iGFM (Dakar) Spécialiste de la lutte, Max Mbargane a décortiqué la défaite de Ama Baldé contre Modou Lô, hier à l'Arène Nationale.
"Ama a commis des erreurs qui lui ont coûté cher et Modou Lô a su en profiter. Ils se sont bagarrés puis Modou Lô est allé le chercher mais a trébucher. À cet instant Ama Baldé avait la meilleure position mais n’a pas su envelopper son adversaire. Il a tenté de faire un "mbott" mais Modou Lô a été plus réactif pour se relever, le ceinturer avant de le rouer de coups. Après consultation de la Var, les arbitres ont décidé d’accorder la victoire à Modou Lô parce que Ama Baldé a fait 4 appuis. L’erreur fatale de Ama Baldé était de tenter un "mbott" alors qu’il n’avait pas une bonne prise", a analysé l'ancien lutteur et manager de lutte à l’écurie Lansar.
Pour rappel, Modou Lo a conservé son titre de Roi des Arènes après victoire sur Ama Baldé en 52 secondes.
LAMINE CAMARA ELU PEPITE DU MOIS D’OCTOBRE
Le jeune milieu de terrain international sénégalais de 19 ans s’est distingué devant le Lillois Leny Yoro (17 ans) et le Lorientais Eli Junior Kroupi (17 ans).
Le jeune milieu de terrain international sénégalais de 19 ans s’est distingué devant le Lillois Leny Yoro (17 ans) et le Lorientais Eli Junior Kroupi (17 ans).
«La grande communauté sénégalaise» sur X (anciennement Twitter) a pulvérisé les votes et n’a laissé aucune chance aux concurrents de son joyau. Le milieu de terrain du Fc Metz, Lamine Camara (19 ans), a ainsi été élu pépite du mois d’octobre du championnat de Ligue 1 grâce aux votes des internautes.
Alors qu’il semblait partir avec peu de chances, l’ex-pensionnaire de Génération Foot s’est finalement imposé avec 39, 1% des voix, devant le défenseur central de 17 ans du Losc Leny Yoro (35, 7%) et l’attaquant de 17 ans du Fc Lorient Eli Junior Kroupi (25, 2%). 17 463 internautes ont pu voter sur la page de la Ligue 1
Du haut de ses 19 ans, Lamine Camara, qui a été récompensé du même titre en Ligue 2 la saison dernière, ne cesse d’impressionner pour ses premiers mois dans l’élite du football français. Son but exceptionnel face à Monaco, le premier dans le championnat de Ligue 1, n’a laissé personne indifférent. Wiwsport
DAKAR SACRE-CŒUR ET JARAAF DOS A DOS
Le Jaraaf doit encore repasser pour accrocher sa première victoire au championnat national Ligue 1. Accrochés d’entrée par Guédiawaye FC, les «Vert et Blanc» ont enchainé par un autre match nul en déplacement sur la pelouse de Dakar Sacré cœur (1-1)
Le Jaraaf doit encore repasser pour accrocher sa première victoire au championnat national Ligue 1. Accrochés d’entrée par Guédiawaye FC, les «Vert et Blanc» ont enchainé par un autre match nul en déplacement sur la pelouse de Dakar Sacré cœur (1-1). C’était pour le compte de la deuxième journée de Ligue 2
L e Jaraaf de Dakar a enchaîné le championnat par un deuxième match nul à l’issue de déplacement qu’il a effectué ce samedi sur la pelouse du Dakar-SacréCœur au stade Alassane Djigo. Dans cette affiche vedette comptant pour la deuxième journée, les Académiciens ont d’entrée imposé le rythme de la rencontre en dominant les 45 minutes premières. Ils ont failli ouvrir le score dès la troisième minute de jeu avec la tentative de frappe de Insa Coly qui passe totalement à côté.
