SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
7 avril 2025
Sports
SEYDINA OUMAR DIAGNE CANDIDAT AU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE L’ACNOA
Un fauteuil pour quatre ! Si Mustapha Berraf est seul candidat à sa propre succession, au niveau du secrétariat général, on se bouscule au portillon. Ils sont quatre à vouloir devenir la cheville ouvrière de l’Association des Comités Nationaux Olympiques
Un fauteuil pour quatre ! Si Mustapha Berraf est seul candidat à sa propre succession, au niveau du secrétariat général, on se bouscule au portillon. Ils sont quatre à vouloir devenir la cheville ouvrière de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (Acnoa).
Parmi eux, il y a le Sénégalais, Seydina Oumar Diagne. Secrétaire General du Comite national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), M. Diagne devrait batailler ferme face à Ahmed Abou Elgasim Hashim (Soudan), David Ojong (Cameroun) et Khaled Zein (Égypte).
S’il réussit à se faire élire, ce sera une belle victoire pour la diplomatie sportive sénégalaise qui compte déjà sur Mamadou Diagna Ndiaye, Mbagnick Ndiaye, Ibrahima Wade, Mohamed Diop, Amadou Galo Fall, El Hadji Amadou Dia Ba, Abdoulaye Bamba Mbaye, Augustin Senghor, entre autres qui font la fierté de notre pays.
VOICI LA LISTE DES CANDIDATURES POUR LE COMITÉ EXÉCUTIF DE L’ACNOA
PRÉSIDENT :
Mustapha Berraf (Algérie) – candidat unique
PREMIER VICE-PRÉSIDENT :
João Afonso (São Tomé-et-Principe)
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL :
Ahmed Abou Elgasim Hashim (Soudan)
David Ojong (Cameroun)
Khaled Zein (Égypte)
Seydina Omar Diagne (Sénégal)
TRÉSORIER GÉNÉRAL :
Habu Ahmed Gumel (Nigeria)
MUSTAPHA BERRAF AFFICHE SES AMBITIONS
L’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) s’apprête à renouveler son Comité Exécutif à l’occasion de son Assemblée Générale élective du 15 mars 2025 à Alger
Seul candidat à sa propre succession, à la tête de l’Acnoa, Mustapha Berraf est parti pour succéder à lui-même, lors de l’Assemblée générale prévue le15 mars prochain à Alger. L’Algérien plaide déjà pour la prochaine olympiade, pour une « continuité et un avenir promoteur pour le sport africain ».
L’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) s’apprête à renouveler son Comité Exécutif à l’occasion de son Assemblée Générale élective du 15 mars 2025 à Alger. Mustapha Berraf, Président sortant et membre du Comité International Olympique (CIO), se présente à sa propre succession sans opposition, témoignant « d’un soutien unanime des 54 CNO du continent », souligne-ton dans un communiqué parvenu à notre Rédaction.
« Ce plébiscite est le reflet d’une gestion rigoureuse, d’une gouvernance visionnaire et d’un engagement sans faille au service du développement de la jeunesse et du sport africains », ajoute l’édit.
UNE GOUVERNANCE DYNAMIQUE ET MODERNISÉE
« Depuis son élection à la tête de l’ACNOA, rappelle la même source, Mustapha Berraf a insufflé une nouvelle dynamique à l’organisation. Grâce à une gestion exemplaire et un sens aigu de la diplomatie, il a su fédérer l’ensemble des acteurs du Mouvement Olympique africain autour d’une vision commune : hisser le sport africain au plus haut niveau mondial ». Sous son leadership, « l’ACNOA a connu des avancées notables en matière de bonne gouvernance, d’infrastructures sportives et d’accompagnement des athlètes. Il a également œuvré pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances sportives africaines et internationales, conformément aux principes du CIO. Comme l’a souligné Thomas Bach, Président du CIO : « Mustapha Berraf est un leader respecté, dont la vision et l’engagement pour l’Olympisme africain sont une source d’inspiration. Son action a permis à l’Afrique de prendre une place centrale dans le Mouvement Olympique mondial ».
