaye Faye pour “un ordre mondial plus juste”
“En tout cas depuis son arrivée à la tête du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye n’a pas encore posé un acte fort allant dans le sens de juguler” cette question, affirme la même publication, en s’adressant aux pouvoirs publics.
Le président Diomaye Faye, à Paris pour encourager les athlètes sénégalais participant aux Jeux olympiques 2024, répond à sa manière à ces critiques, en plaidant pour un partenariat équitable entre pays développés et moins développés.
“Si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu”, a-t-il martelé dans des propos rapportés par le quotidien Libération. Ces déclarations ont été tenues par le président Faye lors d’un sommet dans la capitale française, sur le thème “Le sport pour le développement durable”.
“Diomaye [Faye] plaide pour un ordre mondial plus juste autour des valeurs du sport”, titre le quotidien 24 Heures, Enquête profitant de cette brèche sur les valeurs dans le sport pour évoquer une autre partie du message du président sénégalais.
“Face aux discours haineux et au racisme” dans le sport notamment, Bassirou Diomaye Faye a pris position, en martelant qu’il faut “rester debout et intransigeant”, et en insistant sur “le réveil des consciences et les iniquités persistantes d’un ordre mondial dépassé”.
Le Soleil également ouvre son édition sur le même message délivré par Bassirou Diomaye Faye à Paris. “Dans un contexte de banalisation des discours haineux et xénophobes, le chef de l’Etat a invité les différents acteurs à faire bloc”, note le journal.
”Coup de balai dans la presse”
“Pour lui, le sport n’est pas que compétition, il est aussi une humanité qui rassemble les peuples, au-delà de leurs frontières et de leurs différences”, ajoute Le Soleil, selon lequel le président Faye, de passage au village olympique, “a boosté le moral des athlètes sénégalais”.
“Diomaye harangue les Lions”, relève à ce propos Walfquotidien. “Vous n’entendrez pas mes cris, mais je vous supporterai tous d’où je serai”, a-t-il lancé aux 11 athlètes sénégalais engagés dans six disciplines, selon Walfquotidien.
Le Quotidien traite de la régulation du secteur des médias. ”L’Etat lance ses filets”, indique le journal, en soulignant que les entreprises de presse ont été ”rappelées à l’ordre”, concernant la déclaration de parution et le non-respect du dépôt légal.
Dans un communiqué, le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ”demande [aux entreprises de presse] de se conformer à la réglementation en vigueur en matière de déclaration de parution et de respect de dépôt légal”, écrit Le Quotidien.
”Elles ont jusqu’au 29 juillet 2024 au plus tard pour se conformer à cette règle. A défaut, les sanctions prévues par la loi seront appliquées, avertit le directeur de la Communication”, rapporte le communiqué cité par Le Quotidien.
”Coup de balai dans la presse”, affiche Walfquotidien, pour qui l’Etat ”veut assainir le secteur des médias”. ”Les nouvelles autorités maintiennent la pression sur les médias en leur demandant de se conformer de manière stricte à la loi sur la presse”, écrit le journal.
L'IA, UN ALLIÉ ET UNE MENACE À LA PRATIQUE JOURNALISTIQUE
En dépit des opportunités que l’Intelligence artificielle (IA) offre aux journalistes dans l’exercice de leur profession, de nombreux obstacles se dressent devant les professionnels des médias pour l’usage de cet outil qui a pris de l’ampleur
En dépit des opportunités que l’Intelligence artificielle (IA) offre aux journalistes dans l’exercice de leur profession, notamment la collecte, le traitement et la rédaction des articles, de nombreux obstacles se dressent devant les professionnels des médias pour l’usage de cet outil qui a pris de l’ampleur à partir de 2022. Ces obstacles sont liés à l’absence de dispositifs juridiques qui encadrent l’IA et son manque d’intégration dans le Code la presse. D’où la nécessité de mettre en place un arsenal juridique pour encadrer l’utilisation de l’IA
C’est autour des problèmes cités ci-dessus, que se sont penchés les différents communicants lors de la rencontre qui se déroulait hier, jeudi 25 juillet, dans les locaux de l’École des Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (ÉBAD). C’était dans le cadre du Colloque international des Sciences de l’Information et de la Communication (COSICA24) qu’accueille l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, du 24 au 26 juillet, sur le thème : «Les Sciences et métiers de l’information et de la communication à l’épreuve de l’intelligence artificielle (IA)». L’enseignant-chercheur au Département de Géographie de l’UCAD, Ibrahima Sylla, précise qu’«il faut utiliser les contenus qui sont en rapport avec nos besoins spécifiques. Cela permettra une bonne analyse des données et leur exploitation». Selon lui, l’utilisation de l’IA par le journaliste pose un problème d’authenticité et de droit d’auteur. A cela s’ajoutent des risques potentiels. «Les professionnels des médias doivent être formés à l’usage de l’Intelligence artificielle, pour plus de précision dans les résultats de leurs recherches. L’automatisation de certaines tâches permet une productivité accrue et un gain de temps».
