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9 avril 2025
Sports
LE VOCABULAIRE EXPLIQUE À SUFFISANCE LA VIOLENCE
"Attaque", "défense", "combat" : le langage même du sport révèle sa nature violente, analyse le sociologue Baye Ndaraw Diop. Cette violence verbale se traduit de plus en plus par des actes physiques dans les stades
La situation du pays ne laisse pas indifférent. Le sociologue Baye Ndaraw Diop diagnostique la violence dans le milieu sportif. L’ancien coordonnateur du service de l’action éducative en milieu ouvert (Aemo) estime que le langage est «très agressif». Le sociologue préconise des mécanismes pour endiguer le phénomène qui prend de l’ampleur. il a invité les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour assainir le milieu.
Le sociologue Baye Ndaraw Diop n’y est pas allé du dos de la cuillère pour parler de la violence en milieu sportif. «Les mots qui sont utilisés dans ce milieu sont les suivants : attaque, défense, tacle, combat, résistance, battre, écraser, chute…sont suffisants pour expliquer le phénomène de la violence.
En revisitant l’histoire de la violence dans le sport, on constate que de l’antiquité aux premiers jeux olympiques, la violence acceptée dans les pratiques et compétitions était supérieure et n’obéissait pas à l’esprit de loyauté. Toutefois, la violence persiste et se présente sous plusieurs formes», se désole Baye Ndaraw Diop pour qui, des violences existent dans la lutte comme dans le football notamment le navétanes. «Elles sont spontanées et sont le fait des supporters. Elles concernent aussi bien le sport professionnel qu'amateur. Ces violences se manifestent sous plusieurs formes et impliquent divers acteurs. Ces violences dans le sport et autour des sports font partie de ces phénomènes qui inquiètent la société en général et plus particulièrement les fédérations sportives, les pouvoirs publics, les sportifs eux-mêmes. Elles paraissent contraire aux valeurs du sport comme le plaisir de jouer, le fair-play, le respect des concurrents, l’antiracisme, même si la rivalité qui peut opposer deux compétiteurs ou deux équipes fait aussi partie du sport», relève le sociologue.
La violence concerne la plupart des activités sportives car elle ne se limite pas à la force qui porte atteinte à l’intégrité physique des personnes, elle revêt des formes, verbales et psychologiques, fait-il constater. «Et en conséquence, la violence n’est pas réservée à certains sports. Elle touche des sports collectifs, des sports de combat et des sports individuels», a-t-il rappelé. Un grand penseur ne disait-il pas que «le sport est le reflet de la société et donc tous les sports sont concernés, professionnels comme amateurs».
« La violence touche des sports collectifs, de combat et individuels »
Les violences concernent aussi bien les relations des sportifs entre eux que les relations des sportifs avec les entraîneurs, les dirigeants et les arbitres, les forces de l’ordre, les comportements des supporters, la presse (on accuse souvent à tort ou à raison certains journalistes d’alimenter et/ou d’entretenir la violence dans le milieu sportif). «Si le football et la lutte sont fortement liés à la violence, on remarque également que d’autres sports (basket, hand-ball etc.) ne sont pas aussi épargnés pour autant. La violence dans le sport est un sujet populaire abondamment traité dans les médias. Cette violence est principalement en lien avec la violence physique subie par les sportifs. La violence psychologique n’est pas autant visible que la violence physique, mais elle reste plus néfaste pour un athlète. Les actes d'agression ne sont pas propres au football», a précisé le sociologue pour qui «des actes de violence entre des joueurs opposés résultent généralement d'une escalade de la rudesse des contacts personnels. Mais le seuil des contacts personnels qui demandent une sanction n'est pas toujours facile à déterminer.
Les officiels (arbitres, juges) sont fréquemment pris à partie par les joueurs, et supporters par des insultes, des bousculades, des agressions violentes dans certains cas. Les situations constatées au cours des récents matches navétanes avec leur cortège de blessés et de morts en sont une parfaite illustration», a encore soutenu M. Diop.
Toutefois, il pense que les autorités sportives (ministère-ORCAV) doivent participer à la conception et à la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre les violences dans le sport. Leurs missions sont de contribuer à renforcer le dispositif de traitement des signalements dans un cadre interministériel, d'apporter des éclairages pour la mise en œuvre de la stratégie nationale en faveur de la prévention des violences dans toutes les manifestations sportives.