DES RÉALISATIONS CONCRÈTES POUR UN SPORT AFRICAIN RENFORCÉ
Durant son mandat, Mustapha Berraf a initié et concrétisé plusieurs projets majeurs visant à restructurer le sport africain et à offrir aux athlètes les meilleures conditions d’épanouissement. Parmi ces réalisations, on note : La construction et l’équipement de sièges pour les CNO africains : Une initiative majeure ayant permis à plusieurs CNO de bénéficier d’infrastructures modernes pour assurer un meilleur encadrement des sportifs.
Le partenariat avec la FIFA et la World Aquatics (ex-FINA) : Ce partenariat a permis la construction de 50 terrains de football aux normes internationales et de 5 piscines olympiques, offrant ainsi de nouvelles opportunités aux jeunes talents africains.
Le renforcement des programmes de bourses pour les athlètes en préparation des grandes compétitions internationales, notamment les Jeux Olympiques de Paris 2024 et les prochains Jeux Olympiques de Los Angeles 2028.
L’égalité des genres et la promotion de la femme dans le sport : L’ACNOA a multiplié les actions en faveur de la féminisation des instances sportives et du soutien aux athlètes féminines.
Ces avancées, réalisées de concert avec l’ensemble des membres du Comité exécutif, et unanimement saluées, ont fait de l’ACNOA un modèle de gouvernance et un acteur clé du développement du sport africain.
UN CONSENSUS FORT AUTOUR DE SA CANDIDATURE
La reconnaissance du travail accompli par Mustapha Berraf et l’ensemble du Comité exécutif de l’ACNOA s’est traduite par un soutien unanime des CNO africains à sa réélection. Un président de CNO déclarait à ce sujet : « Mustapha Berraf incarne la stabilité et l’ambition pour le sport africain. Sa capacité à fédérer et à mettre en œuvre des projets structurants est une garantie pour l’avenir. »
UN NOUVEAU MANDAT POUR CONSOLIDER LES ACQUIS ET VISER PLUS HAUT
Avec un bilan positif et une vision claire pour l’avenir, Mustapha Berraf dit se présenter comme l’homme de la situation, a la tête d’une équipe engagée, pour poursuivre la transformation du sport africain. L’ACNOA, sous sa présidence, continuera d’œuvrer pour: Le renforcement des infrastructures sportives sur tout le continent ; L’optimisation de l’accompagnement des athlètes, des entraîneurs et des fédérations nationales ; L’essor du sport féminin et l’inclusion des jeunes talents africains dans les grandes compétitions internationales ; Une gouvernance transparente et efficace favorisant la coopération avec les instances mondiales.
Avec une équipe dirigeante consolidée et un appui sans précédent des CNO africains, Mustapha Berraf entend entamer ce nouveau mandat avec la promesse de porter encore plus haut les ambitions du sport africain sur la scène internationale. « L’Olympisme africain est en marche vers un avenir encore plus glorieux », conclut le communique de l’ACNOA..
ON N'A PAS PEUR DE LA RELEGATION
IGFM s'est entretenu avec Balla Djiba, entraîneur du Casa Sports. Dans cet entretien réalisé après le match perdu (0-1) face au Jaraaf, ce mercredi 29 janvier 2025 au stade de Yoff, le technicien a évoqué les difficultés de son équipe ...
IGFM s'est entretenu avec Balla Djiba, entraîneur du Casa Sports. Dans cet entretien réalisé après le match perdu (0-1) face au Jaraaf, ce mercredi 29 janvier 2025 au stade de Yoff, le technicien a évoqué les difficultés de son équipe, la zone de relégation, les objectifs cette saison.
"Aujourd'hui, c'est le travail, c'est Une équipe en construction, que tout le monde le sache. C'est un nouveau staff, de nouveaux joueurs, donc forcément, c'est comme ça."