LES LIMITES D’UN PROGRES TECHNOLOGIQUE
De son côté, le consultant-formateur, Alioune Ba, un des panélistes qui a fait une présentation sur le sujet, soutient que «L’utilisation de l’IA soulève des questions éthiques importantes, telles que la fiabilité des données, la transparence des algorithmes et le respect de la vie privée des individus. Les journalistes doivent être vigilants, pour éviter les biais algorithmiques et le deep-fake, c’est-àdire afin de garantir l’intégrité de leur travail. La fusion entre l’IA et les pratiques journalistiques suscite fascination et inquiétudes».
M. Ba relève que «Plus de 60%» des participants d’une étude qu’il a citée «ont exprimé des inquiétudes quant aux implications éthiques de l’IA, sur la qualité éditoriale, sur la précision, l’équilibre et la transparence, en d’autres termes, une menace potentielle pour l’intégrité de l’information et des médias. Au-delà des perspectives qu’elle ouvre, la démocratisation rapide de l’IA fait ainsi planer des risques sur les rédactions, notamment une perte de contrôle éditoriale et une baisse de la qualité journalistique due à une dépendance excessive aux algorithmes». C’est pourquoi, recommande-t-il, «les sites et médias d’information doivent revoir leur stratégie pour accroître leur crédibilité. Dès lors, il appartient au journaliste d’utiliser l’IA de manière responsable, transparente et éthique. En tant que professionnel de l’information, il lui incombe de minimiser les biais algorithmiques et de garantir la fiabilité de l’information».
Pour le consultant-formateur, les préoccupations concernant l’impact de l’automatisation de l’IA sur l’emploi journalistique sont réelles. «Si l’IA peut améliorer l’efficacité et la productivité, elle peut également conduire à des suppressions d’emplois dans le secteur, en particulier pour les tâches plus routinières ; mais il est peu probable que l’IA remplace complétement le journalisme humain, en raison de la nécessité d’empathie. En effet, l’utilisation de l’IA pour gérer des articles peut entrainer des contenus peu fiables. Les informations extraites automatiquement peuvent manquer de vérification humaine», a conclu le consultant en communication, M. BA.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 26 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Révélation Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Quotidien, Le Soleil, EnQuête; L'As, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Observateur, Stades, Walf Quotidien
Sud Quotidien, Révélation Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Quotidien, Le Soleil, EnQuête; L'As, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Observateur, Stades, Walf Quotidien
KEEMTAAN GI - BRISER LES CHAINES DE LA HAINE
Il nous faut vivre après tout ce que ce pays a vécu ces deux dernières années comme drames. Des dizaines de jeunes tombés sous les balles des forces de l’ordre et autres nervis protégés par un Etat qui voulait installer la terreur. Une justice désincarnée à force d’errements. Les blessures sont tellement béantes que, pour la première fois dans notre histoire politique, des familles de victimes exigent que celui qu’elles présentent comme l’auteur de toutes ces exactions soit poursuivi pour crimes. Tous ces jeunes aux corps enfouis au fond de l’océan dans leur quête d’une vie meilleure. Tous ces désespérés qui peinent à se procurer des soins de qualité dans des hôpitaux démunis. Toute cette misère dans nos rues. Autant de chantiers qui dévoilent l’immense tâche qui attend nos nouveaux dirigeants au pouvoir depuis mars dernier. Une tâche qui est loin d’être une sinécure. Il y a eu tellement de blessures et de vies gâchées souvent par un tristement célèbre délateur qui poursuit, hélas, son entreprise destructrice sans que l’on puisse l’identifier. On doit le traquer et le mettre hors d’état de nuire pour tous ces crimes qui portent sa signature à travers ses accusations. Des pratiques qui nous rappellent celles de la tristement célèbre Gestapo allemande. Car, au moment où l’on prône la réconciliation, ce triste personnage poursuit son œuvre de désagrégation de notre tissu social. Le pouvoir étant de droit divin, que ceux qui s’opposent le fassent dans l’élégance républicaine en évitant d’écorcher des sensibilités ou de s’égarer dans la vie privée de leurs adversaires. Si la parole pouvait développer un pays, il ne fait aucun doute qu’on serait depuis très longtemps parmi les pays émergents. Un statut d’émergence que le Chef nous avait promis et qui s’est révélé être un slogan tapageur. Tellement de défis attendent ce pays, mais c’est à croire que personne n’aspire à le voir sortir de sa situation de sous-développé après que la paix est revenue. Face au silence de ceux qui devraient parler et qui ont la légitimité électorale de se prononcer, des intrus usent et abusent de cette parole qui devient une banalité. Le discours n’est plus axé sur des questions économiques, scientifiques ou environnementales ou même de société mais plutôt sur des banalités. Comme ce sac à moins de cinquante mille francs que des esprits tordus, dont le dessein inavouable est de nuire, évaluent à des millions. Ou encore tout un ministère qui regrouperait une famille entière après que ces mêmes colporteurs de mauvaises nouvelles nous ont vendu un supposé gouvernement parallèle installé à la Primature. Après plus de soixante ans d’errance, c’est le moment de se retrouver pour construire ensemble ce beau pays. Aucun discours haineux ne pourra le faire et encore moins faire tomber un gouvernement de quatre mois. A moins que l’on veuille installer la chienlit ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ASSEMBLEE NATIONALE LE BUREAU CONVOQUE CE VENDREDI
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a convoqué en réunion les membres du bureau à la salle de conférences de la Présidence de l’institution. La rencontre est prévue, ce vendredi 26 juillet 2024. Sur la convocation publiée, il est précisé comme ordre du jour : « Informations ». Sans autre précision !
