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25 avril 2025
Media
LE PRIX NOBEL DE LA PAIX ATTRIBUE AUX JOURNALISTES MARIA RESSA ET DMITRY MURATOV
Les deux professionnels de l'information ont été choisis parmi les 329 candidatures proposées pour succéder au Programme alimentaire mondial (PAM), nobélisé l’an dernier
Clou de la saison Nobel, le prix de la paix a été attribué ce vendredi 8 octobre aux deux journalistes Maria Ressa et Dmitry Muratov au terme d’une édition très ouverte parmi 329 candidatures proposées cette année. Tous deux ont été récompensés pour « leur combat courageux pour la liberté d’expression » dans leurs pays respectifs, aux Philippines et en Russie.
Maria Ressa et Dmitry Muratov « sont les représentants de tous les journalistes qui défendent cet idéal dans un monde où la démocratie et la liberté de la presse sont confrontées à des conditions de plus en plus défavorables », a déclaré la présidente du comité Nobel, Berit Reiss-Andersen, à Oslo. Maria Ressa avait notamment été honorée par le magazine Time aux côtés de Jamal Khashoggi en 2018.
La liberté d’information récompensée pour la première fois
Âgée de 58 ans, Maria Ressa a cofondé la plateforme numérique de journalisme d’investigation Rappler en 2012, un média qui a braqué les projecteurs sur « la campagne antidrogue controversée et meurtrière du régime (du président philippin Rodrigo) Duterte », a fait valoir le comité Nobel. D’un an son aîné, Dmitry Muratov a quant à lui été un des cofondateurs et un rédacteur en chef du journal Novaïa Gazeta, une des rares voix encore indépendantes en Russie où la dissidence se heurte à une féroce répression.
Le quotidien a notamment mis en lumière « la corruption, les violences policières, les arrestations illégales, la fraude électorale et les “fermes de trolls” et l’a payé au prix fort », a souligné le comité : six de ses journalistes ont perdu la vie, dont Anna Politkovskaïa, tuée il y a 15 ans quasiment jour pour jour. Dans un monde où, comme le veut l’adage, « la première victime de la guerre, c’est la vérité », il s’agit du premier prix Nobel de la paix, en 120 ans d’histoire, à récompenser la liberté d’information en tant que telle.
Moscou félicite le journaliste d’opposition
Le Kremlin a immédiatement salué le « courage » et le « talent » de Dmitry Muratov. « Nous pouvons féliciter Dmitry Muratov. Il travaille en continu en suivant ses idéaux, en les conservant. Il est talentueux et courageux », a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Vendredi, à la suite de l’annonce du prix Nobel, Dmitry Muratov a annoncé dédier cette récompense au Novaïa Gazeta, et à ses collaborateurs assassinés pour leur travail et leurs enquêtes. « Ce n’est pas mon mérite personnel. C’est celui de Novaïa Gazeta. C’est celui de ceux qui sont morts en défendant le droit des gens à la liberté d’expression », a-t-il dit, cité par l’agence de presse publique TASS, listant les noms des six journalistes et contributeurs au journal assassinés. « Puisqu’ils ne sont pas avec nous, (le Comité Nobel) a visiblement décidé que je le dise à tout le monde (…) Voilà la vérité, c’est pour eux », a-t-il ajouté.
Un prix venant avec un chèque de près d’un million d’euros
Dmitry Mouratov a précisé ne pas avoir pu décrocher le téléphone lorsqu’il a reçu l’appel du Comité Nobel car il travaillait et ne pas avoir encore eu le temps de lire le texte de l’annonce. Son journal a précisé qu’une partie de la somme reçue pour son prix Nobel de la Paix sera versée à un fonds caritatif aidant les enfants qui souffrent de maladies rares. Cette organisation, Kroug Dobra (Le cercle de la bonté) a été fondée à l’initiative de Vladimir Poutine en janvier.
Consistant en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 10 millions de couronnes (980 000 euros), celui-ci est remis traditionnellement le 10 décembre, date anniversaire de la mort d’Alfred Nobel (1833-1896). Après celui de la paix, seul Nobel à être décerné dans la capitale norvégienne, la saison Nobel retournera à Stockholm pour un bouquet final avec le prix d’économie lundi.