"On est en train de travailler, l'équipe est en train de monter en puissance, dans le jeu. Ce, malgré au niveau des résultats, il y a des moments bas et des moments hauts. C'est comme ça. C'est une jeune équipe. On va continuer à travailler, on n'a pas peur. On va continuer à travailler, prendre des points s'il le faut. On gagnera des matchs, comme on en perdra."
Départ de nombreux joueurs
"Aujourd'hui, dans le football, un joueur qui veut partir, par moment, si tu le retiens aussi, c'est du gâchis puisqu'il veut partir. Donc, quand on est construction, il faut qu'on le sache. On a laissé beaucoup de joueurs. Nous sommes en reconstruction, car beaucoup de joueurs sont venus aussi. On continue à travailler pour que la mayonnaise prenne. Quand vous voyez les équipes qui font ça, qui perdent beaucoup de joueurs, seront en reconstruction. C'est une fin de cycle, il faut prendre un an ou deux ans pour revenir dans le haut niveau. Donc, on n'a pas peur, on va construire, travailler."
Reconstruction
"Toutes les reconstructions sont difficiles. C'est une équipe jeune comme vous le constatez. Donc, forcément il faut que cela arrive. Quand on parle de reconstruction, il y a des bons comme des mauvais moments. Donc, il faut essayer de faire avec et bien analyser, prendre aussi des points petit à petit pour que l'équipe prenne la confiance. Aujourd'hui, quand vous voyez l'équipe jouer par rapport au début de saison, il y a une autre progression dans le jeu. Il reste la finition parce qu'on a des situations pour marquer des buts. Donc, après la confiance est là parce que quand tu vois cette équipe tenir tête à ce grand Jaraaf-là, c'est parce qu'il y a la confiance. Donc, petit à petit, mais le football c'est des faits de jeu."
Zone de relégation et objectifs
"Forcément raison pour laquelle tout le monde doit être patient. On avait frôlé la relégation l'année dernière. On ne peut venir dire qu'on va gagner le championnat malgré les bons joueurs. On construira petit à petit. Maintenant quand Dieu fait que tu entres dans les cinq premiers, tu peux te dire que tu peux appeler chercher le titre. On essaiera de gagner des points pour ne pas être tout le temps dans cette zone-là.
Si on était au milieu du tableau, on allait dire qu'on va jouer le titre. Donc, aujourd'hui il n'y a rien, on va essayer de jouer et prendre beaucoup de points."
HABIB BEYE, NOUVEL ENTRAÎNEUR DU STADE RENNAIS
L’ancien international sénégalais succède à Jorge Sampaoli sept mois après son départ du Red Star
L’ancien international sénégalais succède à Jorge Sampaoli sept mois après son départ du Red Star. L’ancien international sénégalais (47 ans, 45 sélections) est parti pour succéder à Jorge Sampaoli sur le banc de Rennes. Il devrait s’engager dans l’après-midi pour six mois avec une année en option. Comme indiqué par Ouest-France, il a été aperçu ce jeudi midi en gare de Rennes alors que le Stade Rennais recevra Strasbourg ce dimanche à l’occasion de la 20e journée de Ligue 1.
Le choix de Habib Beye peut surprendre dans la mesure où ce dernier n’a jamais entraîné au plus haut niveau. Il a cependant réussi à faire monter le Red Star en National 1 la saison dernière. Sa connaissance du football français et son expérience en tant que joueur professionnel (il a notamment évolué à Marseille et à Newcastle) ont sans doute pesé dans la décision des dirigeants rennais.
Habib Beye aura la lourde tâche de faire oublier Jorge Sampaoli. Le Stade Rennais est actuellement 16ème de Ligue 1.
LE VOCABULAIRE EXPLIQUE À SUFFISANCE LA VIOLENCE
"Attaque", "défense", "combat" : le langage même du sport révèle sa nature violente, analyse le sociologue Baye Ndaraw Diop. Cette violence verbale se traduit de plus en plus par des actes physiques dans les stades
La situation du pays ne laisse pas indifférent. Le sociologue Baye Ndaraw Diop diagnostique la violence dans le milieu sportif. L’ancien coordonnateur du service de l’action éducative en milieu ouvert (Aemo) estime que le langage est «très agressif». Le sociologue préconise des mécanismes pour endiguer le phénomène qui prend de l’ampleur. il a invité les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour assainir le milieu.