DAUPHIN DU BATONNIER ME ALY FALL ELU AU PREMIER TOUR
L’assemblée générale de l’Ordre des Avocats s’est réunie hier pour procéder à l’élection du dauphin du bâtonnier. Ce, conformément à la délibération du Conseil de l’Ordre du 25 juin 2024 et aux textes en vigueur. A l’issue du scrutin, 262 avocats (suffrages) ont voté dont 9 bulletins blancs. Le candidat Me Aly Fall a récolté 175 voix. Il est suivi de Me Samba Biteye qui a obtenu 78 voix. Inutile de vous dire que Me Aly Fall a été élu Dauphin du Bâtonnier dès le premier tour ! Après un an d’apprentissage, ou dauphinat, il sera donc le futur Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal !
COMMISSARIAT ZAC DE MBAO NEUF POLICIERS ARRETES
La Division des investigations criminelles (Dic) a arrêté neuf (09) policiers en service au commissariat de police de la Zac (zone d’aménagement concerté) de Mbao. Ils sont accusés d’avoir subtilisé une somme de 200 millions cfa au cours d’une opération menée le week-end dernier. L’argent appartiendrait à deux ressortissants maliens arrêtés lors d’un contrôle de routine. Au départ, les Maliens étaient soupçonnés de transporter de la cocaïne. A l’arrivée, les policiers ont constaté que ce qu’ils croyaient être de la drogue n’était en fait que de gros sacs de billets de banque. Une fois les maliens acheminés au commissariat, le chef de la brigade de recherches a demandé à compter l’argent. Ils ont compté 450 millions cfa. Cependant, l’un des Maliens a déclaré que les sacs contenaient plutôt 650 millions cfa et non 450 millions cfa. C’est ainsi que les policiers sont accusés d’avoir volé les 200 millions cfa manquants. Une enquête ouverte par procureur de la République a permis d’arrêter les 9 policiers pour vol présumé et les deux Maliens pour blanchiment de capitaux entre autres délits.
MOCTAR SARR UN CRACK NOMME PCA DE LA SAR
Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a 81 nominations de directeurs généraux (Dg) de sociétés nationales, de présidents de conseils d’administration (Pca) et de directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) de ministères. Dans le lot, un nom a attiré notre attention ainsi que celle du monde sénégalais de l’excellence. Il s’agit de Pape Moctar Sarr, Ingénieur centralien nommé Président du Conseil d’administration (Pca) de la Société africaine de Raffinage (Sar), en remplacement de M. Thierno Ndiaye. Justement « Le Témoin » quotidien s’interroge comment le Chef de l’Etat a réussi la prouesse de dénicher Pape Moctar Sarr, ce brillant cadre sorti de l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs au monde : l’Ecole centrale de Paris. Ce jusqu’à le nommer PCA de la Sar. Pape Moctar Sarr, donc, a fait Centrale après ses années de prépa au lycée Henri IV de Paris. Les anciens élèves du Lycée Van Vollenhoven de Dakar se souviennent de Pape Moctar Sarr qui avait raflé cinq (05) prix lors du Concours général (Classes de Première en 1977 et Terminale en 1978). Après son diplôme d’ingénieur, l’actuel nouveau Pca de la Sar était allé décrocher un autre diplôme en économétrie, mathématique et économie quantitative à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ingénieur pétrolier, il a travaillé à Shell, Speedy Services et autres avant de créer les compagnies sénégalaises Elton et Eydon. Qui dit que Pape Moctar Sarr méritait plus que le poste de Pca pour l’intérêt du Sénégal ?
