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22 avril 2025
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DES MILLIERS DE PERSONNES ONT MANIFESTÉ DEVANT L'AMBASSADE DE FRANCE À NIAMEY
Certains ont insisté pour entrer dans le bâtiment, d'autres ont arraché la plaque affichant "Ambassade de France au Niger", avant de la piétiner sur le goudron et de la remplacer par des drapeaux russes et nigérien
Des milliers de personnes ont manifesté devant l'ambassade de France dimanche à Niamey, avant d'être dispersées par des grenades lacrymogènes, a constaté un journaliste de l'AFP, lors d'un rassemblement de soutien aux militaires putschistes ayant renversé le président élu Mohamed Bazoum au Niger.
Avant les tirs de grenades lacrymogènes, quelques soldats s'étaient interposés devant l'ambassade pour calmer les manifestants. Certains ont insisté pour entrer dans le bâtiment, d'autres ont arraché la plaque affichant "Ambassade de France au Niger", avant de la piétiner sur le goudron et de la remplacer par des drapeaux russes et nigérien. L'un des soldats, debout dans un pick-up, a salué la foule qui scandait "Russie, Russie, Russie ! ", "vive l'armée nigérienne !" et "Tiani, Tiani, Tiani !", le nom du président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP, la junte), Abdourahamane Tiani. Les manifestations avaient pourtant été interdites par la junte.
La France, allié du Niger pour la lutte antijihadiste et le développement, et qui y compte 1.500 soldats, a annoncé samedi suspendre ses aides. Quelques personnes se sont dirigées vers l'ambassade des Etats-Unis, dont le secrétaire d'Etat a assuré le président renversé du "soutien "indéfectible" de Washington. La manifestation avait débuté par une marche en direction de l'Assemblée nationale, la foule brandissant des drapeaux russes et nigériens. Le mouvement civil M62, qui avait déjà protesté contre l'opération Barkhane de l'armée française au Sahel et au Sahara, a lancé l'appel à manifester.
Deux marches pro-putschistes ont eu lieu à Niamey et à Dosso (à une centaine de kilomètres au sud-est la capitale) jeudi, la première ponctuée d'incidents, avant que la junte n'appelle "la population au calme" et interdise les manifestations.
Le président déchu Mohamed Bazoum, élu en 2021, entame sa cinquième journée séquestré dans sa résidence privée au palais présidentiel par sa garde rapprochée, dont le chef, le général Abdourahamane Tiani, est le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la junte.
Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger, miné par les attaques de groupes liés à l'Etat islamique et à Al-Qaïda, est le troisième pays de la région à subir un coup d'Etat depuis 2020.
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COMMENT BAZOUM EST-IL TOMBÉ
Le chef de l’État nigérien n’a, pour l’heure, pas quitté ses fonctions. Mais le coup d’État mené par les membres de la garde présidentielle dirigée par le général Tchiani semble bel et bien consommé
Comment la situation a-t-elle pu dégénérer si rapidement ? Le chef de l’État nigérien n’a, pour l’heure, pas quitté ses fonctions. Mais le coup d’État mené par les membres de la garde présidentielle dirigée par le général Tchiani semble bel et bien consommé, ce jeudi 27 juillet.
Les militaires ont annoncé la mise en place d’un « Conseil national de sauvegarde de la patrie » (CNSP) en milieu de matinée. Quelques heures plus tard, le point de bascule semble avoir été atteint lorsque le chef d’état-major de l’armée nigérienne, le général Abdou Sidikou Issa, a annoncé le ralliement des troupes loyales à Mohamed Bazoum aux putschistes.
Quant à la médiation que le président béninois, Patrice Talon, devait mener au Niger au nom de la Cedeao, elle n’a pour l’heure pas réellement débuté.
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DE LOURDES CHARGES RETENUES CONTRE SONKO
Le procureur de la République a indiqué ce samedi que le leader de Pastef arrêté hier, est entre autres poursuivi pour appel à l'insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l'État et vol de téléphone
Abdou Karim Diop, le procureur de la République du Sénégal, a tenu un point de presse aujourd'hui pour discuter des détails de l'arrestation de Ousmane Sonko, leader du parti Pastel, survenue hier.
Le Procureur a commencé point de presse en expliquant que l'objectif était de donner une vue d'ensemble de la situation, notamment les tenants et aboutissants des procédures engagées contre Ousmane Sonko. Il a souligné que la focalisation serait mise sur une chronologie détaillée des appels répétés à l'insurrection par le leade de Pastef, qui ont mené à son arrestation.
