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23 novembre 2024
Sports
GAGNER POUR PAPE THIAW ET ALIOU CISSE
Ce vendredi, le Lions jouent la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc. Un match qui les opposera au Malawi. La première place étant en compétition, les Lions devront gagner pour Pape Bouna Thiaw et Aliou Cissé
Ce vendredi, le Lions jouent la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc. Un match qui les opposera au Malawi. La première place étant en compétition, les Lions devront gagner pour Pape Bouna Thiaw et Aliou Cissé avec qui ils ont cheminé une dizaine d’années.
Ce vendredi sera jour de vérité pour les Lions du Sénégal. Ce sera leur premier match depuis une décennie sans leur coach. Il est vrai qu’avec Aliou Cissé, la tanière a vécu des hauts et des bas, mais ils se sont tous serrés la ceinture pour se supporter les uns des autres. Face à la double confrontation contre le Malawi, les Lions auront à cœur de la gagner pour se hisser à la première place du groupe L. Ils devraient aussi gagner pour Pape Bouna Thiaw et Aliou Cissé. Pour beaucoup de pensionnaires de la tanière, Aliou Cissé a joué un rôle crucial pour leur venue au Sénégal. « Il m’a fait découvrir le Sénégal et à plus de 100 jeunes. Il m’a fait capitaine et c’est important. Il a apporté la solidité à l’équipe. C’est un honneur de porter le maillot du pays. Il nous en a donné l’occasion « a révélé Kalidou Koulibaly lundi dernier face à la presse.
A l’en croire, le départ d’Aliou Cissé les a pris de court mais» c’est une décision qui a été prise au plus haut niveau, nous devons l’accepter». D’ailleurs, plaide- t-il « le groupe a un état d’esprit très positif». Face au Malawi, les coéquipiers de Kalidou Koulibaly devront gagner pour rendre un hommage mérité au coach Cissé. Lequel a permis au Sénégal de décrocher un titre continental historique lors de la CAN au Cameroun. Les Lions devront aussi gagner pour permettre au duo Pape Thiaw - Teddy Pellerin de prendre confiance. Si les résultats restent positifs, Me Augustin Senghor, qui a dit avant-hier sa disponibilité à poursuivre avec un coach local, va certainement penser à lui. Les Lions devront aussi gagner pour se réconcilier avec leur public. En effet, lors des derniers matchs joués au stade Me Abdoulaye Wade, la prestation des coéquipiers de Sadio Mane n’a pas été concluante. Et la réaction des supporters ne s’était pas fait attendre. Des huées à n’en plus finir à l’endroit des joueurs mais surtout envers Aliou Cissé dont le système avait été décrié contre le Congo et le Burkina Faso. Match au cours duquel ces équipes sont revenues au score en fin de rencontre. Même si le coach a sa part de responsabilité, les joueurs aussi ne sont pas dépourvus de toutes critiques. « C’étaient des erreurs de notre part. Nous sommes aussi fautifs et c’est normal que le peuple soit énervé», avait- il répondu.
Les Lions devront aussi gagner pour se hisser à la tête du groupe L, en concurrence avec le Burkina Faso. Toutes choses qui font qu’une victoire serait la bienvenue pour l’équipe du Sénégal qui veut se réconcilier avec son public.
FAIRE DU STADE ABDOULAYE WADE, LE CHAUDRON SENEGALAIS
En conférence de presse d’avant-match hier, jeudi 10 octobre 2024, Pape Thiaw n’a pas voulu promettre aux Sénégalais des changements radicaux. A défaut, le technicien intérimaire a invité les observateurs à scruter son apport demain le jour de vérité
En conférence de presse d’avant-match hier, jeudi 10 octobre 2024, Pape Thiaw n’a pas voulu promettre aux Sénégalais des changements radicaux. A défaut, le technicien intérimaire a invité les observateurs à scruter son apport demain le jour de vérité.