Le sociologue Baye Ndaraw Diop n’y est pas allé du dos de la cuillère pour parler de la violence en milieu sportif. «Les mots qui sont utilisés dans ce milieu sont les suivants : attaque, défense, tacle, combat, résistance, battre, écraser, chute…sont suffisants pour expliquer le phénomène de la violence.
En revisitant l’histoire de la violence dans le sport, on constate que de l’antiquité aux premiers jeux olympiques, la violence acceptée dans les pratiques et compétitions était supérieure et n’obéissait pas à l’esprit de loyauté. Toutefois, la violence persiste et se présente sous plusieurs formes», se désole Baye Ndaraw Diop pour qui, des violences existent dans la lutte comme dans le football notamment le navétanes. «Elles sont spontanées et sont le fait des supporters. Elles concernent aussi bien le sport professionnel qu'amateur. Ces violences se manifestent sous plusieurs formes et impliquent divers acteurs. Ces violences dans le sport et autour des sports font partie de ces phénomènes qui inquiètent la société en général et plus particulièrement les fédérations sportives, les pouvoirs publics, les sportifs eux-mêmes. Elles paraissent contraire aux valeurs du sport comme le plaisir de jouer, le fair-play, le respect des concurrents, l’antiracisme, même si la rivalité qui peut opposer deux compétiteurs ou deux équipes fait aussi partie du sport», relève le sociologue.
La violence concerne la plupart des activités sportives car elle ne se limite pas à la force qui porte atteinte à l’intégrité physique des personnes, elle revêt des formes, verbales et psychologiques, fait-il constater. «Et en conséquence, la violence n’est pas réservée à certains sports. Elle touche des sports collectifs, des sports de combat et des sports individuels», a-t-il rappelé. Un grand penseur ne disait-il pas que «le sport est le reflet de la société et donc tous les sports sont concernés, professionnels comme amateurs».
« La violence touche des sports collectifs, de combat et individuels »
Les violences concernent aussi bien les relations des sportifs entre eux que les relations des sportifs avec les entraîneurs, les dirigeants et les arbitres, les forces de l’ordre, les comportements des supporters, la presse (on accuse souvent à tort ou à raison certains journalistes d’alimenter et/ou d’entretenir la violence dans le milieu sportif). «Si le football et la lutte sont fortement liés à la violence, on remarque également que d’autres sports (basket, hand-ball etc.) ne sont pas aussi épargnés pour autant. La violence dans le sport est un sujet populaire abondamment traité dans les médias. Cette violence est principalement en lien avec la violence physique subie par les sportifs. La violence psychologique n’est pas autant visible que la violence physique, mais elle reste plus néfaste pour un athlète. Les actes d'agression ne sont pas propres au football», a précisé le sociologue pour qui «des actes de violence entre des joueurs opposés résultent généralement d'une escalade de la rudesse des contacts personnels. Mais le seuil des contacts personnels qui demandent une sanction n'est pas toujours facile à déterminer.
Les officiels (arbitres, juges) sont fréquemment pris à partie par les joueurs, et supporters par des insultes, des bousculades, des agressions violentes dans certains cas. Les situations constatées au cours des récents matches navétanes avec leur cortège de blessés et de morts en sont une parfaite illustration», a encore soutenu M. Diop.
Toutefois, il pense que les autorités sportives (ministère-ORCAV) doivent participer à la conception et à la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre les violences dans le sport. Leurs missions sont de contribuer à renforcer le dispositif de traitement des signalements dans un cadre interministériel, d'apporter des éclairages pour la mise en œuvre de la stratégie nationale en faveur de la prévention des violences dans toutes les manifestations sportives.