LA MAIRE DE DAKAR RENCONTRE LES JOURNALISTES À 16 HEURES
Dakar, 8 oct (APS) - Le point de presse de la maire de Dakar, initialement prévu ce vendredi à 18 h 30, est maintenu à la même date, mais il aura lieu à 16 h, à la mairie de la capitale, annonce un communiqué.
Soham El Wardini va faire une déclaration, lors de sa rencontre avec les journalistes, sur l’organisation du sixième forum mondial de l’économie sociale et solidaire prévu en 2023 à Dakar.
Pour la Ville de Dakar, c’est "une grande première puisque ce forum qui regroupe des sommités internationales de l’écosystème de l’économie sociale et solidaire ne s’est jamais tenu en Afrique", souligne le texte.
Il ajoute que "le choix de (...) Dakar pour abriter l’événement en 2023 a été fait au terme d’un long processus de sélection entre plusieurs villes".
L’ÉCONOMIE ET LA POLITIQUE PRÉOCCUPENT LES QUOTIDIENS
Dakar, 8 oct (APS) – Le projet de loi de finances de l’année 2022 constitue, avec d’autres sujets économiques et la politique, le menu proposé par les quotidiens pour leur édition de ce vendredi.
‘’Priorité sociale’’, écrit EnQuête, qui constate que l’éducation, la santé, l’emploi et l’entrepreneuriat seront les secteurs les plus financés par l’Etat en 2022.
‘’Les dépenses sociales occupent presque 50 % du budget de 2022. Quinze milliards pour le recrutement de 5.000 enseignants contractuels’’, souligne le journal.
‘’Macky Sall gâte les jeunes, les femmes et les agriculteurs’’, constate Le Témoin Quotidien à la suite de l’adoption du projet de loi de finances de l’année 2022.
Mercredi en Conseil des ministres, le gouvernement a adopté ce projet de loi en vertu duquel il a évalué les besoins de l’Etat à 5.150 milliards de francs CFA.
‘’L’Etat casse la tirelire pour les femmes, les jeunes et les agriculteurs’’, titre Libération, annonçant d’‘’importantes dotations financières’’ pour ces trois catégories socioprofessionnelles.
‘’Les programmes sociaux et de développement communautaire restent une priorité’’, écrit Le Soleil, faisant état d’‘’une situation macroéconomique solide, à consolider’’.
Des ‘’ménages [sont] en péril’’ au Sénégal, à cause du ‘’coût de la vie’’, des ‘’salaires indécents’’ et des ‘’pertes d’emplois’’, selon Sud Quotidien.
L’As évoque ‘’la tension sociale’’ de certaines sociétés nationales dont l’Office national des forages ruraux (OFOR) et la SN HLM, la Société nationale des habitations à loyer modéré.
‘’Les travailleurs de l’OFOR sont très remontés contre leur direction générale. Pour cause, une augmentation de salaires de 70 millions de francs CFA pour les directeurs et les conseillers techniques, au moment où les priorités semblent être ailleurs’’ que dans la rémunération des cadres de ladite société, rapporte le journal.
A la SN HLM, le collège des délégués des travailleurs accuse le directeur général de ‘’mauvaise gestion’’. Des délégués syndicaux de la même entreprise accusent les délégués d’être de ‘’mauvaise foi’’, selon L’As.
Les quotidiens se sont également intéressés aux élections municipales et départementales prévues en janvier prochain.
‘’Amadou Ba a entamé hier sa marche pour la conquête de Dakar. Pour ceux qui en doutaient, sa première sortie sur l’avenue Georges-Pompidou, à Sandaga et à Niayes Thioker édifie sur les ambitions’’ de l’ancien ministre des Finances, écrit Le Quotidien.
Amadou Ba fait partie des personnalités sur lesquelles ‘’le président de la République pourrait’’ choisir son ‘’dauphin’’, selon WalfQuotidien.