L’un des grands défis du staff technique de la Tanière, c’est de remobiliser les troupes pour les objectifs à atteindre. Mais pour ce, Pape Thiaw promet que les joueurs sont prêts et déterminés à se battre pour décrocher la qualification à la prochaine CAN. « Nous sommes à quelques heures du match face au Malawi, je pense que ce qui reste c’est de mettre le logiciel au bon endroit. On s’est bien préparés depuis lundi, on a aussi vu l’intensité qu’il y a eu à l’entrainement, avec notamment des joueurs très déterminés », a répondu Pape Thiaw en conférence de presse d’avant Sénégal/Malawi. Alors que le 3-5-2 fait partie des raisons qui ont précipité le départ de Cissé, Pape Thiaw préfère rester évasif lorsqu’il a été interpellé sur le sujet. En conférence de presse, le technicien sénégalais n’a pas voulu donner son approche tactique pour le match de demain. « C’est vrai on a beaucoup travaillé pour pouvoir gagner le match et espérons que cela se fera. Mais bon après ce que je propose, je préfère attendre demain (ce soir, Ndlr). C’est sur le terrain que vous le verrez. Ce n’est pas quelque chose que je vais dévoiler devant vous en cette veille de match », s’est défendu le remplaçant intérimaire d’Aliou Cissé.
« NOUS DONNONS RENDEZ-VOUS AU PUBLIC »
Pape Thiaw n’est pas sans savoir la relation délétère qu’entretient une partie du public sénégalais avec la sélection nationale. Encore, il n’a pas manqué de souligner les problèmes liés à l’accessibilité au stade. «Nous savons tous les raisons pour lesquelles notre stade ne fait plus son plein ces derniers matchs. Il faut dire et rappeler que l’accessibilité au stade n’est pas facile. Maintenant, c’est vrai que nous avons failli à concrétiser nos victoires lors des deux derniers matchs ici, mais comme nous avons travaillé pour décrocher une belle victoire. Nous avons appris de ces matchs où, il faut aussi le dire, nous avions manqué d’efficacité », a déclaré le coach Pape Thiaw, intérimaire aux côtés de Teddy Pellerin pour ce match face au Malawi. Toutefois, l’ancien international a rappelé la responsabilité de l’Equipe Nationale à bien représenter le peuple. «À notre niveau, nous sommes conscients de ce qui nous attend et ce que nous voulons faire pour le public sénégalais. Nous avons envie de faire de ce stade, le chaudron sénégalais. Les adversaires nous connaissent et savent qu’il n’est jamais facile de nous jouer. Alors, il faudra se donner à fond pour redorer le blason de cette équipe nationale. Nous donnons rendez-vous au public demain (ce soir, Ndlr)», a lancé Pape Thiaw en conférence de presse d’avant-match.
(Avec wiwsport.com)
ÉTEINDRE LES FLAMES
Le Sénégal accueille ce vendredi 11 octobre au stade Abdoulaye Wade à 19h, l’équipe de Malawi dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025
Le Sénégal reçoit ce vendredi au stade Abdoulaye Wade, l’équipe de Malawi dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025. Moins d’une semaine seulement après le départ du sélectionneur Aliou Cissé et le nouveau changement intervenu à la tête de la sélection, les Lions vont aborder un tournant décisif dans la course vers la qualification. Deuxième de la poule L derrière le Burkina Faso qui s’est baladé hier, jeudi 10 octobre 2024, à Abidjan devant le Burundi (4-1), l’équipe du Sénégal aura une belle carte à jouer face à de modestes « Flames » malawites, lanternes rouges avec zéro point au compteur. Pour cette première rencontre post-Aliou Cissé, il s’agit pour le duo d’intérimaires Pape Thiaw - Teddy Pellerin de créer cet électrochoc tant attendu pour une sélection loin d’être conquérante et convaincante lors de ses dernières prestations.
Le Sénégal accueille ce vendredi 11 octobre au stade Abdoulaye Wade, l’équipe de Malawi dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Les Lions partent largement favoris face aux Flames loin d’être parmi les nations les plus cotées au plan continental. Le Malawi pointe aujourd’hui à la 39e place au classement Afrique de la FIFA. Ce qui reflète logiquement la place de la lanterne rouge des Flames après leurs défaites essuyées au cours de leurs trois dernières rencontres avec en prime un zéro pointé dans le groupe L qu’ils partagent avec le Burkina et le Burundi. Ce premier duel reste donc, a priori, le plus abordable pour le Sénégal qui est engagé dans une nouvelle phase après le brusque départ de Aliou Cissé à la tête de la sélection. En place, il y a seulement quelques jours, le duo d’intérimaires composé de Pape Thiaw et Teddy Pellerin, respectivement 2e et 3e adjoint, sont investis de cette mission de relancer la machine grippée depuis quelques matchs. Même s’il est invaincu depuis six matchs, les Lions n’ont en effet pas eu les griffes assez acérées et cela perdure depuis leur entame dans les éliminatoires de la Coupe du monde et de la CAN.