POURSUIVIE POUR DIFFAMATION MIMI SIGNE ET PERSISTE
Dans une déclaration à la sortie du Tribunal de Dakar, hier, l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a vigoureusement défendu ses accusations de «carnage financier» contre l’ancien ministre Mansour Faye dans la gestion des fonds Covid 19. Celui-ci l’a poursuivie pour diffamation. «C’est le monde à l’envers que Mansour Faye porte plainte contre moi parce que j’ai dit qu’il y avait eu un carnage financier autorisé par son beau-frère, l’ancien président Macky Sall», a dénoncé Mme Touré devant la presse. Elle a ensuite cité le rapport accablant de la Cour des comptes, «organe extrêmement sérieux» selon elle, pour étayer ses propos: «Ils ont dit qu’il y a 20 milliards qui n’ont rien à voir avec la Covid. Au lieu d’acheter la tonne de riz à 120 000 cfa, on l’a achetée à 145 000 cfa. La Cour des comptes a dit qu’il y a eu une surfacturation de 2 milliards 749 millions». Aminata Touré a rejeté les tentatives de «jouer sur les mots», affirmant que le rapport de la Cour des comptes demandait la traduction en justice du directeur administratif et gestionnaire (Dage) de Mansour Faye. Selon elle, ce dernier a avoué avoir agi sur instructions du ministre concernant les prix surfacturés, comme l’indique le rapport page 102. «C’est un véritable scandale pour moi d’avoir passé toute la journée ici, à la barre » a tonné l’ex-Première ministre. Qui fut un pilier du régime du président Macky Sall !
PRESSE NOTE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION
Le ministère de la Communication a rendu publique, une note faisant état du non-respect des obligations légales par les entreprises de presse écrite et digitales, ainsi que les entreprises audiovisuelles. Ainsi, ledit ministère demande aux éditeurs et distributeurs, de se conformer aux exigences de la Loi 2017-27 et du Code de la Presse avant le 29 juillet 2024, sous peine de sanctions légales. « Pour les entreprises de presse écrite : Il a été noté que sur 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique et 17 de celle digitale, une absence parfois de déclaration de parution et un non-respect du dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la Loi 2017- 27 du 13 Juillet 2017 portant Code de la Presse. Par conséquent, il est demandé à tous les éditeurs de presse écrite ou digitale, de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 Juillet 2024, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi. Pour les entreprises audiovisuelles : Concernant les éditeurs et distributeurs, l’article 94 du code de la presse stipule que: « l’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle, quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le Ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code ». Il est donc demandé à toutes les entreprises audiovisuelles, ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le CNRA, de se rapprocher du Ministère en charge de la Communication, en vue de la délivrance d’une licence conformément à la loi. »
Baadoolo - Dio aux J.O
Diomaye est qualifié pour les J.O. Il a fait un saut à Paris pour assister à la cérémonie d’ouverture de ce rendez-vous mondial. Malgré son calme olympien- pas olympique- il entend être sur la piste diplomatique aux côtés de Macron. C’est une course de fond puisqu’il va accueillir les JOJ en 2026. Ne pas y être serait un faux départ. C’est difficile de débarquer encore à Paris avec cette pression de waa Aes, Excellences les putschistes. Mais c’est une haie à franchir. Avec ou sans le sac.
MATAM Collision entre un camion et un minicar 6 morts et 14 blessés
Un choc entre un camion et un minicar de 18 places a fait 6 morts et 14 blessés, ce jeudi, à Ndouloumadji, dans le département de Matam. A 10 heures 30, la Compagnie d’incendie et de secours de Matam a été alertée d’un accident à l’intersection reliant la piste de Ndouloumadji à la route nationale numéro 2. «Sur les lieux, on a trouvé qu’il s’agissait d’une collision entre un camion en provenance de Ourossogui et un minicar de 18 places venu du Dandé Maayo. Le minicar en provenance de Ndouloumadji n’a pas marqué un temps d’arrêt à l’intersection avant de prendre la route nationale numéro 2», a dit le lieutenant Ignass François Ndiaye, commandant de la 54ème Compagnie d’incendie et de secours de Matam. Les blessés ainsi que les corps sans vie ont été acheminés à l’hôpital régional de Ourossogui avec la mobilisation de 2 ambulances de la Compagnie d’incendie et de secours de Matam et de 4 ambulances civiles. Depuis Paris, le chef de l’Etat a exprimé sa compassion et assuré avoir donné des instructions pour une prise en charge rapide des blessés»
Pour un vol présumé de 200 millions au cours d’une opération 9 policiers du commissariat de la Zac de Mbao en garde à vue
C’est une autre affaire impliquant des policiers qui va encore faire parler. Ils sont au nombre de 9 limiers du commissariat de la Zac de Mbao à être placés en garde à vue à la Division des investigations criminelles (Dic), selon Rfm. Qui informe qu’ils sont accusés d’avoir volé 200 millions de francs CFA au cours d’une opération menée le week-end dernier sur deux ressortissants maliens détenant de l’argent d’origine douteuse. Abdoulaye Diao, alias Baaye Fall, qui a reçu un renseignement sur deux individus habitant le quartier Almadies 2 convoyant de la cocaïne avec pour destination le Mali a intercepté le véhicule 4X4 suspect avec à son bord deux personnes de nationalité malienne. Selon le journaliste Babacar Fall qui a mené l’enquête, après une fouille, les deux sacs contenaient de l’argent et non de la drogue. Au commissariat de police de la Zac de Mbao, les ressortissants maliens se sont rendus compte qu’il ne restait que 450 millions de francs CFA alors que les sacs contenaient en réalité 650 millions de francs CFA. C’est ainsi que les mis en cause ont accusé les policiers d’avoir volé les 200 millions de FCFA.