Méconnaissables en dix minutes de jeu, les «Vert et Blanc» n’obtiendront leur première occasion que suite à un corner à la 13ème minute de jeu effectué par Aime Tendeng. Au contrôle du match, les Académiciens vont essayer sans cesse de scorer surtout après le corner de Mbaye Ndiaye à la 22ème minute repoussé par le portier du Jaraaf. C’est à la 39ème minute que Dakar Sacré-cœur trouvera la faille grâce à Mamadou Soumaré. Sur un centre d’Ibrahima Mané, il réussira à reprendre victorieusement le ballon et battre le Cheikh Lo Ndoye. Sur ce score, les deux équipes rejoignent les vestiaires.
Au retour sur la pelouse, Jaraaf montre un autre visage et pousse pour l’égalisation. L’entraîneur Malick Daff opère deux changements au niveau de défense et de l’attaque à la 58ème minute. Et c’est à la 77ème minute qu’il égalise sur une passe de Aime Tendeng reprise par Ameth Niang (1-1). Les Académiciens ont aussi opéré des changements de leurs côtés pour remporter le duel.
Le Jaraaf aura ensuite des possibilités de marquer un deuxième but dans le temps additionnel comme sur ce coup franc dans les alentours de la surface de réparation.
Exécuté par Aime Tendeng, le portier des Académiciens Abdoulaye Dieng a les mains fermes pour repousser le ballon. Sur un autre centre de Ameth Niang, Aime Tendeng encore lui, ratera un tir cadré. C’est sur ce score de (1-1) que les deux équipes se sont quittées. Pour Hassane Fall, coach Dakar Sacré-cœur, le match nul cadre avec la physionomie de la rencontre : «C’est un match nul équitable car chaque équipe a eu son sa mi-temps. Nous, on pouvait faire la différence en ajoutant un but dans la première mi-temps et remporter le match mais le Jaraaf a égalisé en deuxième mi-temps et a tenu un bon jeu. Il pouvait aussi remporter la victoire. Il y a des jeunes qui viennent de découvrir la Ligue 1, certains ont enchainé leur deuxième match et nous allons encore travailler sur la mise en jambe»
L’entraineur du Jaraaf, Malick Daff quant à lui, ne crache pas sur le point du nul : «On a été LIGUE 1 (2èME JOURNEE) dakar Sacré-Cœur et Jaraaf dos à dos menés au score en première période, on avait une bonne équipe en place tactiquement et techniquement avec beaucoup d’intensité et d’agressivité mais aussi de fautes. Malheureusement, on a pris un but en cours de match. C’est une perte de balle où il y a une transition rapide de l’équipe de Dakar sacré cœur. Mais en seconde période on a apporté des correctifs, on a fait trois changements et c’était meilleur que le premier mi-temps dans l’intensité de jeu, dans la progression. On a créé des situations et on a égalisé. On a même eu une balle de deuxième but mais on ne l’a pas concrétisé. Je ne crache pas sur le point. Il y a quelques imperfections et nous allons leur donner le temps. Il faut rester lucide, serein et apporter des correctives pour les matchs à suivre», a-t-il relevé.
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MODOU LO CONSERVE SA COURONNE
Le combat tant attendu promettait d'être épique mais il s'est conclu en un éclair. Il aura suffit de moins d'une minute pour que le leader de l’écurie Rock énergie vienne à bout de son adveraire ce dimanche à Pikine
Le lutteur Modou Lo, leader de l’écurie Rock énergie des Parcelles Assainies, conserve son titre de roi des Arènes après sa victoire, dimanche, sur Ama Baldé.
A l’arène nationale, le combat est allé très vite, pour se solder, en moins d’une minute, par une victoire du leader de l’écurie Rock énergie qui concerne ainsi son titre de roi des Arènes du Sénégal.
Ama Balde, fils de l’ancien champion de lutte Falaye Balde s’est vite jeté sur son adversaire dès le coup de sifflet de l’arbitre.
Dans la confrontation, le lutteur de Pikine s’est légèrement penché vers le sol, recevant des coups de poing de Modou Lo.
Ce dernier a légèrement pris le dessus et dans la foulée de l’action ses supporters s’introduisent dans l’aire de jeu pour crier victoire.
L’arbitre de la rencontre, devant le flou de l’action, est allé consulter la VAR pour revenir déclarer Modou Lo vainqueur devant Ama Baldé.