Leurs prestations face à la RD Congo en éliminatoires de la Coupe du monde, face au Burkina Faso et le Burundi où ils se sont fait toujours rattraper au score sont édifiantes de la méforme actuelle et les difficultés de la Tanière. Ce qui s’est illustré par le manque notoire de réalisme dans les cinq derniers matchs où Sadio Mané et ses coéquipiers ont toutes les peines pour marquer plus d’un but par match. Au point que de nombreux observateurs ont fini de s’inquiéter et remettre en cause les choix technico- tactiques et surtout le très critiqué schéma 3-5-2 très usité par Aliou Cissé. En direction de cette double confrontation le nouveau staff technique n’a pas beaucoup de marge pour faire une révolution. Pour ce nouveau départ, il a hérité du même groupe. A l’exception d’Abdallah Sima qui affiche une belle forme avec sa formation de Brest, Pape Thiaw, dispose assez de moyens et les hommes qu’il faut pour apporter plus de variété dans le jeu. En dehors de Sarr souvent confiné sur le banc de Crystal Palace, la ligne attaque composée de Nicolas Jackson, Sadio Mané, Boulaye Dia a toute la panoplie pour imposer devant n’importe quelle défense.
LES LIONS À LA QUÊTE D’UN ÉLECTROCHOC
Quoiqu’il en soit, autorités, dirigeants fédéraux et supporters attendent beaucoup de la bande à Kalidou Koulibaly. Les six points au bout de cette double confrontation permettront sans conteste de créer un électrochoc. Mais surtout de détacher en tête de la poule, et prendre une option sur la qualification. A rappeler que les Lions ont croisé à deux reprises les Flames de Malawi. Ils se sont imposés lors de leur première confrontation au tournoi de la COSAFA 2021. Lors de cette dernière confrontation disputée lors de la phase de groupe à la CAN 2022 au stade de Bafoussam, l’équipe du Malawi avait crânement joué sa chance avant de tenir en échec (0-0) le Sénégal futur vainqueur de l’épreuve.
PAPE BOUNA THIAW REND HOMMAGE À ALIOU CISSÉ
L'entraîneur intérimaire des Lions a salué l'héritage de son prédécesseur ce jeudi, lors de la conférence de presse précédant le match comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025.
Pape Bouna Thiaw, entraîneur intérimaire de l’équipe nationale sénégalaise, a, lors de la conférence de presse précédant le match Sénégal-Malawi, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025, rendu, jeudi, un vibrant hommage à Aliou Cissé, l’ancien sélectionneur des Lions. En reprenant les rênes de l’équipe, Thiaw a salué l’héritage laissé par son prédécesseur, tout en exprimant sa profonde gratitude.
« Je tiens à saluer un grand homme. Je suis honoré de travailler avec le grand monsieur, le frère, le capitaine, mais surtout le coach Aliou Cissé. Il a été un exemple pour moi, créant une équipe sénégalaise solide, solidaire et surtout battante », a déclaré Pape Bouna Thiaw.
« Un grand homme qui a réussi à réunir cette équipe et à se qualifier pour toutes les compétitions confondues, tout en faisant vibrer le peuple sénégalais en nous apportant cette étoile qui brille dans les yeux de chacun », a-t-il ajouté.
Cette conférence de presse survient après l’annonce de la Fédération sénégalaise de football (FSF) vendredi dernier, confirmant que Thiaw dirigera, à titre intérimaire, les Lions du Sénégal pour la double confrontation contre le Malawi, prévue les 11 et 15 octobre 2024. Ce choix intervient suite à la décision du ministère des Sports de ne pas approuver le renouvellement du contrat d’Aliou Cissé, en poste depuis 2025.