Assemblée nationale - Les membres du bureau convoqués ce vendredi
Le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a convoqué en réunion les membres du bureau à la salle de conférence de la Présidence, ce vendredi 26 juillet 2024. Sur la convocation publiée, ce jeudi 25 juillet, on peut noter comme ordre du jour «Informations». Pas plus. Mais tout indique que c’est le premier acte de la procédure devant aboutir à l’adoption du Règlement intérieur. Ce qui permettra au Premier ministre de faire sa Déclaration de politique générale (Dpg) dans les meilleurs délais. Mercredi, les trois présidents de groupes parlementaires et le représentant des non-inscrits ont remis les résultats de leurs travaux de mise à jour du Règlement intérieur à Amadou Mame Diop.
Ziguinchor 2 enfants retrouvés morts dans les rizières de Boutoute
Deux enfants âgés de neuf et trois ans ont été retrouvés sans vie dans les rizières de Boutoute, en périphérie de la commune de Ziguinchor, rapporte le correspondant de E-Media. Les pluies diluviennes qui inondent la région depuis la matinée de ce jeudi en seraient la cause. Les eaux de ruissellement les auraient emportés. Les sapeurs-pompiers ont transporté les corps à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. La gendarmerie a également été alertée afin d’identifier les victimes et d’ouvrir une enquête. D’après nos informations, les enfants vivaient dans le quartier périphérique de Kantenne, dans la commune de Ziguinchor.
Départ à la Retraite La Rts de Diourbel fête Cheikh Fall
Après un quart de siècle de collaboration, l’ex-chef du département de la Rts de Diourbel a pris sa retraite. Cheikh Fall a été fêté par ses anciens collègues journalistes et techniciens de la station régionale de la radio. A ses jeunes collègues de travail, il a demandé de «travailler en parfaite union, de préserver cet outil de travail qu’est la Rts et de respecter les règles d’éthique et de déontologie». Outre Cheikh Fall, la journaliste Tida Sané, promue cheffe de l’unité d’information à la station Rts de Fatick a été aussi fêtée.
RESPECT DU DÉPÔT LÉGAL, LE MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION APPELLE LES ENTREPRISES DE PRESSE À SE CONFORMER
Le directeur de la communication a noté sur « 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique et 17 de celle digitale, une absence parfois de déclaration de parution, en violation des articles 80 et 82 du Code de la presse.
Le directeur de la communication, Ousseynou Dieng a appelé jeudi, les entreprises de presse écrite et audiovisuelle à se conformer à la réglementation en vigueur notamment la déclaration de parution et le respect du dépôt légal , au plus tard le 29 Juillet 2024 sous peine de se voir appliquer les sanctions.
Dans un communiqué le directeur de la communication a noté sur « 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique et 17 de celle digitale, une absence parfois de déclaration de parution et un non- respect du dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la Loi 2017-27 du 13 Juillet 2017 portant Code de la Presse ».
Par conséquent, il a demandé à « tous éditeurs de presse écrite ou digitale de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 Juillet 2024 sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi ».
Pour les entreprises audiovisuelles :
« Concernant les éditeurs et distributeurs, l’article 94 du code de la presse stipule que l’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le Ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code », rappelle-t-il.
Le ministère demande en outre à toutes les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le CNRA « de se rapprocher du Ministère en charge de la Communication, en vue de la délivrance d’une licence conformément à la loi ».