Dans la sportivité, les lutteurs se sont donnés une accolade, avant de rejoindre leurs staffs respectifs.
Un important dispositif sécuritaire a été déployé, dimanche, sur toutes les artères menant à l’Arène nationale à Pikine à quelques heures de combat.
Le même dispositif sécuritaire a été déployé dans plusieurs grandes artères de Pikine, où la Police dévie les automobiles et autres conducteurs de motos, occasionnant par endroits des embouteillages.
La police avait également érigé des barrières sur chaque rond-point allant du Lycée de Pikine, près du Tribunal de Pikine-Guédiawaye, au technopole sur l’autoroute.
Plusieurs supporters des deux lutteurs ont convergé vers l’Arène nationale aux premières heures de la matinée, habillés de tenue avec l’effigie de leur champion.
L'HÉRITIER BALDÉ DÉFIE LE ROI LÔ
Jour de vérité pour Modou Lô et Ama Baldé. Quatre ans après, le combat de légendes se tient enfin ce dimanche à Dakar. L'héritage de Falaye Baldé en jeu
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/11/2023
Le choc tant attendu entre le Roi des arènes Modou Lô et le challenger Ama Baldé aura enfin lieu ce dimanche 5 novembre 2023 à Dakar. Ce combat mythique, scellé depuis 2019 mais reporté à deux reprises en raison de blessures du détenteur de la couronne, promet de tenir en haleine les amateurs de lutte sénégalaise.
Fils de la légende Falaye Baldé, décédé en 2013 après une carrière exceptionnelle (137 combats, 2 matchs nuls et 3 défaites), Ama Baldé (33 ans) incarne l'héritier tout désigné. "Aux lutteurs bien nés, la valeur n’attend point le nombre d’années", comme le rappelle RFI. Entré dans l'arène dès l'âge de 20 ans, le lutteur de Pikine compte 13 victoires en 15 combats, ne s'inclinant que deux fois.
"Ama Baldé est plus volcanique. Il aime marcher sur ses adversaires et prendre le combat à son compte", analyse pour RFI Abdoulaye Dembélé, journaliste spécialiste de la lutte sénégalaise. Face à lui, Modou Lô (38 ans), installé sur le trône depuis juillet 2019 et deux victoires sur Eumeu Sène, possède "l'expérience d'affronter tous types d'adversaires". Le Roc des Parcelles sera donc favori pour ce combat événement.
En jeu également, la suprématie sur la banlieue dakaroise, avec d'un côté le champion des Parcelles Assainies et de l'autre "l'espoir de tout Pikine". La ville cherchera par la voix d'Ama Baldé à reprendre le trophée laissé par Eumeu Sène, venu soutenir le jour de la conférence de presse son "jeune frère".
Pour ce combat, promu par Luc Nicolaï, Modou Lô empochera 150 millions de cachet contre 100 millions pour son challenger. Lequel n'envisage que la victoire, pour lui comme pour sa ville de Pikine. La lutte sénégalaise tient donc son choc de l'année ce dimanche.
MODOU LÔ VS AMA BALDÉ, AU NOM DE LA COURONNE !
Enfin ! diront les amateurs du sport de chez nous. Ils auront le droit de savourer un choc de titans attendu depuis 2020. L’Arène mais aussi tout un pays retiendra son souffle, ce dimanche 5 novembre, pour le dénouement du combat Modou Lo – Ama Baldé, fic
Enfin ! diront les amateurs du sport de chez nous. Ils auront le droit de savourer un choc de titans attendu depuis 2020. L’Arène mais aussi tout un pays retiendra son souffle, ce dimanche 5 novembre, pour le dénouement du combat Modou Lo – Ama Baldé, ficelé depuis trois ans et qui a connu plusieurs reports pour diverses raisons. Un derby Pikine – Parcelles entre deux lutteurs aux styles distincts qui remet la lutte avec frappe au-devant de l’actualité comme durant les années fastes de notre sport national.