Pape Bouna Thiaw, ancien adjoint de Cissé, sera épaulé par Teddy Pellerin, le deuxième adjoint, pour ces deux rencontres décisives. Sous la direction d’Aliou Cissé, le Sénégal avait remporté la Coupe d’Afrique des Nations en 2022, une victoire historique qui avait marqué tout un peuple.
UN AMOUR POUR LA TANIERE DES LIONS
Auteur d’un excellent début de saison en Championship (D2 Angleterre) avec Stoke City, Éric-Junior Bocat rêve de l’Equipe nationale du Sénégal. L’arrière gauche, courtisé par la Centrafrique, a lui un penchant pour le pays de sa maman.
Auteur d’un excellent début de saison en Championship (D2 Angleterre) avec Stoke City, Éric-Junior Bocat rêve de l’Equipe nationale du Sénégal. L’arrière gauche, courtisé par la Centrafrique, a lui un penchant pour le pays de sa maman.
Un coup de rein, des passements de jambes, un une-deux bien senti avant de conclure par une frappe enroulée du pied droit et de climatiser tout un stade lors de sa célébration face au Standard de Liège en fin de saison dernière. Et Éric-Junior Bocat s’expose sous le feu des lumières. Puis, poursuit son étoile en deuxième division anglaise. Arrivé l’été dernier à Stock City en provenance de Saint-Trond (Belgique), le latéral gauche est en feu en ce début de saison. Les «Potters», qui ont déboursé 2 millions d’Euros (1,3 milliard de FCfa) pour s’attacher ses services pour les quatre prochaines années, ne regrettent pas ce choix. Élu Homme du match à deux reprises en 9 journées de Championship, celui que les reporters anglais surnomment «The French Sénégalese Man» ne cesse d’impressionner. Les reporters anglais parlent même d’un prodige absolu, capable de reproduire en plein match des choses perçues comme irrationnelles pour un latéral. Peu connu par le monde du football sénégalais, l’arrière gauche qui fait sensation en Angleterre avec Stoke City, a bien des origines du pays de la ‘’Téranga’’.
«Si je dois jouer pour une sélection, ça ne sera que pour le Sénégal»
Né en France d’un père centrafricain et d’une mère aux origines sénégalaises, Éric-Junior Bocat est éligible pour trois nations. Très apprécié par le sélectionneur de la République Centrafricaine, Raul Savoy qui aurait d’ailleurs plus d’une fois envoyé son capitaine Geoffrey Kondogbia convaincre Éric-Junior, le joueur, lui, n’a d’yeux que pour le Sénégal. «Si je dois jouer pour une sélection, ça ne sera que pour le Sénégal», a toujours clamé le joueur à son agent Chris de JS Sport Agency. «Ça fait deux ans que la République Centrafricaine fait le forcing pour l'avoir dans sa sélection, parce que son père est Centrafricain. Mais, ils sont confrontés à un niet catégorique. Éric ne veut jouer que pour le Sénégal», confie l’agent qui n’a, depuis ce jour, cessé de remuer ciel et terre pour que Éric-Junior Bocat intègre la ‘’Tanière’’. «Nous avons volontairement mis le drapeau du Sénégal dans sa bio de Transfermarket. C’était pour insister sur le fait qu’il ne veut que le Sénégal», dit l’agent. Qui confie par ailleurs que son joueur était dans le viseur de Aliou Cissé, qui vient malheureusement de quitter son poste de sélectionneur de l’Equipe nationale du Sénégal. Depuis, Éric garde espoir de rejoindre la ‘’Tanière’’ des «Lions» un jour. «Le rêve de Éric-Junior Bocat est de jouer la Coupe d’Afrique des nations avec le Sénégal», promet Chris du JS Sport Agency.
Classé dans la catégorie des latéraux modernes, puisqu’il est bien noté par les sites d’analyses de données en termes de courses à haute intensité, de sprintes, de centres et de fautes provoquées, le natif de Paris pourrait être une bonne pioche pour l’Équipe du Sénégal. «L’Équipe de France a supervisé Eric à deux reprises la saison dernière», confie son agent.
