KEEMTAAN GI – IDIOTIES
Apparemment, on ne semble avoir rien retenu des évènements de mars dernier. Rien sur la destruction des biens. Rien sur les plus de dix morts en plus des blessés. Rien! D’ailleurs, l’enquête diligentée est au point mort. On n’en parle plus. On a tout oublié. L’attaque barbare, hier, sur des militants de Ousmane Sonko à Ziguinchor, juste à l’intérieur de leur permanence , nous parait inacceptable à l’état de notre démocratie. Même si celle –ci se trouve chahutée depuis l’avènement du président Macky Sall , rien ne pourrait expliquer cette violence bête, méchante , idiote et gratuite sur des Sénégalais dont le seul tort est de ne pas être des militants du parti au pouvoir. C’est un précédent très dangereux, surtout que cet acte insensé s’est produit en Casamance , terre qui continue de panser ses blessures , malgré le retour progressif à la paix. En quoi la présence du leader de Pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko dérangerait-elle ses adversaires ? Poussant la bêtise jusqu’à les trouver à l’intérieur de leur permanence alors qu’ils étaient en réunion. Et à quelques moins de trois mois des Locales, ces pratiques n’augurent rien de bon. La violence est tellement banalisée sur le champ politique avec l’impunité des nervis que ça ne semble déranger personne. En tout cas, pas les forces de l’ordre qui regardent ces énergumènes semer partout la violence sous le regard complice des autorités. Apparemment, le Sénégal n’a pas besoin de ces méthodes indignes d’un pays de démocratie. Où qu’ils puissent se trouver ceux qui ont semé cette violence doivent être recherchés et punis. Les actes de ces nervis sont restés pendant longtemps impunis voire encouragés. Et le Chef doit élever la voix avant que la chienlit ne s’installe. KACCOOR BI
SESSION UNIQUE DE L’ASSEMBLEE CE JEUDI LA LEVÉE DE L’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE EL HADJI MAMADOU SALL ET BOUBACAR BIAYE, UNE QUESTION D’HEURES
Les députés sont convoqués demain en séance plénière avec un ordre du jour intitulé « Session ordinaire unique de l’année 2021-2022 ». Au cours de cette session, ils auront notamment à examiner la loi de finances, c’est-à-dire le budget 2022 déposé à l’Hémicycle par le ministère des Finances et du Budget. Mais le moment le plus attendu ce sera surtout la levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadji Mamadou Sall et Boubacar Biaye impliqués dans un trafic de faux passeports diplomatiques qui défraie la chronique depuis quelques semaines. Le principal cerveau présumé de ce trafic est El Hadj Diadji Condé arrêté et jeté en prison. Au moins cinq chefs d’inculpation pèsent sur lui : «association de malfaiteurs, escroquerie, blanchiment de capitaux, faux et usage de faux sur des documents administratifs, faux en écritures publiques authentifiées». Le 22 septembre, l’Assemblée nationale avait indiqué dans un communiqué que les deux députés, à l’occasion d’une rencontre avec le président de l’institution, avaient «accepté, sans hésiter, de répondre à toute convocation des services chargés de la phase de l’enquête préalable, sans attendre la levée de leur immunité parlementaire, lorsque cette mesure sera demandée» par le ministre de la Justice. La machine judiciaire est bloquée l’immunité parlementaire dont bénéficient les deux députés incriminés. Finalement, en début de ce mois d’octobre, le Parquet via le ministre de la Justice a saisi le bureau de l’Assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadj Mamadou Sall et Boubacar Biaye. Les choses devraient alors aller très vite pour permettre que ces parlementaires puissent être entendus par la justice dans cette affaire qui a fini de ternir l’image du Sénégal dans le monde.
BEBE MORT A LA CLINIQUE DE LA MADELEINE LE DIRECTEUR LIBRE, LE PÉDIATRE, L’INFIRMIÈRE ET LA NURSE EN PRISON
Le Directeur de la Clinique de la Madeleine, Mahmoud Aïdibé, le pédiatre Hussein Joubaïly, l’infirmière et la nurse ont passé avant-hier leur première nuit en prison. Ils ont été inculpés par le juge du 8e cabinet à qui le dossier a été confié par le Procureur de la République. Leur responsabilité est engagée suite à la mort du bébé Roya Saleh, samedi dernier, dans des circonstances troubles. Si le Directeur a pu s’en tirer avec un contrôle judiciaire, les autres ont été placés sous mandat de dépôt, selon nos informations. Ils avaient été placés en garde à vue ce lundi vers 17 heures sur ordre du procureur de la République avant d’être déférés au parquet ce mardi. Le commissariat du Plateau avait été saisie d’une plainte déposée par le couple Saleh, parents de la petite Roya. Le Directeur de la Clinique, le pédiatre, l’infirmière et la nurse, impliqués dans cette affaire, avaient été convoqués, dans la journée, dans les locaux du commissariat du Plateau. Ils avaient été entendus distinctement sur ce drame avant d’être confrontés. D’après le papa du bébé de sexe féminin, ni le responsable moral de la clinique, ni le pédiatre en charge du suivi du nourrisson, encore moins l’infirmière de garde au moment de la tragédie n’ont été en mesure de lui expliquer les circonstances du décès. Ce qui révolte davantage le couple. Roya Saleh, née le 7 octobre 2021 à 10H14mn avec un poids de 3,400 kilogrammes et mesurant 52 centimètres, a rendu l’âme au troisième jour suivant sa naissance, le 9 octobre 2021, dans des circonstances qui restent encore à être indéterminées. La petite qui présentait un début de jaunisse (une coloration jaune de la peau et des muqueuses) confirmée par des analyses, avait été placée sous photothérapie (lumière Uv). Le rapport d’autopsie avait conclu à une mort suite à des brûlures étendues sur le corps avec asphyxie secondaire.