Selon Diop, les conséquences des multiples appels à l'insurrection de Sonko se manifestent dans cinq dossiers distincts, nommés respectivement : Mortal Kombat, Forces spéciales, Commando, Cocktail Molotov, et Combat final. Ces dossiers documentent une série de manifestations violentes ayant entraîné la destruction et le pillage de biens publics et privés.
Le procureur a expliqué que suite à ces troubles, une coopération a été mise en place avec les forces de défense et de sécurité afin de renforcer la protection des personnes et des biens sur l'ensemble du territoire national. Les enquêtes menées ont identifié Sonko comme instigateur principal de ces troubles.
Le procureur Diop a retracé la chronologie des appels à l'insurrection de Sonko, notant une augmentation notable de ces appels au cours des deux dernières années. Il a cité plusieurs exemples, notamment un point de presse tenu à son domicile en février 2021 où Sonko avait appelé ses partisans à la mobilisation et à la confrontation.
En juin 2022, Sonko aurait tenu des discours incitant à l'insurrection, appelant ses militants à défier l'autorité de l'État. Ce schéma se serait répété en mars 2023 lors d'un meeting, et en mai 2023, où il aurait non seulement appelé ses militants à se rassembler à Dakar, mais également à se préparer pour le "combat final".
Selon le procureur, ces appels ont conduit à des scènes de violence sans précédent dans la capitale.
Diop a, par ailleurs, invité les participants à ce point de presse à visionner une compilation de déclarations de Sonko, datant de mars 2021 à aujourd'hui, qui illustre selon lui un schéma de comportement subversif. Ces extraits de vidéos compilés d'Ousmane Sonko étant principalement en Wolof, le procureur Diop a décidé de les résumer en français.
Selon lui, Sonko aurait incité les jeunes à déloger le président Macky Sall en laissant attendre que son sort pourrait être comparé à celui de l'ancien président libérien, Samuel Doe. Il aurait exhorté ses partisans à se préparer pour un combat "mortel", les appelant à se mobiliser et à s'engager, sans égard pour la compassion.
Dans ces vidéos, Sonko aurait également appelé à la mobilisation de ladiaspora sénégalaise, les préparant pour une confrontation contre le président Sall. Sonko a incité ses partisans à attaquer les résidences des dirigeants de l'APR, le parti du président Sall, insinuant que des richesses y seraient découvertes. Il aurait également assuré aux jeunes que leurs actions ne seraient pas en vain et que s'ils venaient à mourir, leurs parents pourraient avoir d'autres enfants.
Diop a souligné que ces appels à l'insurrection ont été plus que répétitifs et ont eu des conséquences palpables. À chaque déclaration d'appel à l'insurrection faite par Sonko, cela a été suivi d'actes violents et de destruction de biens.
- Le premier dossier, nommé "Mortal Kombat", concerne des manifestations en mars 2021. Selon le procureur Diop, ces manifestations ont vu des actes de destruction et de dégradation de biens publics et privés, notamment des bâtiments publics, des stations d'essence, des magasins et des véhicules. De nombreuses arrestations ont eu lieu, avec des accusations allant de l'appel à l'insurrection et la provocation à un attroupement armé, aux troubles à l'ordre public et à l'incendie criminel.
- Le deuxième dossier, intitulé "Forces spéciales", fait référence à des manifestations prévues en juin 2022 à la Place de la Nation. Il est indiqué que des informations ont été fournies aux enquêteurs sur un groupe d'individus prévoyant d'attaquer les forces de défense et de sécurité lors de ces manifestations. Les sources indiquent également que des cocktails Molotov étaient prévus pour être utilisés contre des installations publiques et privées, des magasins, des commerces, en particulier ceux d'intérêt étranger, et plus précisément français, ainsi que contre les forces de l'ordre, les résidences de hauts fonctionnaires de l'État, les ministres, les directeurs généraux, les députés, les magistrats, etc. Ces faits ont également conduit à plusieurs arrestations.
Diop a insisté sur le fait que ces actions ont été menées en réponse aux appels à l'insurrection de Sonko.