Très intelligent dans ses placements, le jeune joueur est décrit comme un arrière gauche ultra offensif, capable d’avaler les espaces et qui n’hésite pas à se projeter vers l’avant. Au-delà de ses qualités offensives, il est un sérieux défenseur qui est solide dans le un contre un. Un diamant ! Technique, très rapide et doté d’un bon pied gauche, Éric-Junior s’est déjà mis le Bet365 Stadium dans la poche.
Mais, la carrière du jeune arrière gauche de 25 ans n’a pas été un long fleuve tranquille. Puisque de Dijon à Lille, en passant par Brest, Eric-Junior Bocat qui a signé son premier contrat professionnel au Losc en 2019, n’a jamais eu l’occasion d’exposer son talent, si ce n’est avec la réserve. Au terme de sa première saison, il est transféré avec 7 de ses coéquipiers et leur entraîneur à Mouscron (D1 Belgique).
Si 2020 devait être une année de conquête de la Jupiter Pro Ligue, Éric-Junior a vite déchanté après des débuts en trombes à seulement 19 ans. La faute au renouvellement du staff technique. Mais ce n’était que partie remise. Puisque le jeune joueur profite de la relégation de Mouscron en deuxième division belge pour enfin lancer sa carrière.
Titulaire indiscutable, l’arrière gauche termine sur une bonne note en fin de saison. Avec un but, deux passes décisives et une énorme activité sur son couloir. Il est désigné Meilleur latéral gauche de la deuxième division belge. Ses performances en grande pompe lui ont permis de retrouver l’élite belge.
Saint-Trond attentiste à ses exploits, s’attache les services du prodige, le temps d’une rose. Puisque ses deux excellentes saisons (2022-2023, 2023-2024) lui attirent toute la lumière. Objet de convoitise de plusieurs clubs, comme Rennes et l’Olympique de Marseille, qui lui avaient proposé un rôle de doublure, Nantes qui avait formulé une offre contractuelle orale, avant que le prix demandé par Saint-Trond ne refroidisse les dirigeants, et une offre écrite d’un club allemand, c’est à Stock City qu’il dépose ses baluchons.
LA FSF OFFRE UNE PRIME DE PERFORMANCE DE 1,5 MILLION FCFA AUX LIONCEAUX
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a décidé d’allouer une prime de performance d’un million 500 mille francs CFA à chacun des membres de l’équipe nationale masculine de football des moins de 20 ans
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a décidé d’allouer une prime de performance d’un million 500 mille francs CFA à chacun des membres de l’équipe nationale masculine de football des moins de 20 ans, vainqueur du tournoi de l’Union des fédérations ouest africaines de football de la zone A (UFOA-A), a déclaré mercredi son président Me Augustin Tine.
‘’Nous avons octroyé une prime de performance d’un montant d’un million 500 mille FCFA à chaque membre de l’équipe nationale du Sénégal des moins de 20 ans et aux membres de son encadrement. Cette équipe U20 est en train de faire du football sénégalais, un football de référence ’’, a soutenu le président de la FSF.
Il s’exprimait lors de la réunion du Comité exécutif de la fédération tenue le même jour.
L’équipe nationale du Sénégal des moins de 20 ans a remporté le tournoi masculin de l’UFOA-A. La compétition s’est ténue du 15 au 30 septembre au Liberia. Le Sénégal a conservé son titre et s’est qualifié pour la prochaine Coupe d’Afrique de la catégorie dont il est le tenant du titre également.
‘’La conservation du titre sera difficile, mais nous espérons que l’équipe y parviendra. La fédération va accompagner les joueurs et leur encadrement pour cette prochaine CAN U20’’, a-t-il dit, saluant ‘’le travail accompli par le coach, Serigne Saliou Dia et son staff.
CHEIKH LO NDOYE ET ABDOUL AZIZ NDIAYE FIERS D’INTEGRER LA TANIERE
Les joueurs de l’ASC Jaraaf Cheikh Lo Ndoye et Abdoul Aziz Ndiaye, convoqués pour la première fois en équipe nationale A de football, se disent fiers et honorés d’intégrer la tanière.
Les joueurs de l’ASC Jaraaf Cheikh Lo Ndoye et Abdoul Aziz Ndiaye, convoqués pour la première fois en équipe nationale A de football, se disent fiers et honorés d’intégrer la tanière.