Les élections municipales et départementales permettront de ‘’faire émerger des prétendants’’ à la succession de Macky Sall, ajoute le même journal, citant également l’ancienne Première ministre Aminata Touré, le ministre des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo, et le ministre des Transports terrestres, Mansour Faye, parmi les ‘’dauphins’’.
S’agissant du financement des prochaines campagnes électorales, le journal Source A s’intéresse au ‘’plan de guerre’’ de la coalition Yewwi Askan Wi, dirigée par Khalifa Sall et Ousmane Sonko. ‘’Chaque parti ou mouvement [est] appelé à contribuer à l’effort, selon ses moyens’’, révèle-t-il.
La comparution de Guy Marius Sagna devant le tribunal des flagrants délités de Dakar est commenté par les quotidiens.
‘’L’activiste Guy Marius Sagna risque deux ans d’emprisonnement dont six mois ferme, si le procureur suit le réquisitoire du parquet’’, lit-on dans L’Observateur.
M. Sagna est placé en détention depuis lundi et est jugé pour le délit présumé de diffusion de fausses nouvelles. Il lui est reproché d’avoir écrit sur les réseaux sociaux que le ‘’déshonneur’’ était devenu ‘’la nouvelle devise de la Gendarmeries sénégalaise’’.
‘’Le parquet n’a pas été tendre avec Guy Marius Sagna’’, commente Le Quotidien, selon lequel la décision du tribunal des flagrants délits sera rendue jeudi prochain.
‘’Guy Marius Sagna assume tout le contenu de son post’’, constate Le Soleil.
Selon ses avocats, il est arrêté pour des raisons politiques. ‘’Sa présence au prétoire s’explique par le seul fait que le coordonnateur de ‘FRAPP France dégage’ est un candidat déclaré aux prochaines élections locales, selon ses conseils’’, rapporte le même journal.
KEEMTAAN GI - LA SOCIETE SI VILE
« À la queuleuleu
À la queuleuleu
À la queuleuleu
À la queuleuleu
À... À... À... À...
Tout l'monde s'éclate à la queuleuleu
Tout l'monde se marre à la queuleuleu
Tout l'monde chante à la queuleuleu
Tout l'monde danse à la queuleuleu
Le jeune président Français, Emmanuel Macron, pourrait bien s’accrocher aux bras de « ses » intellectuels africains avec qui il va discuter de nos problèmes domestiques. Ils pourront ainsi s’offrir un tour de danse avec la chanson du musicien et humoriste français André Bézu. Ça leur changera un peu les idées comme on a pu réussir à laver le cerveau de ce cher Achille Mbembe. Celui-là même au discours incendiaire, invitant l’Afrique à couper le cordon ombilical qui le liait en tant que continent à l’ancienne puissance coloniale. Et il ne serait pas surprenant de le voir brûler tous ces brulots sur la France pour se donner bonne conscience. C’est le même homme avec sa clique d’amis qui seront autour d’une table pour discuter avec Macron des problèmes du continent. Ce cher Macron qui se donne des airs d’intello tout en étant d’une alarmante niaiserie. Quand il convoque ses « Gouverneurs africains », tout le monde rapplique. Personne ne voulant rater la messe. Un sommet France-Afrique qui ne concernera que les sociétés civiles africaine et française. Bien entendu, nos roitelets ne sont pas invités. Macron les jugeant, peut - être, peu dignes de porter la parole du continent qu’il délègue à une société civile devenue si vile à l’instar de celle de ce charmant pays. Eh oui, ces messieurs et dames de la société civile qui disaient porter la voix du peuple et que l’on a réussi à métamorphoser, les rendant amnésiques et dociles. Voir des voix si représentatives du continent se présenter à la queue leu leu devant Macron pour discuter avec lui de nos problèmes nous parait être une aberration. Et si on a réussi à nous changer cette société civile, c’est parce qu’elle ne pouvait continuer à se gaver d’un idéal et mourir bêtement. Visez celle de ce charmant pays. Toute à cirer les bottes du Chef ! KACCOOR BI