MORT DE CHEIKH NIASSE «JUSTICE SERA FAITE» DIT LE MINISTRE DE LA JUSTICE
La mort de Cheikh Niass, alors qu’il était en détention, a ému plus d’un au Sénégal. Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, s’est exprimé sur l’affaire ce mardi, en marge d’un atelier. Il a promis à la famille, qui réclame toute la lumière sur la mort de cet immigré, que la procédure sera menée conformément à la loi. « D’abord je présente mes condoléances et celles du chef de l’Etat. Le Sénégal est un pays de Droit. La famille du défunt a un avocat. La procédure sera faite comme il se doit et ils verront. Mais puisque la procédure a été entamée, je suis ministre de la Justice, je ne peux pas m’épancher dessus. Mais que son épouse soit rassurée, sur ce dossier, tout ce qui devra être fait sera fait », a-t-il indiqué. Pour rappel, le codétenu de Cheikh Niasse avait déclaré, face à la presse, que le défunt demandait à avoir ses médicaments puisqu’il ne se sentait pas bien. Mais, qu’il ne pouvait pas en disposer. L’autopsie a révélé une mort liée à la Covid-19 et à une hyperglycémie (une augmentation anormale du taux de glucose dans le sang).
INVITATION DE ME WADE A CONDE LA JUNTE ESQUIVE LA MAIN TENDUE
Il y a quelques semaines, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, se disait prêt à accueillir à Dakar l’ex-chef d’Etat guinéen, Alpha Condé, et lui céder ensuite sa villa sise sur la corniche. « Le Témoin » quotidien est en mesure de vous révéler que le président du Comité national du rassemblement et du développement (Cnrd), le colonel Mamady Doumbouya, a bel et bien lu le message d’invitation de Me Wade dans la presse nationale et internationale. Selon un officier-général très proche du Cnrd, le président Mamady Doumbouya, chef de l’Etat, chef suprême des armées, gardien de la Charte, garant des libertés, supporter n°1 du Syli et libérateur du peuple guinéen a complètement ignoré cette invitation avec élégance et diplomatie « D’ailleurs le jour où le colonel Doumbouya a lu l’information sur son Iphone, il a affiché un léger sourire comme pour esquiver un tel faux débat avec ses collaborateurs que nous sommes. Aussitôt, on est passés à l’essentiel… » a-t-il confié. Ce qui veut dire que, sur la belle invitation de Me Wade, la junte dirigée par le colonel Doumbouya n’a même pas jugé utile de se prononcer. En tout cas, pas pour le moment ! Laisser Alpha Condé à Conakry ou l’exiler vers dans le pays de son choix. Tel est le dilemme auquel est confrontée la junte au pouvoir en Guinée. La majorité des officiers et officiers-généraux du Cnrd préfèrent garder Alpha Condé en résidence surveillée, histoire de l’avoir à l’œil ! Et au besoin le traduire en justice pour qu’il réponde de ses nombreux crimes. Le vieux Alpha Condé, lui-même, s’entête à rester en Guinée. Selon les mêmes sources contactées par « Le Témoin », sa maison familiale sise à Conakry est entrain d’être réhabilitée. Est-ce pour l’y installer en résidence surveillée ? Mystère et boule de gomme…
PRODUCTION DE CIGARETTES MTOA DAKAR FERME SES PORTES
La célèbre usine de fabrication de cigarettes MTOA de Dakar a fermé ses portes, selon Libération. Elle jette dans la rue de nombreux travailleurs qui avaient réussi à bâtir la renommée de l’usine. L’entreprise qui fabrique les cigarettes « Excellence » et « Davidoff » est victime de taxes, surtout les droits d’accise, un impôt indirect perçu sur les consommateurs. L’essentiel du matériel est transféré à Abidjan. Avec un chiffre d’affaires de 20 milliards FCFA en 1996, la MTOA alors détenue à 97 % par Bolloré Technologies, la Seita et la Coralma International, et à 3 % par des Sénégalais, connaissait son ère de gloire. C’est à partir du 30 septembre 2006, avec l’annonce du géant du tabac Philip Morris mettant un terme au partenariat qui le liait à la MTOA, provoquant une perte de 50 % de son chiffre d’affaires, que la descente aux enfers de la société a commencé. Le coup de grâce est arrivé en septembre 2016 avec la nouvelle loi anti-tabac contre laquelle les employés de la MTOA ont manifesté. Celle-ci risquait, d’après eux, de provoquer la fermeture de l’entreprise. Productrice des deux seules marques de cigarettes fabriquées localement et intégralement commercialisées au Sénégal, les marques Excellence et Houston, la société était implantée à Dakar, dans la commune d’arrondissement de Hann Bel-Air.