Ndoye et Ndiaye ont été appelés en sélection nationale pour la double confrontation contre le Malawi, vendredi à Dakar et mardi à Lilongwe, comptant pour les troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025 au Maroc (21 décembre 2025-18 janvier 2026).
‘’Je ressens de la joie et une fierté extraordinaire. J’ai toujours voulu intégrer l’équipe nationale A sénior. Cela me fait plaisir d’être là. Le dernier match du Sénégal, je l’ai suivi à la télé et c’est une immense joie de faire partie des acteurs cette fois ’’, a soutenu, Cheikh Lo Ndoye.
Pour le gardien de 31 ans, cette convocation prouve qu’il a beaucoup travaillé et progressé ces dernières années. ‘’Cela me fait du bien d’être là avec ces joueurs leaders et talentueux’’, a ajouté le portier du Jaraaf qui a été l’un des grands artisans de la qualification de son équipe pour les phases de groupe de la Coupe de la confédération de la CAF.
Il a gardé ses cages inviolées lors des premier et second tour préliminaires de cette compétition africaine.
Pour son coéquipier en club Abdoul Aziz Ndiaye, le rêve a toujours été de faire partie de l’équipe A du Sénégal.
”C’est une fierté et un honneur. C’est un grand plaisir pour moi. Nous avons reçu un merveilleux accueil. Les joueurs nous ont aussitôt intégré et mis à l’aise. Ils nous soutiennent et nous donnent des conseils à l’entraînement’’, a dit le latéral droit de 18 ans.
Ils ont invité le public sénégalais à venir nombreux au staAde Abdoulaye Wade de Diamniadio, vendredi, soutenir l’équipe du Sénégal pour une victoire contre le Malawi.
Le Sénégal est logé dans la poule L avec, aussi, le Burundi et le Burkina Faso. Les Lions sont deuxièmes au classement avec quatre points (+1), derrière les Etalons du Burkina qui comptent le même nombre de point, mais avec un meilleure goal-average (+2).
Les Burundais et les Malawites sont respectivement troisième et quatrième du groupe.
Une double victoire de l’équipe nationale du Sénégal devrait lui assurer sa qualification pour la prochaine édition de la CAN.
HAPSATOU MALADO DIALLO DANS L'HISTOIRE DU FOOT FEMININ
A 19 ans, Hapsatou Malado Diallo est entrée dans l’histoire du football féminin sénégalais en devenant la première joueuse du pays à avoir disputé un match de Ligue des champions européenne avec son club turc de Galatasaray.
A 19 ans, Hapsatou Malado Diallo est entrée dans l’histoire du football féminin sénégalais en devenant la première joueuse du pays à avoir disputé un match de Ligue des champions européenne avec son club turc de Galatasaray.
Entrée à la 67e minute du match de la première journée de la phase de poule de la Ligue des champions perdu, 0-3, par son équipe contre Lyon (France), l’attaquante des Lionnes a marqué l’histoire du football sénégalais.
Née à Tambacounda (est), Hapsatou Malado Diallo y a démarré sa carrière dans une équipe évoluant en deuxième division.
En 2019, elle intègre la première division du pays, en s’engageant avec le club des Aigles de la Medina de Dakar. Peu de temps après, elle signe un contrat avec l’Union sportive des Parcelles assainies avec laquelle elle remporte la Coupe du Sénégal et le championnat en 2022.
La même année, Diallo rejoint la sélection nationale A, après avoir évolué chez les moins de 17 ans et 20 ans.
Auteure de six buts avec les séniors, elle a disputé le deuxième Championnat d’Afrique des nations de l’histoire du Sénégal en 2022, après celui de 2012.
Le Sénégal avait été éliminé en quarts de finale par la Zambie, aux tirs au but (5-4), après un score nul (1-1) à l’issue du temps réglementaire. Lors de sa première participation, l’équipe est éliminée dès la phase de groupe.
En 2023, Hapsatou Malado Diallo remporte le tournoi féminin de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA). Elle avait terminé avec le titre de meilleure buteuse de la compétition avec neuf réalisations.
En septembre 2023, elle signe un contrat de deux ans avec le club espagnol d’Eibar. Après 11 mois, dix matchs joués et un but inscrit, elle est prêtée à Galatasaray pour une saison.