« Une vaste campagne de sensibilisation permanente doit également etre menée a tous les niveaux... »
«De façon concertée, tous les acteurs du monde sportif doivent se réunir, faire un diagnostic approfondi du phénomène et proposer des pistes de solutions appropriées à ce fléau qui ternit l’image du sport et apporte malheur et désolation dans le pays. En plus des sanctions très sévères appliquées avec rigueur et sans discrimination. Une vaste campagne de sensibilisation permanente doit également être menée à tous les niveaux pour améliorer le niveau de conscience et de responsabilité des uns et des autres. Mieux, il faut penser à la fusion des équipes dans les quartiers pour éviter les violences», a préconisé le spécialiste de la protection sociale, estimant que les autorités doivent «prendre les dispositions idoines pendant les manifestations sportives et adopter la tolérance zéro contre tous les contrevenants. Elles ne doivent pas céder aux chantages des dirigeants». Il a salué les dispositions prises par le président de la République lors du conseil des ministres d’hier, interpellant le ministre des Sports, de la Culture et de la Jeunesse. « Il revient aux parents d’assumer leurs responsabilités en tenant un discours responsable à leurs enfants. Des jeunes bien éduqués auront toujours et partout un comportement responsable quel que soient les évènements. On ne manquera pas de conseiller les dirigeants sportifs de veiller à leur formation pour être à la hauteur des défis», a déclaré Baye Ndaraw Diop qui invite les dirigeants du mouvement à assurer des formations pour un changement de comportements.
13 TECHNICIENS AFRICAINS A L’ASSAUT DE 11 «SORCIERS » BLANCS
Quel est le technicien qui réussira à faire monter son équipe sur la plus haute marche du podium au soir du 18 janvier 2026 lors de la finale de la coupe d’Afrique des nations Maroc2025 ?
Quel est le technicien qui réussira à faire monter son équipe sur la plus haute marche du podium au soir du 18 janvier 2026 lors de la finale de la coupe d’Afrique des nations Maroc2025 ? 13 techniciens africains sont en lice pour l’instant dans la course pour toucher le graal. Ils auront en face d’eux 11 entraineurs surnommés sorciers blancs. A moins que d’ici décembre prochain, certains perdent la confiance de leur Fédération employeur, surtout avec les qualifications a la coupe du monde United2026.
Djamel Belmadi en 2019. Aliou Cissé en 2021. Ernest Fae en 2023. Les performances des sectionneurs susmentionnés pèsent sur la balance et surtout ont participé à valoriser l’expertise locale au détriment des sélectionneurs étrangers. Chaque campagne de coupe d’Afrique des nations, la sempiternelle question relative à la bataille que se livre les coaches locaux aux sorciers blancs refait surface. Au Maroc, a moins d’un changement, 13 entraineurs d’origine africaine devraient affronter leurs homologues venant de l’Occident.
Ces pays qui ont décidé de faire confiance à des techniciens locaux sont le Sénégal (Pape Bouna Thiaw), le Maroc (Walid Regragui), l’Égypte (Hossam Hassan), la Tunisie (Kaïs Yaâkoubi), le Burkina Faso (Brama Traore), le Gabon (Thierry Mouyouma), le Mozambique (Queriol Conde Jr alias Chiquinho Conde), la Guinee-Équatoriale (Juan Micha), la Tanzanie (Hemi Suleiman Ali), le Soudan (James Kwesi Appiah, Ghana), le Botswana (Morena Ramoreboli, Afrique de Sud), le Nigeria (Eric Chelle, Mali) et la Cote d’Ivoire, championne d’Afrique en titre avec toujours son ancien international Ernest Fae.
QUI IMITERA MARC BRYS ?