Depuis le 28 juillet 2019, date à laquelle il avait pulvérisé Eumeu Séne d’un uppercut dévastateur et glané le titre de Roi des arènes, Modou Lô attendait l’occasion de descendre de nouveau dans une enceinte. Ce devrait être le cas ce dimanche pour un combat tant attendu face à un challenger qui l’a tant défié et qu’il a battu en «mbapat» (tournoi de lutte traditionnelle). Un jeune loup aux dents longues qui ne rêve que de le terrasser et lui chiper cette fameuse couronne. Mais celui qui est surnommé Xaragne (téméraire) n’en aura cure pour avoir l’habitude de disputer des combats prestigieux. Avec un palmarès riche de 20 victoires, 3 défaites (terrassé par Bombardier et à deux reprises par Balla Gaye 2) et un match nul, la tête de file de l’écurie Rock Energie ne semble voir en Ama Baldé qu’un adversaire de plus dans sa carrière déjà bien glorieuse. Car au royaume des surdoués, Modou Lô ne ferait pas grise mine. Il serait dans son élément. Alliant classe et aisance technique, le chouchou des Parcelles Assainies trône sur le toit de la lutte avec frappe depuis quatre ans malgré un gabarit loin d’en faire un colosse. Grâce à une témérité sans faille, des mains aussi droites que foudroyantes dignes d’un boxeur et une technique hors pair qui en fait l’un des meilleurs dans l’arène, le chouchou des Parcelles assainies a su s’imposer dans un milieu d’habitude propice aux grands gabarits. Il ne compte d’ailleurs pas céder cette couronne à Ama Baldé. «Je ferai tout pour garder le titre de roi. Je suis même prêt à prendre ma retraite avec ce titre», a déclaré Modou Xaragne Lô mercredi lors de son open presse dans un stade des Parcelles Assainies plein comme un œuf.
Ama Baldé, devenir le 8ème Roi des arènes !
Face à l’ambitieux Ama Baldé, le roc des Parcelles Assainies ne pourra pas prendre ce combat à la légère. Benjamin d’une famille dont le nom renvoie à la lutte, le leader de l’écurie Falaye Baldé marche sur les pas de son défunt père, l’icône Falaye qui, de son vivant, avait prédit un avenir radieux à son fils dans la discipline. L’ascension fulgurante du chouchou des Pikinois vers le sommet lui donne raison, même si la tâche s’avère herculéenne pour le jeune prodige qui s’illustre au fil de ses sorties. «Seuleu bou ndaweu» dispute le prestigieux titre de roi des arènes à Modou Lô pour les besoins d’un derby de la banlieue (Pikine-Parcelles Assainie) parti pour figurer parmi les grandes attractions de cette saison après trois ans d’attente. Ama Baldé a les armes pour faire vaciller n’importe quel adversaire avec cette fougue de toujours, sa capacité d’enchainer les actions et sa promptitude à abréger ses combats. Face à un redoutable belligérant qui est un redoutable contre-attaquant et qui aime lutter jusqu’à l’usure, l’enfant chéri de Pikine aura face à lui un véritable dur à cuire.
En tant que digne fils d’un Falaye Baldé au palmarès impressionnant (135 victoires, 2 défaites et 1 nul), Ama compte 13 victoires en 15 combats (contre deux défaites contre Ness et Gouy-Gui), et possède les atouts nécessaires pour remporter ce combat. L’ambition de devenir le 8ème roi des arènes après Manga 2, Tyson, Bombardier (2 fois), Yékini, Balla Gaye 2, Eumeu Sène et Modou Lô motive et dope Ama Baldé devenu le porte-étendard de Pikine dont les anciens champions s’impliquent à fond dans ce combat qui a valeur de reconquête après les couronnements de Tyson et Eumeu Sène. Invaincu depuis le 27 mai 2021, il pourra aussi compter sur toute une ville qui ne rêve que de le voir couronner à domicile.
L’édifice de 20 000 places pourrait s’avérer trop étroite pour accueillir les fans des deux lutteurs les plus populaires du Sénégal. Luc Nicolaï a tenu à rassurer tout le monde avec l’engagement pris d’assurer une sécurité exceptionnelle dans le stade et dans les alentours mais également de réussir le pari de l’organisation avec une panoplie de décisions prises comme la vente des tickets le jour-même du combat. Doté du drapeau de l’ancien Tigre de Fass, Tapha Guèye, Modou Lô – Ama Baldé aura eu le mérite de raviver la flamme d’une discipline qui en avait besoin pour retrouver de sa superbe. «Lamb dékina» diront les puristes pour un dimanche qui tiendra tout un pays en haleine.