L’ambition du Dg de l'ARTP pour les FSVA
Le Directeur général de l’Artp, Dahirou Thiam s’est entretenu hier, avec les membres du cadre de concertation des fournisseurs de services à valeur Ajoutée (FSVA). L’audience a permis d'identifier des axes complémentaires de collaboration prometteurs et de mettre en lumière l'importance de la corégulation, d'un cadre réglementaire adapté aux évolutions technologiques, d'une fiscalité équitable, de l'innovation continue et du rôle croissant des fintechs dans notre économie numérique en plein essor, indique un communiqué reçu à «L’As ». Pour ce faire, M. Thiam compte s’appuyer sur le cadre de concertation mis en place par l’ARTP ainsi que sur la nouvelle dynamique de l’État afin de faire des fournisseurs de services à valeur ajoutée les champions technologiques de demain, à la conquête du monde. Le Directeur général de l’Artp s'est engagé à soutenir les FSVA dans leur développement, en vue de faire du Sénégal un acteur majeur sur la scène technologique mondiale. Le Directeur général, ajoute la même source, invite les fournisseurs de services à valeur ajoutée, partenaires naturels de l’ARTP, aux journées de concertation prévues les 8 et 9 août 2024, à Dakar. Elles vont constituer une tribune pour échanger sur les grands sujets qui feront avancer le secteur des communications électroniques.
Serigne Fallou Ndao décédé en prison
L’Association pour la réforme et l’émergence démocratique (ASRED) réclame la lumière sur les conditions « alarmantes » de détention à la prison du Camp Pénal. Dans le même sillage, le président de l’Asred, Ibrahima Sall a dénoncé les circonstances de la mort de Serigne Fallou Ndao. L’association a exigé l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire sur ce décès survenu dans des circonstances controversées à la prison de Rebeuss après son transfert. Lors de cette rencontre avec la presse, M. Sall a relevé les conditions désastreuses dans les prisons, l’état alarmant des établissements pénitentiaires à travers tout le pays, le surpeuplement « chronique » et les détentions préventives excessivement prolongées, contrariant les droits humains fondamentaux des détenus. Pour changer la donne, Ibrahima Sall lance un appel aux autorités pour une réforme judiciaire. A ce propos, l’Asred a formulé une série de recommandations visant à réformer et moderniser le système judiciaire sénégalais, notamment la limitation de la détention provisoire ; une loi pour limiter la détention provisoire en matière criminelle à trois ans, alignant ainsi le Sénégal sur les normes internationales. Il souhaite aussi la construction de prisons de réinsertion sociale. Aussi l’Asred lance un appel pour la création de maisons d'accueil, d’orientation et de suivi, ainsi que l’aménagement de champs agricoles dans les prisons pour promouvoir l’autosuffisance et la réhabilitation par le travail.
Le sac de la première dame fait jaser
Hier le chef de l’Etat s’est envolé pour Paris pour prendre part à l’ouverture des Jeux Olympiques. Il était accompagné de sa deuxième épouse. Cette dernière habillée en tenue européenne et portant un sac de couleur noire a fait l’objet de toutes les polémiques sur les réseaux sociaux. Certains soulignent que le sac coûte des milliers d’euros ; un prix contraire à la rupture prônée par son mari. D’autres en revanche réfutent cela et parlent d’exagération. Quoi qu’il en soit, on assiste de plus en plus à une justice populaire via facebook. Mais en fin, n’est-ce pas que ce sont les réseaux sociaux qui les ont portés au pouvoir.
Malick Ndiaye frustre ses compagnons
Restons avec les pastefiens pour dire qu’hier soir, certains cadres ont rouspété grave. Ils s’en veulent terriblement au ministre El Malick Ndiaye qui auraient dit sur Tfm lors de son face à face avec Pape Ngagne Ndiaye que certains cadres ont été recalés à cause de leurs moralités. Une information qui a eu le don d’irriter beaucoup de cadres qui attendent d’être nommés. Ils se sont déchainés sur les réseaux sociaux et tirant sur le patron de la communication de Pastef qui quoique excellent dans cet art dans l’opposition est en train de faire des dégâts. Ce n’est pas facile de communiquer quand on est aux affaires.
Jean Baptiste Tine à l’AIBD
Le ministre de l’Intérieur s’est rendu, hier, dans la matinée, à l'Aéroport international Blaise Diagne de Diass en compagnie de son Directeur de cabinet et du Directeur général de la Police nationale. Jean Baptiste Tine a visité Securiport et le Commissariat spécial de l'aéroport (CSA). Sur place, il a rappelé aux employés de la plateforme aéroportuaire leur rôle crucial en tant que première et dernière impression que les visiteurs ont du Sénégal. Le premier flic du pays a également insisté sur l'importance de fournir un service exemplaire pour promouvoir l'image positive de notre pays.