Le technicien belge, Hugo Broos est le dernier sélectionneur européen a remporté le trophée continental. C’était avec le Cameroun lors de la Can 2017 qui s’est déroulée au Gabon. Au Maroc, ils devraient etre 11 à se lancer à la conquête de la dame la plus convoitée et qui se révèle en même temps très infidèle. Et pour cause, seule l’Egpyte a jusque-là réussi a la garder pendant Can d’affilée. C’était en 2006, 2008 et 2010. Une performance XXL qu’aucune sélection n’a réussi a réaliser. Ironie de l’histoire, elle porte la signature du Pharaon Hassan Shehata, un technicien africain. Mais face aux sélectionneurs africains, il y a aussi du lourd. Notamment avec l’Algérie qui mise sur le Suisse-Bosniaco-Croate, Vladimir Petkovic (61) pour faire oublier Djamel Belmadi vainqueur de la CAN 2019 en Egypte.
Le Zimbabwe également a recouru aux compétences de l’Allemand Michael Nees pour diriger les Warriors
Tout comme les Comores avec Stefano Cusi. Cusin est né au Canada, mais a grandi en France dans une fa-mille italofrançaise, ce qui lui permet de maîtriser parfaitement les deux langues. Quant aux Écureuils du Benin, ils poursuivent leur aventure avec le Franco-Allemand Gernot Rohr (71 ans) qui est à la tête de la sélection depuis février 2023. Le travail de restructuration qu’il a engagé, porte déjà des fruits comme l’illustre ce retour de l’équipe en Coupe d’Afrique des Nations après deux éditions manquées. Les Lions sont donc avertis. L'Angola aussi sera dirigé par le Portugais Pedro Gonçalves. L'entraîneur de 48 ans évolue dans le football angolais depuis près de six ans, ayant débuté avec les équipes de jeunes avant sa promotion bien méritée à la tête de l'équipe masculine senior. Quant à l’Israélien Avram Grant, 67 ans, il a hérité de l'équipe nationale de Zambie après avoir dirigé le Ghana, grand absent de la fête du football africain. Autre « sorcier » blanc, Paul Put. Le Belge est une figure bien connue du football africain. Il s’est forgé une réputation de tacticien et de meneur d’équipes en transition. Il excelle à relancer des équipes en difficulté, à instaurer la discipline et à obtenir des résultats remarquables. Avec plus de dix ans d’expérience en Afrique, il apporte à l’équipe d’Ouganda un savoir-faire tactique et une expérience marquée par des succès en CAN. Sous sa direction, l’Ouganda espère briller lors de la CAN 2025 au Maroc.
Les Aigles du Mali qui se sont séparés d’avec Chelle, seront conduits par le Belge, Tom Saintfie qui disputera sa troisième Coupe d’Afrique des Nations, après avoir conduit la Gambie aux éditions 2021 au Cameroun et 2023 en Côte d’Ivoire.
Hugo Broos (Belge), dernier sélectionneur européen à avoir remporté le titre continental avec le Cameroun, s’est lie avec l’Afrique du Sud
Pendant ce temps, Sébastien Desabre a su s’imposer comme un technicien respecté sur le continent africain, où il a forgé une carrière d’entraîneur impressionnante. Depuis 2010, il a évolué dans plusieurs championnats africains, passant par des clubs emblématiques comme l’ASEC Mimosas en Côte d’Ivoire, le Coton Sport de Garoua au Cameroun, l’Espérance sportive de Tunis en Tunisie, et bien d’autres. Sa gestion des équipes nationales, notamment l’Ouganda et maintenant la RD Congo, témoigne de son aptitude à réussir dans des contextes compétitifs.
Enfin, Marc Brys (63 ans), qui a fait l'essentiel de sa carrière de coach dans son pays la Belgique, va porter l'équipe nationale du Cameroun. Il s'agit du troisième technicien belge à prendre la tête de la sélection camerounaise.