- Dans le Dossier du Commando, les services de sécurité ont reçu des renseignements crédibles et des preuves irréfutables trouvées dans les appareils téléphoniques des individus arrêtés. Ces preuves suggèrent que ces individus avaient l'intention de perturber le fonctionnement de l'État par des moyens illégaux et de mener des attaques contre des biens publics et privés. Les accusés planifiaient des réunions secrètes et semblaient déterminés à rendre le Sénégal ingouvernable en créant le chaos et le désordre total. Leurs cibles incluaient les stations d’essence Total, les magasins Auchan, ainsi que les institutions et les résidences de personnes représentant l'autorité publique. Ces individus, chargés de mettre en œuvre les stratégies d’Ousmane Sonko, ont également été arrêtés et seront jugés.
- Le Dossier Cocktail Molotov concerne un groupe de terroristes qui planifiaient des actes susceptibles de compromettre la sécurité publique. Le groupe a planifié des actes de nature à compromettre non seulement la sécurité publique mais aussi à occasionner des troubles politiques graves pour s'opposer à la tenue du procès en appel d’Ousmane Sonko poursuivi pour des faits de diffamation par le ministre Mame Mbaye Niang. Une équipe d’enquêteurs est parvenue à les infiltrer en vue de recueillir toutes les informations concernant les stratégies de ces individus a expliqué le procureur Diop. Lors d'une perquisition, un nombre impressionnant de cocktails Molotov a été découvert. Plusieurs individus ont été arrêtés pour la fabrication et la détention de substances explosives, en vue d'une utilisation sur des biens publics, avec l'intention de compromettre la sécurité et de provoquer de graves troubles publics. Ils sont également poursuivis pour financement du terrorisme et atteinte à la sûreté de l’État.
- Le dernier dossier, le Dossier du Combat final, fait suite au verdict de la chambre criminelle qui a condamné Ousmane Sonko à 2 ans de prison ferme pour Corruption de la Jeunesse. Le pays a été secoué par des manifestations violentes, des destructions de biens publics et des pertes en vies humaines. Des maisons d'autorités politiques, judiciaires et administratives ont été saccagées et brûlées. L'Université Cheikh Anta Diop a été attaquée, saccagée et partiellement brûlée. Plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés, inculpés et placés en détention provisoire.
Toutes ces procédures, qui ont causé des dégâts matériels et une quarantaine de morts entre mars 2021 et juin 2023, convergent vers Ousmane Sonko a affirmé Abdou Karim Diop. « Le ministère public que je représente dispose de l'opportunité de poursuites. Par conséquent, tant que les faits ne sont pas prescrits, nous pouvons toujours engager des poursuites. C'est pourquoi Ousmane Sonko est en garde à vue. Il sera poursuivi pour appel à l'insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l'État, complot contre l'autorité de l'État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves en lien avec une entreprise terroriste, ainsi que pour vol », a-t-il conclu.
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LA REVUE DE PRESSE ENQUÊTE PLUS DU 29 JUILLET AVEC JEAN-PIERRE CORRÉA
Jean-Pierre Corréa est une voix radiophonique unique, mais aussi une plume corrosive. Ses analyses fines sur la vie politique, sociale et culturelle du Sénégal font références. Sa revue de presse était une référence journalistique au début de la RFM.
Son credo : le respect de ses lecteurs et auditeurs et ne jamais insulter leurs intelligences. Son choix editorial : toujours préférer être le dernier à dire la vérité...Plutôt que le premier à dire une connerie...et décider lorsque l'on vous montre l'évidence…de regarder ailleurs.
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NOUS NE SOMMES PAS DES MENDIANTS
Macky Sall a recadré le président burkinabè Ibrahim Traoré qui affirme que les chefs d'État africains ont le devoir d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en marge du sommet Russie-Afrique
Macky Sall a recadré le président burkinabè Ibrahim Traoré qui affirme que les chefs d'État africains ont le devoir d’atteindre l’autosuffisance alimentaire lors d'une rencontre avec d'autres dirigeants, dont le président Vladimir Poutine en marge du sommet Russie-Afrique.
Il souligne l'importance d'un partenariat économique solide entre l'Afrique et la Russie, ainsi que la nécessité de travailler pour la dignité et le développement du continent.
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OUVERTURE DU SOMMET RUSSIE-AFRIQUE
L'intégralité la couverture exceptionnelle du sommet Russie-Afrique, en présence de plusieurs chefs d'Etats du Continent dont Macky Sall, le président de la Commission de l’Union Africaine et plus de 5000 participants
Le président sénégalais Macky Sall s'est rendu à Saint-Pétersbourg pour participer au deuxième sommet Afrique-Russie, où il a rencontré Vladimir Poutine.