SAR et Woodside parlent gagnant-gagnant
La Société africaine de raffinage a reçu, hier, la visite de la Direction de Woodside Sénégal. La délégation de Woodside Sénégal était composée de son VicePrésident, Clive Jones et du Directeur de Woodside Sénégal, Cheikh Guèye. Cette visite intervient après l’annonce du 11 juin 2024 de la production du premier baril de Sangomar. Cette rencontre, selon un communiqué de la Sar, s'inscrit dans une dynamique d'exploration des axes d'une future collaboration entre la SAR et Woodside. Car, la SAR avait, à travers son projet ACATBS, adapté ses installations pour traiter le brut Sangomar et augmenter ses capacités de stockage. Ainsi, la capacité de raffinage devrait passer de 1,2 million de tonnes à 1,5 million de tonnes par an. C’est pourquoi, en prélude de la livraison prochaine du brut Sangomar à la raffinerie de Mbao, Woodside Sénégal a tenu à rencontrer les autorités de la SAR afin de s'aligner sur les conditions d'un partenariat gagnantgagnant. La SAR a, lors de la visite, informé Woodside de son projet de développement dénommé SAR 2.0, qui en plus de porter la capacité de raffinage à 5 millions de tonnes selon les spécifications AFRI6, vise également à diversifier ses activités en s'orientant vers la pétrochimie..
Plainte contre Anita Diop
Le mystérieux (se) Anita Diop est revenu en force sur la toile. C’est pour tirer sur le Directeur général de l’agence de sécurité de Proximité, Seydina Oumar Touré. Il l’accuse de tenter d’acheter une maison de 300 m³, à 200 millions de Francs CFA, sise à la Cité Biagui. Une accusation que l’ancien capitaine n’a pas digérée. Il a déposé hier, une plainte à la Division de la cybercriminalité contre X, connu sous le pseudonyme du compte Facebook Anita Diop qui, « depuis plusieurs années diffame et porte atteinte à la dignité des sénégalaises et sénégalais en colportant des calomnies et injures ». A en croire Seydina Oumar Touré, il s’agit d’une affirmation qui non seulement défie toute logique, mais n'a d'autre but que de porter atteinte à sa dignité et à celle de sa famille. Il reconnais qu'en l'espèce la citation directe aurait été appropriée, cependant soutient, M. Touré, le(a) mis (e) en cause étant inconnu (e) et impossible à situer, il espère que les services de la cybercriminalité pourront retrouver Anita Diop pour qu'il ou elle apporte la preuve de telles allégations.
Revoilà Seydi Gassama
Le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal pense que le Sénégal doit dépasser des emprisonnements pour le délit d’opinion. Pour Seydi Gassama, en démocratie, les dérives qui surviennent dans le débat public, qu'elles soient qualifiées d'offense au chef de l'État, diffamation ou injures publiques ne doivent pas être punies de peines de prison. M. Gassama rappelle qu'un candidat favori de l'élection présidentielle de 2024 (Sonko, Ndlr) a été écarté à la suite d'une condamnation à une peine de prison (assortie de sursis) pour diffamation. En voilà au moins un que la Var ne va pas épingler.
Les deux Chinois et leur interprète écopent de 3 mois
Le tribunal départemental de Tivaouane a rendu sa décision contre les deux Chinois et leur interprète, Ibrahima Sory Traoré. Ils avaient brutalisé l’employé, Ibrahima Fall pour reprendre le salaire qui lui a été remis, sous prétexte qu’il avait refusé de décharger. A l’issue du procès, les deux Chinois (le comptable et le manager d'une entreprise chinoise basée à Darou Khoudoss) et leur interprète ont été condamnés à une peine de 3 mois d’emprisonnement. Pour rappel, le trio a été placé sous mandat de dépôt depuis le 11 juin dernier. Ils vont encore rester en prison. Ils doivent allouer la somme de 5 millions de FCFA à Ibrahima Fall en guise de dommages et intérêts.
Le ressortissant chinois arrêté pour des produits périmés
Au courant de l’année 2022, le ressortissant chinois, G. Ley, commerçant demeurant au boulevard du Centenaire, a été arrêté pour mise en danger de la vie d'autrui. On lui reprochait aussi d'avoir vendu des boissons, d'autres produits et marchandises périmés. Il a comparu hier devant le prétoire du tribunal correctionnel de Dakar. Le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. Mais selon le juge, une perquisition a été effectuée dans la boutique du mis en cause. Ainsi 350 caisses de boisson ont été saisies chez lui, d’après les enquêteurs et les dates de péremption ont été changées. G. Ley conteste et soutient mordicus que les produits n’étaient pas périmés. Le juge lui rappelle que certaines boissons ont été fabriquées en 2009, 2018, 2019, 2020 et 2021. Ses deux employés, A. Sarr et M. Konaré ont confié à l'enquête que c'est leur patron qui leur donnait de nouvelles étiquettes qu'ils collaient sur les produits périmés. Me Boubacar Dramé a plaidé l’innocence de son client. Selon la robe noire, les enquêteurs se sont rendus dans la boutique du prévenu par surprise. A l’en croire, les produits saisis ont été restitués. Il a accepté de payer 15 millions de francs CFA après que les agents ont informé la direction du commerce. Me Dramé sollicite la relaxe et la restitution du passeport de son client. Délibéré le 23 octobre prochain.