«IL EST ASSEZ MULTIFONCTIONNEL EN TERMES DE CE QU'ON ATTEND DE LUI»
En conférence de presse, l’entraîneur des Spurs s’est surtout prononcé sur l’utilisation de Pape Matar Sarr
Pape Matar Sarr a retrouvé un nouveau souffle avec l’équipe de Tottenham. Après une première saison très compliquée avec Tottenham, où il n’a eu que 17 apparitions en équipe première, le Sénégalais réalise cette saison un début parfait avec le nouvel entraîneur du club, Ange Postecoglou. En conférence de presse, l’entraîneur des Spurs s’est surtout prononcé sur l’utilisation de son jeune milieu de terrain.
Pape Matar Sarr est l’une des pièces maîtresses de l’excellent début de saison de Tottenham. Depuis quelques journées, le champion d’Afrique a finalement été préféré à Oliver Skipp pour défier Manchester United. Lors de cette rencontre, le joueur formé à Génération Foot a donné satisfaction dans l’entrejeu de son équipe, grâce à son rendement sur le terrain. Il a mis en place un pressing réfléchi, en plus d’avoir fait un meilleur positionnement pour couper les lignes de passe par des jaillissements précieux et des sorties de balles mieux senties. Avec son apport, il marque ainsi des points aux yeux de son entraîneur.
Associé à Yves Bissouma dans l’entrejeu, le champion d’Afrique a été un monstre sur le terrain. En conférence de presse, son entraîneur s’est expliqué sur ses positions. « La bonne chose, c’est qu’il peut courir et jouer sur les trois postes (en 6, 8 et 10) à la fois. Je pense qu’avec Pape, si l’on considère son âge, c’est simplement sa capacité à relever le défi de jouer dans un rôle de milieu de terrain, en particulier pour nous quand il est assez multifonctionnel en termes de ce qu’on attend de lui. «Il a cette grande capacité pour lui ; c’est une grande force de simplement courir et fournir de l’énergie dans tous les domaines. Je pense que l'avoir là-bas aide parce que parfois il a un six, parfois un huit, parfois un 10, parfois il est arrière et il fait tout cela avec facilité, ce qui n'est pas facile à faire car cela nécessite un peu de travail. Une vraie énergie et une très forte éthique de travail», a fait savoir Ange Postecoglou.
Nominé pour le titre de Joueur de l'année 2023 de la Confédération Africaine de Football (CAF), le milieu de terrain sénégalais a disputé les 11 matchs de la saison, commençant les neuf derniers matchs en Premier League, après avoir quitté le banc lors du premier match à Brentford. Alors que Tottenham occupe la première place après 10 journées, cette bonne impression pourrait bien offrir au Sénégalais d’autres occasions de briller et de s’inscrire dans la durée outre-manche. «Je pense qu'à mesure qu'il gagnera en expérience, il affinera les domaines de son jeu. Parfois, sa prise de décision est un peu précipitée mais, vu où il en est dans sa carrière, ce qu'il nous apporte est énorme en ce moment», a-t-il conclu.
KOSSO DIANE «HOMOLOGUE» LA MESURE
Saison de football 2023-2024 : Interdiction de recevoir dans un centre ou académie privé- La lettre circulaire N°23/00999/FSF-SG en date du 10 octobre 2023 portant «Transmission Règlement des terrains, stades et installations annexes» suscite un débat
La circulaire de la Fédération sénégalaise de football (FSF) ayant pour objet, «Transmission Règlement des terrains, stades et installations annexes» envoyée au président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), au président de la Ligue de football amateur (LFA) et aux présidents de ligue régionale de football, suscite un débat depuis quelques jours dans le landerneau footballistique sénégalais. Si d’aucuns soutiennent qu’une telle décision vise les stades Djibril Diagne et Fodé Wade respectivement de Génération foot et Diambars de Saly, Kossé Diané, président de la Commission juridique de la FSF, lui, brandit l’équité sportive, la sécurité et la réglementation de la CAF pour justifier la mesure fédérale.