Macky Sall a déclaré que l'Afrique et la Russie avaient encore beaucoup de travail à faire pour donner un contenu plus consistant à leur coopération économique. Il a souligné le potentiel de leur partenariat dans de nombreux domaines, tels que l'agriculture, les infrastructures, les hydrocarbures, les mines, les transports, l'industrie et les TIC.
Le chef de l'État sénégalais a plaidé pour des mécanismes adéquats et pragmatiques d'investissement, de financement et de partenariat pour transformer leur potentiel en actes et réaliser une prospérité partagée. Cependant, il a souligné que l'urgence était la paix et la sécurité à l'échelle continentale et mondiale.
Il a appelé à la désescalade pour aider à l'accalmie et à la restauration du libre commerce des céréales et des fertilisants. Macky Sall a également demandé la reconduction de l'Accord sur l'initiative céréalière de la Mer noire et la levée des entraves au commerce de l'engrais. Il a conclu que c'était à ces deux conditions que l'Afrique pourrait éviter une crise alimentaire majeure, alors même qu'elle continue de subir de plein fouet les effets néfastes de la pandémie.
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BAZOUM ET SON GOUVERNEMENT REJETTENT LE COUP D'ÉTAT
Le président nigérien Mohamed Bazoum, séquestré par des militaires putschistes à Niamey, et son chef de la diplomatie Hassoumi Massoudou ont rejeté jeudi le coup d'Etat au Niger, affirmant toujours représenter les autorités légitimes du pays
"Les acquis obtenus de haute lutte seront sauvegardés. Tous les Nigériens épris de démocratie et de liberté y veilleront", a déclaré M. Bazoum dans un message publié vers 05H00 GMT sur Twitter, rebaptisé X. Ce message est intervenu quelques heures après que des militaires ont annoncé sur la télévision nationale avoir renversé le président élu démocratiquement en 2021.
"Nous sommes les autorités légitimes et légales", a de son côté déclaré sur France 24 Hamoudi Massoudou, chef de la diplomatie nigérienne et chef du gouvernement par intérim en l'absence du Premier ministre qui était en déplacement officiel à Rome au moment du putsch. "Le pouvoir légal et légitime est celui exercé par le président élu du Niger Mohamed Bazoum", a-t-il martelé, ajoutant que M. Bazoum était "en bonne santé". "Il y a eu une tentative de coup d'Etat", mais "ce n'est pas la totalité de l'armée qui a engagé ce coup d'Etat", a assuré M. Massoudou, qui se trouve à Niamey. "Nous demandons à ces officiers factieux de rentrer dans les rangs. Tout peut s'obtenir par le dialogue mais il faut que les institutions de la République fonctionnent", a-t-il poursuivi. "Partout au Niger l'ordre républicain, l'ordre démocratique, doit pouvoir fonctionner. Nous lancons un appel à l'ensemble des patriotes et démocrates nigériens pour qu'ils se lèvent comme un seul homme pour dire non à cette action factieuse qui tend à nous ramener 10 ans en arrière et à bloquer les progrès de notre pays", a-t-il lancé.
La situation reste confuse à Niamey où les putschistes menés par le colonel-major Amadou Abdramane ont annoncé la suspension des institutions et la fermetures des frontières du pays. Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger est devenu le troisième pays du Sahel à connaître un coup d'Etat depuis 2020. Une médiation ouest africaine menée par le président nigérian Bola Tinubu doit tenter de trouver une solution.
Le Niger est l'un des derniers alliés des pays occidentaux dans une région du Sahel ravagée par la violence jihadiste et dont deux voisins, le Mali et le Burkina Faso, dirigés par des militaires putschistes, se sont tournés vers d'autres partenaires, dont la Russie.
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LEVÉE DU DISPOSITIF SÉCURITAIRE AUTOUR DU DOMICILE DE SONKO
"Le dispositif a été levé", a confirmé à l'AFP Ousseynou Ly, porte-parole du parti Pastef, qui a précisé que l'opposant, condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans une affaire de moeurs, n'avait pas été arrêté
Le dispositif sécuritaire dressé par les autorités autour du domicile à Dakar de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko, candidat à l'élection présidentielle de 2024, a été levé, a constaté lundi une journaliste de l'AFP.