JOUER DESORMAIS LES PREMIERS ROLES EN AFRIQUE
Placé dans la poule D de la CAN « Maroc 2025 » en compagnie, de la RD Congo, ancien champion d’Afrique et deux « sans grades » le Bénin et le Botswana, le Sénégal a les atouts en main pour décrocher son deuxième sacre, selon Me Augustin Senghor
Placé dans la poule D de la CAN « Maroc 2025 » en compagnie, de la RD Congo, ancien champion d’Afrique et deux « sans grades » notamment le Bénin et le Botswana, le Sénégal a les atouts en main pour prendre la première place et même d’aller décrocher son deuxième sacre. Ce qui, selon le président de la Fédération sénégalaise de football Me Augustin Senghor, cadre avec son statut et les ambitions du Sénégal.
Avec un ancien vainqueur de la CAN et deux « sans grades » que sont le Bénin et le Botswana, le Sénégal va encore endosser le rôle de favori de la Poule D de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations. Pour sa première réaction après le tirage au sort, Me Augustin Senghor estime que la poule est bien à la portée des Lions. « L’équipe du Sénégal est logée dans une poule où, autant elle peut être considérée de poule facile, autant elle peut être considérée comme une poule à sa portée. Par rapport à notre statut, notre ambition, à notre football et ce que nous représentons en Afrique, nous pouvons considérer que nous sommes les favoris du groupe. Certainement avec l’équipe de la RD Congo qui a fait de réels progrès.
Elle s’est classée quatrième lors de la dernière CAN. Ce sera une poule où l’on aura notre mot à dire », a - t-il réagi. Le président de la Fédération sénégalais a rappelé qu’en assurant la première place la phase de poule, le Sénégal restera sur cette ambition de jouer les premiers rôles en Afrique et d’accrocher un deuxième sacre.
Champion d’Afrique 2021, le Sénégal a ainsi été éliminé en 8e de finale lors de précédente édition de 2023 en Côte d’Ivoire. « Notre ambition est de pouvoir concrétiser ce statut de favori dans ce groupe en essayant de nous qualifier à la première place mais aussi poursuivre vers les autres étapes. Comme on l’a toujours clamé, la volonté du Sénégal est de jouer désormais les premiers rôles en Afrique, d’aller le plus haut possible et en finale. Pourquoi pas gagner notre deuxième trophée. Pour cela, il faut bien maîtriser la phase de groupe. Parce que c’est cela qui détermine la suite de la compétition », a-t-il confié. L’équipe du Sénégal va établir son camp de base dans la ville de Tanger et disputera ses rencontres de phase de groupe au Stade Ibn-Batouta d’une capacité de 75000 places.
Pour la compétition, les Lions démarrent avec le premier duel qui l’opposera au Botswana le mardi 23 décembre 2025 (17h). Ils enchaîneront le samedi 27 décembre 2025 (17h GMT) avec le choc contre les Léopards de la RD Congo. Ils termineront la phase de poule samedi avec le match contre le Bénin (17h).
LE SENEGAL, FAVORI DU GROUPE, SELON LE SELECTIONNEUR DE LA RD CONGO
La RD Congo, quatrième lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, affrontera le Sénégal, le Bénin et le Botswana lors du premier tour de l’édition 2025 au Maroc. Sébastien Desabre, le sélectionneur français des Léopards, a confié ses impressions à Afrik-Foot..
La RD Congo, quatrième lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, affrontera le Sénégal, le Bénin et le Botswana lors du premier tour de l’édition 2025 au Maroc. Sébastien Desabre, le sélectionneur français des Léopards, a confié ses impressions à Afrik-Foot juste après le tirage au sort effectué à Rabat lundi soir.
"C'est un groupe évidemment compliqué. A ce niveau, il fallait s’y attendre. Presque toutes les meilleures sélections africaines seront présentes. En étant dans le deuxième chapeau, on savait qu’on allait jouer contre un favori."
Le Sénégal, favori
"Ce sera le Sénégal, qui reste une des équipes les plus fortes du continent. C’est une formation de très haut niveau, avec de grands joueurs. Nous la connaissons bien puisqu’elle figure dans notre groupe qualificatif pour la Coupe du monde 2026. Nous l’avons déjà rencontrée en juin dernier à Dakar (1-1), et on la rejouera en septembre à Kinshasa. On peut évidemment considérer que c’est le favori du groupe."