La lettre circulaire N°23/00999/FSF-SG en date du 10 octobre 2023 portant «Transmission Règlement des terrains, stades et installations annexes» suscite un énorme dans le football sénégalais. Et pour cause, face au manque criard d’infrastructures, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a décidé d’interdire, la tenue des rencontres dans les centres et autres académies.
Désormais «pour être homologué et déclaré apte à recevoir des compétitions de Ligue 1 et Ligue 2 et Coupes séniores, un stade doit avoir un statut de stade national, fédéral, régional, départemental, ou communal, répondre aux critères d’homologation et disposer des équipements ci-après, vérifiables et constatables par la commission compétente», dixit l’article 10 de la SECTION I «pour les compétitions professionnelles», de cette circulaire dont Sud Quotidien a obtenu copie. Ces équipements sont au nombre de 36. Mais la pomme de discorde réside au niveau de l’article 11 selon lequel, «en tout état de cause, une structure privée (centre ou académie) ne peut pas abriter un match de championnat de Ligue 1 ou de Ligue 2, de championnat de N1 ou N2 ou de Coupe du Sénégal, à compter de la saison 2023/2024».
Pour certains, cette disposition vise exclusivement les stades Djibril Diagne et Fodé Wade respectivement de Génération foot et Diambars de Saly. Que nenni !, Rétorque Kosso Diané. Le président de la commission juridique de la Fédération sénégalaise de football (FSF) soutient qu’il s’agit d’une décision du comité exécutif de la FSF «prise à l’unanimité suite à un très long débat depuis plusieurs années». D’abord, selon lui, il se pose un problème «d’équité sportive». «Beaucoup de présidents clubs soutiennent que l’égalité des chances est rompue dès l’instant qu’on permet à un club qui dispose d’un terrain de recevoir dans son propre jardin où il y a plusieurs de repères. Il joue souvent même devant son personnel», souligne Kosso Diané, par ailleurs président de la Ligue de Kaolack qui précise que la FSF n’avait plus le droit de laisser faire. «On doit faire très attention. Si on y prend garde, certains clubs pourraient disposer d’un terrain synthétique et exiger à y jouer. Le cas échéant, nous ne pourrons pas refuser».
Ensuite, poursuit-il, «il y a une question de sécurité». «La configuration des centres n’offre pas une sécurité aux acteurs et au public. Souvent il n’y a qu’une seule entrée et une seule sortie. Certes, il n’y a jamais eu d’incidents. Mais gouverner, c’est prévoir. Nous n’allons pas attendre qu’une catastrophe se produise pour agir. Les gens pourront nous reprocher ne d’avoir pas été prévoyants», fait-il remarquer. Quid du public qui est au centre des activités, s’interroge-t-il ? «Beaucoup de supporters ne veulent pas aller dans ces centres parce que la sécurité n’y est pas garantie», avance M. Diané. Last but not least, c’est la réglementation de la Confédération africaine de football (CAF) avec notamment le licensing clubs, qui exige des vestiaires, une salle de dopage, une infirmerie, de la sécurité, des tribunes avec un certain nombre de places, etc., qui est mise en avant selon lui, par l’instance fédérale.
par Farid Bathily
FAUT-IL RÉFORMER LE BALLON D'OR ?
Chaque édition du Ballon d’or apporte son lot de polémiques, et celle de cette année ne fait pas exception. La récompense individuelle la plus prestigieuse du football souffre d'un problème de crédibilité croissant depuis plusieurs années
La récompense prestigieuse qu'est le Ballon d’or fait à nouveau l'objet de controverses cette année, en raison d'un choix jugé peu objectif. Une plateforme africaine propose de remédier à ces limites en instaurant un mode de désignation plus équitable entre les joueurs.