Le 4 septembre 2024, Diallo joue son premier match avec le club turc, lors de la victoire (4-1) au premier tour préliminaire de la Ligue des champions contre le Racing Luxembourg des Pays-Bas. Elle était rentrée à la 56e mn.
Titulaire contre Shymkent (Kazakhstan), elle signe un triplé (8e, 66e,94e mn) lors de la large victoire (5-0) de son équipe.
Elle a participé aux matchs aller et retour du second tour préliminaire contre Slavia Prague (République tchèque).
Hapsatou Malado Diallo a joué son cinquième match de la saison contre Lyon, ce mardi. Rentrée à la 66e mn, son club a lourdement perdu contre l’équipe française, huit fois championne d’Europe.
FORFAITS ET BLESSURES «DIPLOMATIQUES», DES PRATIQUES BIEN ANCREES DANS LA TANIERE
L’histoire a encore bégayé avec l’affaire Ismail Jakobs qui s’est présenté à la veille du grand rassemblement lundi dernier en vue du match Sénégal- Malawi du vendredi 11 octobre au stade Abdoulaye Wade et comptant pour les éliminatoires de la CAN2025
L’affaire Ismaila Jakobs dans laquelle la Fédération sénégalaise de football a imposé à Galatasaray, la mise à disposition du joueur annoncé blessé puis aligné en Super Lig de Turquie a fait écho dans l’actualité du football à la veille du match que le Sénégal doit livrer demain vendredi 11 octobre contre le Malawi. Contraintes réelles ou simple artifice utilisée par des clubs et les joueurs ? Il y a de fortes présomptions de blessures ou forfaits « diplomatiques » usitées pour conserver leurs joueurs. Ces pratiques illégales, ne sont pas nouvelles dans la Tanière. Des situations quasi similaires se sont souvent présentées dans le passé. Mais dans chacun de ces cas, les instances du football ont exercé leur autorité et apporter une réponse appropriée pour faire respecter le règlement en vigueur et les engagements des clubs européens envers leurs joueurs internationaux.
L’histoire a encore bégayé avec l’affaire Ismail Jakobs qui s’est présenté à la veille du grand rassemblement lundi dernier en vue du match Sénégal- Malawi de demain vendredi 11 octobre au stade Abdoulaye Wade et comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025. Initialement déclaré forfait pour blessure et aligné par Galatasaray, la Fédération sénégalaise de football a été prompte à réagir en demandant de faire constater sa blessure, conformément aux règlements en vigueur. C’était la réponse appropriée à ces situations qui n’est pas une nouveauté. Des cas similaires dans la Tanière où les autorités ont été forcées à défendre les intérêts de la sélection. Même si le règlement oblige sous peine de sanctions, à respecter leur engagement sous peine de sanctions, il fut un moment dans l’histoire où la libération des joueurs était loin d’être de simples formalités. Les clubs employeurs imposaient simplement leur diktat aux sélections nationales. Qui ne se souvient pas des sacrifices consentis par feu Jules François Bocandé. Pour répondre aux convocations de l’équipe nationale du Sénégal, alors sur la voie de la qualification à la CAN au Caire, l’ancien meilleur buteur du championnat de France a dû, provoquer un arbitre pour recevoir un carton Rouge. La sanction lui permettait de se libérer. Qui de Christophe Sagna qui pour disputer la CAN 86 a dû se libérer tout seul pour rejoindre la sélection. Ces cas ne sont pas en rien comparables aux autres cas qui se sont présentés dans une époque beaucoup plus récente où le règlement du football contraint les joueurs sélectionnés et les clubs employeurs à respecter leurs engagements avec l’équipe nationale, sous peine de sanctions. Mais la parade est vite trouvée au niveau des clubs ou des joueurs eux même. C’est le cas lors des éliminatoires de la CAN 2008 où l’entraineur Francopolonais Henri Kasperczak, en mai et juin 2007, avait dû faire sans Mamadou Niang, qui jouait à l’époque à l’Olympique de Marseille (OM). Buteur attitré de l’olympique de Marseille, l’enfant de Thiemping et son compatriote Souleymane Diawara avaient prétexté une blessure pour ne pas jouer avec le Sénégal et partir se prélasser à Miami aux Etats-Unis alors qu’ils étaient attendus en région parisienne où les Lions avaient débuté leur préparation pour deux matchs éliminatoires contre la Tanzanie et le Mozambique. Après le brusque départ d’Henri Kasperczak en pleine compétition entre la CAN 2008 et les éliminatoires de 2010, son successeur Lamine Ndiaye avait pris acte de ces forfaits volontaires et se passer de ses deux joueurs marseillais. Même si Mamadou Niang avait tenu à justifier plus tard son absence par les problèmes internes intervenus dans la sélection, depuis la CAN 2008. Pour le retour aux éliminatoires de la Coupe du monde 2014, Joseph Koto faisait également face à des défections de joueurs cadres contre le Niger comme Papiss Demba Cissé et Demba Ba. Le staff technique a cette fois encore été obligé de s’appuyer sur les internationaux de moins de 23 ans qui venaient de se qualifier pour les Jeux olympiques de Londres.