Les ambitions de la RDC
"Nous avons terminé quatrième il y a un an en Côte d’Ivoire. Nous aurons donc forcément des ambitions, mais il faudra d’abord se qualifier pour le second tour. Et si nous y parvenons, tout sera possible. Mais la CAN est encore loin. Nous avons les qualifications pour la Coupe du monde à disputer, avec encore six matchs. Nous sommes toujours en course, et c’est ce qui doit d’abord nous accaparer. Ces matchs nous serviront aussi à préparer la CAN. Nous aurons des matchs amicaux avant la phase finale. Ce sera, je le pense, une très belle compétition, dans un pays, le Maroc, qui dispose vraiment de structures d’excellente qualité, à tous les niveaux", a-t-il conclu.
Pour rappel, la CAN se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 dans neuf stades marocains.
Le calendrier des Lions du Sénégal
23 décembre : Sénégal - Botswana
27 décembre : Sénégal - RD Congo
30 décembre : Bénin- Sénégal
CAN 2025 : LES LIONS DEMARRENT FACE AU BOTSWANA, LE 23 DECEMBRE A TANGER
L’équipe nationale du Sénégal va démarrer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Maroc 2025, le 23 décembre face au Botswana à Tanger où, elle jouera tous ses matchs de la phase du groupe D.
L’équipe nationale du Sénégal va démarrer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Maroc 2025, le 23 décembre face au Botswana à Tanger où, elle jouera tous ses matchs de la phase du groupe D.
Après le Botswana, les Lions vont affronter la République démocratique du Congo (RDC), lors du match phare de cette poule, le 27 décembre.
La dernière sortie des protégés de l’entraîneur Pape Thiaw se tiendra le 30 décembre face au Bénin.
La phase de poules de la CAN démarre le dimanche 21 décembre au Complexe Moulay Abdellah de Rabat.
Ce match d’ouverture va opposer le pays organisateur le Maroc au Comores.
A l’issue de la phase de poules, les deux meilleures équipes de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes accéderont aux huitièmes de finale.
La phase à élimination directe débutera le 3 janvier.
Les quarts de finale vont se dérouler les 9 et 10 janvier, suivis des demi-finales prévues le 14 janvier à Rabat et Tanger.
La finale est prévue le 18 janvier à Rabat, tandis que le match pour la troisième place se jouera la veille au stade Mohammed V de Casablanca.
Voici le calendrier des matchs de groupe de l’équipe du Sénégal :
L’EX-DAGE DU MINISTERE DES SPORTS, MAMADOU NGOM NIANG, CONVOQUE PAR LA DIC
Mamadou Ngom Niang, ancien directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère des Sports, a été convoqué à la Division des investigations criminelles (DIC) pour une affaire le concernant.
Mamadou Ngom Niang, ancien directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère des Sports, a été convoqué à la Division des investigations criminelles (DIC) pour une affaire le concernant.
L’information, rapportée par Les Échos, précise que les raisons exactes de la convocation restent inconnues, bien que le timing de cette convocation soit notable, puisqu’elle survient peu après celle de Lat Diop, l’ancien directeur général de la Lonase, qui doit être entendu dans une autre affaire.
Lat Diop, poursuivi pour détournement de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux, sera auditionné en profondeur jeudi 30 janvier. Placé sous mandat de dépôt depuis fin septembre 2024, son dossier est l’un des plus médiatisés de ces derniers mois.
Par ailleurs, le journal soulève également une autre piste qui pourrait être liée à la convocation de Mamadou Ngom Niang. En effet, la Cour des comptes avait demandé à l’époque, par le biais de l’ancien chargé de communication du ministère des Sports, de lui transmettre les contrats de convention signés avec les organes de presse pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire. Selon Les Échos, Mamadou Ngom Niang aurait été responsable de l’exécution de ces dépenses, ce qui pourrait expliquer la nature de l’enquête le concernant.