Chaque édition du Ballon d’or apporte son lot de polémiques, et celle de cette année ne fait pas exception. Plusieurs membres du top 30, révélé le 30 octobre 2023 par le magazine France Football, font l'objet de critiques dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Des joueurs tels que Ruben Dias (30e) et Antoine Griezmann (21e) auraient, selon certains, été victimes d'un classement injuste ; tandis que d'autres, tels que Randal Kolo Muani (28e) et Emiliano Martinez (15e), ne mériteraient pas leur rang selon d'autres opinions.
Quant à Lionel Messi, sacré pour une huitième fois record, le magazine français So Foot le qualifie de "vainqueur par défaut", récompensé uniquement pour ses performances (sept buts en autant de matchs, dont quatre sur penalty) lors du Mondial 2022 organisé à Doha.
Problème de crédibilité
De son côté, le quotidien britannique The Telegraph y voit un mépris envers la Premier League, le championnat de football élite en Angleterre. Il souligne qu'en dehors de George Best en 1968, seuls deux vainqueurs du Ballon d'Or – Michael Owen en 2001 et Cristiano Ronaldo en 2008 – évoluaient dans ce pays à l'époque de leur sacre.
Pendant ce temps, la Liga espagnole a vu 19 de ses joueurs remporter le Ballon d'Or, dont 11 pour le FC Barcelone et 8 pour le Real Madrid. De quoi renforcer la thèse du Telegraph ? Quoi qu'il en soit, la récompense individuelle la plus prestigieuse du football souffre d'un problème de crédibilité croissant depuis plusieurs années.
Malgré les changements de règlement introduits l'an dernier, incluant la suppression du critère relatif à la "carrière du joueur", le resserrement du calendrier d'évaluation et la réduction du nombre de votants à un cercle de "spécialistes", les accusations de favoritisme persistent.
Pour un système plus équitable
Dans ce contexte, le journaliste sénégalais Elimane Ndao considérait comme très probable que le trophée décerné par France Football soit attribué une nouvelle fois au capitaine de l'Argentine cette année, en raison de ce qu'il appelle le "syndrome Messi".
"À part Cristiano Ronaldo, aucun joueur, quelle que soit la grandeur de sa saison, n'a de chances de remporter le Ballon d'Or lorsqu'il est en concurrence avec Leo Messi", écrit-il sur le site internet de sa nouvelle plateforme "Le Meilleur joueur du monde".
Celle-ci propose, excédée par le privilège accordé aux joueurs offensifs – seulement quatre défenseurs et un gardien de but ayant été récompensés en 67 éditions –, un nouveau modèle d'attribution basé uniquement sur les données, élément central dans le football moderne.
Ce système valorise, grâce à une attribution continue de points tout au long de la saison, aussi bien les actions défensives que les arrêts d'un gardien de but, dans le but de donner à tous les candidats les mêmes chances de gagner.
"Dans les cinq grands championnats européens, en moyenne après trois tirs cadrés, le quatrième est un but. Ainsi, un gardien qui arrête quatre tirs dans un match contribue autant qu'un attaquant qui marque un but", explique Elimane Ndao, dont la plateforme analyse une cinquantaine de matchs chaque week-end pour établir son classement. Un classement qui a désigné Erling Haaland, classé deuxième par France Football, comme meilleur joueur du monde de la saison écoulée.
LA 2EME EDITION DU FESTIVAL DAKAR EN JEUX, LANCEE DANS L’AMBIANCE DES FESTIVITES CULTURELLES ET DES COMPETITIONS SPORTIVES
Les jeunes étaient venus nombreux pour la cérémonie d’ouverture du Festival Dakar en Jeux. Un évènement organisé autour des valeurs de sport et de la culture et qui se déroule depuis mardi et jusqu’à demain entre Dakar, Diamnadio et Saly.
Sous la présence effective des maires des communes de Dakar, de Ouakam, de Diamanidio et de Saly, du président du Comité d’organisation des JOJ Dakar 2026, Ibrahima Wade, des représentants du Comité international olympique (CIO), des partenaires nationaux et internationaux, le maire de Dakar a procédé, mardi dernier, au lancement officiel de la deuxième édition des festivités du festival Dakar en jeux au monument de la renaissance Africaine prévues du 31 octobre au 04 novembre 2023. Le Sénégal va abriter la quatrième édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) en 2026.