AFFAIRE PASSEPORTS AÏSSATA TALL SALL BRISE ENFIN LE SILENCE ET SE PRONONCE…
Aïssata Tall Sall a enfin brisé le silence sur l’affaire des passeports diplomatiques. Pendant longtemps, le ministre des Affaires étrangères, qui observait avec un étonnant silence ce dossier qui concerne en premier chef son département ministériel, n’avait pas voulu se prononcer. Mais une telle posture la desservait. Alors hier en marge du lancement du 7e Forum international sur la paix et la sécurité qui doit se tenir au mois de décembre à Dakar, la patronne de la diplomatie sénégalaise a été évasive. « Cette affaire, je l’ai apprise comme tous les Sénégalais l’ont apprise. Je suis un ministre de la République. Une République dans laquelle l’État de droit est une réalité. L’opinion passe tout son temps à nous faire la leçon sur l’Etat de droit. La leçon par la preuve, c’est cette affaire » précise d’emblée le ministre des Affaires étrangères. Seulement, elle ne s’est pas limitée à cela puisqu’elle a ajouté que « étant un ministre de la République et aussi, évoluant dans un Etat de droit (mon œil !), il y a deux séparations de pouvoirs et un secret d’enquête qui m’empêchent de me prononcer sur cette affaire. La première séparation des pouvoirs, c’est entre l’exécutif et le législatif dans cette affaire qui serait partie de l’Assemblée nationale. Hors, il y a une séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif. Donc, je ne peux me prononcer là-dessus compte tenu de l’implication de la deuxième institution. La deuxième, c’est la séparation qui existe entre l’exécutif et le judiciaire. Au Sénégal, un ministre de la République, quel que soit son omnipotence, ne peut s’infiltrer dans un dossier dans le judiciaire pour savoir ce qui s’y passe ». Le ministre Aïssata Tall Sall s’est dit également contrainte par un troisième obstacle, qui est le secret de l’enquête. Compte tenu de ces facteurs, le ministère des Affaires étrangères ne peut pas se prononcer. Cependant, Aïssata Tall Sall tient à soutenir qu’une fois cette affaire tirée au clair, les responsabilités seront situées... remarque que ça, elle n’avait pas besoin de nous le dire puisqu’on le savait déjà !
COURSE À LA MAIRIE DE PODOR RACINE SY LARGUE DE LOIN ME AISSATA TALL SALL
« Rien ne sert de courir, il faut partir à point » conseillait Jean de La Fontaine dans la course littéraire entre Le Lièvre et La Tortue. Justement, à Podor, le président Mamadou Racine Sy semble partir à point dans la course à la mairie 2022. Depuis quelques mois, le magnat de l’hôtellerie sénégalaise multiplie les actions sociales et humanitaires au profit des populations de la ville Podor. Privés de subvention communale, les associations sportives et mouvements culturels se sont vus soulagés et gâtés par Mamadou Racine Sy. Pour preuve, l’ensemble des Asc de Podor ont reçu une enveloppe globale de 10 millions CFA à répartir. Sans oublier d’importants moyens matériels reçus des mains de Mamadou Racine Sy. Chacune des 11 ASC a reçu une aide de 500 mille FCFA à. En outre, il a également fait une rallonge de 500 mille FCFA à chacune des 5 équipes qualifiées aux départementales. Cet appui d'une valeur globale de 10 millions entre dans le cadre de son vœu de soutenir, d'appuyer et d'accompagner constamment la jeunesse et le mouvement associatif. Pendant ce temps, Me Aissata Tall Sall retrousse les manches pour plaider voire recadrer à « décharge » dans l’affaire des passeports diplomatiques où les services du ministère des affaires étrangères abritent l’imprimerie du faux.