L’INTRANSIGEANCE DE LA FSF FACE AU CAS DIAFRA SAKHO
Le cas typique de « blessure diplomatique » n’a jamais été manifeste avec l’ancien attaquant Diafra Sakho Déclaré forfait pour la CAN 2015, à cause d’une blessure au dos, l’attaquant de West Ham a disputé un match de FA Cup remporté face à Bristol City (1-0).
Et c’est Diafra Sakho qui se chargera lui-même d’inscrire le but de la victoire. Une prestation qui a soulevé la colère des dirigeants du football sénégalais et des supporteurs des Lions. Une entorse flagrante aux règles de la FIFA qui stipulent qu’un joueur ne peut disputer de match avec son club, s’il est supposé jouer en sélection au même moment. La FIFA a décidé d’enquêter sur l’attaquant de West Ham Diafra Sakho pour non-respect des règles en rapport avec les sélections nationales. « Je suis très surpris d'apprendre qu'il joue, parce que quand vous ne pouvez pas prendre l'avion pendant six semaines, vous ne pouvez pas jouer au football", avait déclaré Alain Giresse, alors sélectionneur du Sénégal. L’instance du football mondiale a avait, à terme, infligé une amende au club anglais de West Ham pour avoir fait jouer le sénégalais Diafra Sakho, supposé être forfait pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Le club londonien a été condamné à une amende de 94.450 euros et une réprimande. Plusieurs années plus tard, la Fédération sénégalaise de football adoptera une position ferme pour faire face à un refus « diplomatique » du club anglais de Watford pour confirmer l’indisponibilité d’Ismaila Sarr et le retenir contre son gré pour ce les phases de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 décalée au mois de janvier- Février 2022 au Cameroun. La réplique de la Fédération Sénégalaise de Football n’a pas tardé en mettant à nu les arguments fallacieux du club anglais avant de réitérer la convocation de son ailier Ismaila Sarr, blessé. « Par courrier en date du 31 décembre 2021, le club anglais de Watford a notifié sur la base d’arguments aussi spécieux que fallacieux sa décision de bloquer le joueur Ismaila Sarr qui a exprimé sa volonté de rejoindre la sélection sénégalaise en vue de la prochaine CAN Cameroun 2021. La FSF a répondu immédiatement à ladite correspondance pour confirmer le maintien de la convocation du joueur et l’obligation du club de libérer le joueur au plus tard le 3 janvier 2022, conformément à la circulaire dérogatoire de la FIFA », écrit-elle. Après des soins effectués à Barcelone, l’attaquant de Watford avait Finalement rejoint le camp de base au Cameroun et prendre un part important dans le sacre final des Lions.
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COACH ÉTRANGER OU LOCAL
Une semaine après le départ d'Aliou Cissé, Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), s'est exprimé sur le choix du futur sélectionneur national.
iGFM (Dakar) Une semaine après le départ d'Aliou Cissé, Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), s'est exprimé sur le choix du futur sélectionneur national. Pour le patron de la FSF, l'expertise locale reste la priorité de l'instance et une décision sera prise après la double confrontation Sénégal-Malawi. Me Senghor s'exprimait ci-dessous en marge de la cérémonie de présentation du trophée de l'équipe nationale locale U20 vainqueur du tournoi UFOA A.