Les jeunes étaient venus nombreux pour la cérémonie d’ouverture du Festival Dakar en Jeux. Un évènement organisé autour des valeurs de sport et de la culture et qui se déroule depuis mardi et jusqu’à demain entre Dakar, Diamnadio et Saly. Pour Abdou Aziz Guèye, le maire de la commune de Ouakam, l’accueil des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) en terre africaine par le Sénégal, premier en son genre, démontre la vivacité de notre jeunesse et le rôle primordial que la jeunesse doit jouer dans le rayonnement de la culture, du sport et aussi la promotion de la paix. « Tout en s’épanouissant, la jeunesse africaine montre à la face du monde les facettes de la culture à travers le sport. Il faut que la jeunesse africaine et sénégalaise, en particulier, se fasse le porte étendard de la civilisation africaine », a déclaré l’hôte de la cérémonie d’ouverture du Festival Dakar en Jeux. En rappelant que la culture est au début et à la fin de tout développement, il a soutenu que le sport peut être un levier de développement économique, social et culturel.
Prenant la parole, le parrain du Festival Dakar en Jeux, Paul Tergate, médaillé olympique du Kenya et membre du CIO, a exprimé sa gratitude et son appréciation de l’honneur qui lui est faite pour être le parrain du festival Dakar en Jeux. « Je suis trop content d’être à Dakar. Je remercie la République du Sénégal pour accueillir pour la première fois les JOJ en terre africaine. J’en suis fier et nous ferons tout pour que les JOJ puissent se dérouler normalement. C’est tellement excitant pour un athlète ou un sportif de haut niveau de voir les JOJ se dérouler en terre africaine », a déclaré le parrain.
S’exprimant au nom du Président du Comité National Olympique Sportif Sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna Ndiaye, le président du Comité d’Organisation Ibrahima Wade a remercié le maire de la ville de Dakar pour sa présence de célébrer la jeunesse et le sport. « Je voudrai vous dire notre fierté de vivre ces moments historiques et de vivre avec vous ces moments à venir qui sont les JOJ Dakar 2026. C’est historique et c’est inédit parce que ça se passera pour la première fois en Afrique et au Sénégal. C’est exactement trois ans qui nous séparent des JOJ Dakar 2026, honneur pour la ville de Dakar, honneur pour le Sénégal et honneur pour l’Afrique. C’est l’occasion de nous plonger dans l’ambiance aussi bien que les festivités culturelles que des compétitions sportives. C’est un moment de communion privilégiée entre les familles de sport et la culture. A partir du 31 octobre jusqu’au 04 novembre, il s’agit de diffuser des disciplines olympiques à travers des initiations et compétitions sportives, des concerts et manifestations culturelles», s’est réjoui Ibrahima Wade.
Dakar sera le centre d’attraction mondiale de sport et de la jeunesse
Le maire de la ville de Dakar a dit son engagement à soutenir et d’accompagner ce merveilleux projet. « J’adresse mes vifs remerciements et mes félicitations au président Mamadou Diagna Ndiaye qui est l’absent le plus présent. C’est grâce à votre dynamisme et votre clairvoyance que Dakar va abriter les premiers jeux olympiques en terre africaine. Ce moment historique est la brillante contribution de mes prédécesseurs, Khalifa Ababacar Sall et Soham El Wardini. Cet évènement démontre l’engagement du comité d’organisation des JOJ, du Comité International Olympique ainsi que les différentes partenaires à concevoir ces olympiades comme un moments de forte communion citoyenne » s’est félicité Barthemy Dias. Qui soutient que les JOJ Dakar 2026 vont aussi nous permettre de changer le visage de la capitale pour faire émerger des compétences peu développées au Sénégal et essentielles à l’épanouissement de la jeunesse. Selon M. Dias, Dakar en jeux constitue un évènement, un enjeu qui doit nous permettre de nous entrainer aux jeux, qui doit nous permettre de nous donner le meilleur de nous-même et de nous convaincre que nous sommes à la hauteur de l’immense honneur qui nous est fait d’accueillir les premiers jeux olympiques en terre africaine.