« DOXONTU » PRÉCAMPAGNE AMADOU BA CHAUFFE LE MARCHE SANDAGA
Dans un entretien exclusif récemment accordé au « Témoin » quotidien, l’’ancien chef de cabinet Pape Samba Mboup a plaidé le retour aux affaires des anciens ministres Amadou Ba, Mouhamadou Makhtar Cissé et Aly Ngouille considérés de brillants collaborateurs du président Macky Sall. Vrai ou faux ? En tout cas, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances Amadou Ba a montré que politiquement sa cote de popularité est intacte. Et surtout au niveau de Dakar-Plateau où l’ancien argentier de l’Etat aurait violé les territoires communaux pour se taper un « doxontu » (ballade) digne d’un futur maire de Dakar-Ville. Vers 18h, la nouvelle de la présence d’Amadou Ba à Sandaga s’est répandue comme une traînée de poudre. Riverains, clients, commerçants et marchands ambulants ont convergés vers la personne d’Amadou Ba en chair et en os. Bref, Amadou Ba avait finalement paralysé tout Sandaga au point que certains commerçants ont fermé boutique pour ne pas subir les dégâts collatéraux d’une foule déchainée.
DIFFAMATION CONTRE LA GENDARMERIE GUY MARIUS SAGNA RISQUE 6 MOIS DE PRISON
L’affaire Guy Marius Sagna contre la gendarmerie nationale est mise en délibéré pour le 14 octobre prochain. Après le réquisitoire de la procureure qui a demandé à ce que l’activiste soit condamné à 2 ans de prison dont 6 mois ferme et une amende de 200.000, le juge a préféré mettre l’affaire en délibéré avant de donner son verdict le 14 prochain. La Défense a renoncé à sa demande de liberté provisoire. L'activiste a été jugé ce 7 octobre, en flagrant délit devant le tribunal correctionnel de Dakar, pour diffusion de fausses nouvelles relatif à un post considéré comme portant atteinte à l'institution de la gendarmerie. Habillé d'un t-shirt Lacoste bleu, masque au visage, Guy Marius Sagna a comparu devant le juge. Il a catégoriquement nié les faits qui lui sont reprochés. "Je n'ai jamais eu l'intention de porter atteinte à la gendarmerie que je respecte beaucoup", a-t-il confié au juge. Disant que le post de Guy est de nature à entraîner la désobéissance envers la loi, le parquet a requis une peine de 2 ans dont 6 mois ferme contre l'activiste. Pour le procureur, le texte de Guy Marius Sagna a porté atteinte au moral des citoyens. Le procès a tiré en longueur. Un pool d'avocats composé entre autres des maîtres Moussa Sarr, Khoureychi Ba, Abdoulaye Tall, Assane Dioma Ndiaye a assuré la défense de l'activiste. Pour la tenue du procès, les forces de défense et de sécurité ont quadrillé tous les axes menant au Palais de Justice. Les entrées étaient filtrées à quelque cent mètres de l'institution judiciaire. Les commerçants et autres personnes qui s'activaient quotidiennement aux environs du palais ont été déguerpis des lieux...
SALAIRES PAYES LE 24 SEPTEMBRE OCTOBRE DEVIENT INTENABLE POUR LES FONCTIONNAIRES
Toux ceux qui avaient sauté de joie lorsque les services du ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, avaient annoncé le paiement des salaires et pensions le 24 septembre en prélude du Magal de Touba célébré le dimanche 26 septembre sont en train de vivre un calvaire inouï. Les ménages des fonctionnaires et retraités qui ont bénéficié de cette mesure indiquent que le mois d’octobre qui n’a même pas encore connu une dizaine de jours va être le plus long qu’ils aient jamais connu. Surtout que la période coïncide avec la rentrée scolaire et universitaire. Partout à travers les réseaux sociaux, dans les établissements publics, c’est une grogne quotidienne des travailleurs de l’Etat. Finalement, la mesure de Macky Sall n’a pas été salvatrice. Les ménages des fonctionnaires de l’Etat seront poussés à aller s’endetter de gauche à droite pour prendre en charge le restant du mois d’octobre avant le prochain bulletin de paie. Certains seront tentés de demander une avance sur salaire. D’autres vont courir à la banque pour obtenir un découvert destiné uniquement à la consommation. C’est un cercle vicieux puisque ces prêts d’avance de consommation seront automatiquement débités lorsque le virement du mois sera positionné. Pour s’en relever, il faudrait alors des mois et des mois aux travailleurs.