"Le dispositif a été levé", a confirmé à l'AFP Ousseynou Ly, porte-parole du parti Pastef, qui a précisé que l'opposant, condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans une affaire de moeurs, n'avait pas été arrêté. M. Sonko était bloqué par les forces de sécurité chez lui dans la capitale, "séquestré" selon lui, depuis le 28 mai.
M. Sonko a été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs, un verdict qui le rend inéligible en l'état, selon ses avocats et des juristes. Sa condamnation a engendré début juin les troubles les plus graves depuis des années au Sénégal, qui ont fait 16 morts selon les autorités, une trentaine selon l'opposition. Le leader de Pastef a ensuite prédit dans un entretien un "chaos indescriptible" s'il est empêché d'être candidat à la prochaine élection présidentielle.
Le ministre de l'Intérieur Antoine Diome avait justifié les "restrictions" imposées à M. Sonko par les appels lancés par ce dernier à la "résistance"."Quelqu'un qui se lève pour dire qu'il va faire une caravane (un cortège), qu'il va faire des rassemblements sans déclaration (préalable)... on constate des décès, est-ce qu'on va le laisser faire le tour du Sénégal, faire des rassemblements et compter les morts derrière ? On ne peut pas", avait-il déclaré.
L'opposant, investi candidat par son parti, a par ailleurs été le 8 mai condamné à six mois de prison avec sursis lors d'un procès en appel pour diffamation, une peine largement perçue comme le rendant inéligible pour la présidentielle. Mais il n'a pas encore épuisé ses recours devant la Cour suprême.
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AU MOINS 15 CORPS SANS VIE REPÊCHÉS À OUAKAM
Une pirogue de migrants a échoué ce lundi sur la plage de Ouakam, vers la mosquée de la divinité. Les recherches se poursuivent avec un déploiement de la Marine nationale, des Sapeurs-pompiers et de la police sur place
Quinze personnes présentées comme étant des migrants ont trouvé la mort dans le chavirement d’une pirogue au large de Dakar, ont annoncé lundi la Gendarmerie nationale et la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).
L’embarcation a chaviré dans la nuit de dimanche à lundi, selon les mêmes sources.
Un gendarme interrogé sur la plage où a échoué la pirogue a fait état de plusieurs rescapés.
Cette même source, qui a requis l’anonymat, signale que deux des rescapés sont ‘’aux mains de la Gendarmerie nationale’’.
D’autres rescapés, dont le nombre n’est pas déterminé, ont pris la fuite, a-t-elle ajouté.
Un agent de la BNSP s’exprimant également sous le sceau de l’anonymat a confirmé la mort de 15 personnes.
Selon la Gendarmerie nationale, les passagers étaient des ‘’candidats à la migration’’. Ne donnant aucune information relative à leur nationalité, elle dit avoir ouvert une enquête.
Martial Ndione, un responsable de la BNSP, a dit que les corps des personnes décédées dans l’accident maritime avaient été acheminés dans plusieurs établissements hospitaliers de la région de Dakar : l’hôpital militaire de Ouakam, l’hôpital universitaire national de Fann, l’hôpital Dallal Diam et le centre de santé de Yeumbeul.
‘’Les recherches ont été momentanément suspendues à cause de la pluie’’, a-t-il dit aux journalistes.
‘’Nous sommes entre colère et frustration parce que la migration continue d’[engendrer des] conséquences incalculables dans notre société’’, a réagi Boubacar Sèye, le président de l’organisation Horizon sans frontières, chargée des questions migratoires.
M. Sèye, après s’être rendu sur la plage où a échoué la pirogue, estime qu’‘’avec ce nouveau drame, c’est tout le pays qui est endeuillé’’.
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MADIAMBAL DIAGNE PRÉSENTE SON LIVRE SUR L'AFFAIRE SONKO-ADJI SARR
Le journaliste examine les événements clés et les implications politiques du scandale à travers "Ousmane Sonko - Adji Sarr, l'histoire. Les confidences d'une victime"
Madiambal Diagne fait une analyse approfondie de l'affaire Ousmane Sonko - Adji Sarr. Le livre présentée ce dimanche 23 juillet 2023 à Dakar, examine les événements clés et les implications politiques du scandale.
Des discussions sur les questions de justice, de pouvoir et de transparence ont enrichi la cérémonie de présentation animée par l'essayiste et chroniqueur Hamidou Anne.