Personnels des aéroports du Sénégal
Le syndicat des personnels des aéroports du Sénégal (SPAS)/section de Saint-Louis a un nouveau secrétaire général. Il s'agit de Abdourahmane Sèye qui a été élu à l'unanimité à l'issue de l’assemblée générale présidée par Djibril Sakho secrétaire général national dudit syndicat. Sur les 70 agents présents, les 4 personnes qui voulaient s’opposer ont été noyés. Les 66 ont porté leur choix sur le tonitruant Abdou Sèye alias « Bill Buchanan». Pour le nouveau patron du syndicat, tout sera mis en œuvre pour faire prévaloir la transparence. « Nous aimerions conserver nos acquis et défendre surtout l'intérêt des travailleurs en étroite collaboration avec la direction que nous invitons au dialogue. Nous mettrons tout sur orbite pour consolider nos avantages », a-til souhaité. En attendant, M. Sèye appelle tous les travailleurs de l'aéroport de SaintLouis à « l'unité et à la mobilisation pour relever ensemble tous les défis qui se dresseront devant nous ».
A L’EPREUVE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET LA DESINFORMATION
Le passage du numérique à l’Intelligence artificielle (IA) est une opportunité pour l’humanité et non un risque. Même si les défis à relever sont nombreuses.
Le passage du numérique à l’Intelligence artificielle (IA) est une opportunité pour l’humanité et non un risque. Même si les défis à relever sont nombreuses. Toutefois, il urge de veiller au respect de l’éthique et à la protection des données personnelles, ont alerté les orateurs, lors de la cérémonie d’ouverture du Colloque international qui avait pour thème «Les sciences de l’information et de la communication à l’épreuve de l’intelligence artificielle IA» hier, mercredi, 24 juillet à la salle de conférence de l’UCAD II.
La rencontre qui réunissait des chercheurs, enseignants et d’autres spécialistes venus d’Afrique et d’Europe, est organisée par l’École Nationale de Bibliothécaires Archivistes et Documentalistes (ÉBAD) de l’UCAD de Dakar.
Le colloque va permettre d’aborder les défis que soulève l’Intelligence artificielle (IA). Pour son rayonnement, sa patrimonialisation et sa conservation qui sont une exigence pour la postérité. Contrairement à ce que prédisaient certains spécialistes pendant les années 80, que les métiers de Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes, risquent de disparaitre avec cette révolution technologique, l’outil informatique, mais jusqu’à nos jours la profession résiste encore. Selon les participants, le colloque sur l’a Science de l’information et de la communication et l’intelligence artificielle (COSICA’24), qui est une première, doit être pérennisée. L’intelligence artificielle doit protéger et valoriser les acquis des sciences de l’information et de la communication. Cela passera par la vérification des informations et le respect de l’éthique.
Pour sa part, le Directeur de l’EBAD, Pr Moustapha Mbengue, soutient que «l’Intelligence artificielle, longtemps considérée comme un concept futuriste, est désormais une réalité omniprésente dans nos pratiques professionnelles et nos interactions sociales. Elle influence nos vies de manière inédite, modifiant la manière dont nous accédons à l’information, comment nous la traitons et la communiquons. Nous sommes à une époque où les algorithmes peuvent non seulement analyser d’énormes volumes de données, mais aussi produire du contenu, interagir avec nous et même prendre des décisions qui affectent notre quotidien». C’est pourquoi, dit-il, «il nous faut alors repenser notre rapport avec la technologie, notre rapport avec l’information, mais également nos rapports avec nos semblables, donc tout simplement, une cyberculture, une nouvelle culture numérique» a-t-il suggéré.
Lui succédant, son collègue du Laboratoire de recherche en sciences de l’information et de la communication (LARSIC), Pr Bernard Dione, a indiqué que la bibliothèque classique n’existe pas et n’existera jamais. Les supports ont constamment évolué. Les hommes ont écrit sur toutes les matières : pierres, marbre, brique, plomb, peaux d’animaux, écorce etc. Puis arrive le parchemin, puis le papier et aujourd’hui les tablettes numériques et l’Intelligence artificielle qui affecte toutes les activités professionnelles de nos jours : catalogage, indexation, résumé, recherche d’information.
Le Directeur du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), Mamadou Ndiaye, représentant le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), Amadou Aly Mbaye, a relevé que «dans le domaine du journalisme et de la communication, l’IA offre des outils puissants pour la collecte des données et l’analyse de l’information. Mais elle soulève aussi des défis éthiques majeurs, notamment en termes de vérification des faits et de lutte contre la désinformation».