« Une vaste campagne de sensibilisation permanente doit également etre menée a tous les niveaux... »
«De façon concertée, tous les acteurs du monde sportif doivent se réunir, faire un diagnostic approfondi du phénomène et proposer des pistes de solutions appropriées à ce fléau qui ternit l’image du sport et apporte malheur et désolation dans le pays. En plus des sanctions très sévères appliquées avec rigueur et sans discrimination. Une vaste campagne de sensibilisation permanente doit également être menée à tous les niveaux pour améliorer le niveau de conscience et de responsabilité des uns et des autres. Mieux, il faut penser à la fusion des équipes dans les quartiers pour éviter les violences», a préconisé le spécialiste de la protection sociale, estimant que les autorités doivent «prendre les dispositions idoines pendant les manifestations sportives et adopter la tolérance zéro contre tous les contrevenants. Elles ne doivent pas céder aux chantages des dirigeants». Il a salué les dispositions prises par le président de la République lors du conseil des ministres d’hier, interpellant le ministre des Sports, de la Culture et de la Jeunesse. « Il revient aux parents d’assumer leurs responsabilités en tenant un discours responsable à leurs enfants. Des jeunes bien éduqués auront toujours et partout un comportement responsable quel que soient les évènements. On ne manquera pas de conseiller les dirigeants sportifs de veiller à leur formation pour être à la hauteur des défis», a déclaré Baye Ndaraw Diop qui invite les dirigeants du mouvement à assurer des formations pour un changement de comportements.
13 TECHNICIENS AFRICAINS A L’ASSAUT DE 11 «SORCIERS » BLANCS
Quel est le technicien qui réussira à faire monter son équipe sur la plus haute marche du podium au soir du 18 janvier 2026 lors de la finale de la coupe d’Afrique des nations Maroc2025 ?
Quel est le technicien qui réussira à faire monter son équipe sur la plus haute marche du podium au soir du 18 janvier 2026 lors de la finale de la coupe d’Afrique des nations Maroc2025 ? 13 techniciens africains sont en lice pour l’instant dans la course pour toucher le graal. Ils auront en face d’eux 11 entraineurs surnommés sorciers blancs. A moins que d’ici décembre prochain, certains perdent la confiance de leur Fédération employeur, surtout avec les qualifications a la coupe du monde United2026.
Djamel Belmadi en 2019. Aliou Cissé en 2021. Ernest Fae en 2023. Les performances des sectionneurs susmentionnés pèsent sur la balance et surtout ont participé à valoriser l’expertise locale au détriment des sélectionneurs étrangers. Chaque campagne de coupe d’Afrique des nations, la sempiternelle question relative à la bataille que se livre les coaches locaux aux sorciers blancs refait surface. Au Maroc, a moins d’un changement, 13 entraineurs d’origine africaine devraient affronter leurs homologues venant de l’Occident.
Ces pays qui ont décidé de faire confiance à des techniciens locaux sont le Sénégal (Pape Bouna Thiaw), le Maroc (Walid Regragui), l’Égypte (Hossam Hassan), la Tunisie (Kaïs Yaâkoubi), le Burkina Faso (Brama Traore), le Gabon (Thierry Mouyouma), le Mozambique (Queriol Conde Jr alias Chiquinho Conde), la Guinee-Équatoriale (Juan Micha), la Tanzanie (Hemi Suleiman Ali), le Soudan (James Kwesi Appiah, Ghana), le Botswana (Morena Ramoreboli, Afrique de Sud), le Nigeria (Eric Chelle, Mali) et la Cote d’Ivoire, championne d’Afrique en titre avec toujours son ancien international Ernest Fae.
QUI IMITERA MARC BRYS ?
Le technicien belge, Hugo Broos est le dernier sélectionneur européen a remporté le trophée continental. C’était avec le Cameroun lors de la Can 2017 qui s’est déroulée au Gabon. Au Maroc, ils devraient etre 11 à se lancer à la conquête de la dame la plus convoitée et qui se révèle en même temps très infidèle. Et pour cause, seule l’Egpyte a jusque-là réussi a la garder pendant Can d’affilée. C’était en 2006, 2008 et 2010. Une performance XXL qu’aucune sélection n’a réussi a réaliser. Ironie de l’histoire, elle porte la signature du Pharaon Hassan Shehata, un technicien africain. Mais face aux sélectionneurs africains, il y a aussi du lourd. Notamment avec l’Algérie qui mise sur le Suisse-Bosniaco-Croate, Vladimir Petkovic (61) pour faire oublier Djamel Belmadi vainqueur de la CAN 2019 en Egypte.
Le Zimbabwe également a recouru aux compétences de l’Allemand Michael Nees pour diriger les Warriors
Tout comme les Comores avec Stefano Cusi. Cusin est né au Canada, mais a grandi en France dans une fa-mille italofrançaise, ce qui lui permet de maîtriser parfaitement les deux langues. Quant aux Écureuils du Benin, ils poursuivent leur aventure avec le Franco-Allemand Gernot Rohr (71 ans) qui est à la tête de la sélection depuis février 2023. Le travail de restructuration qu’il a engagé, porte déjà des fruits comme l’illustre ce retour de l’équipe en Coupe d’Afrique des Nations après deux éditions manquées. Les Lions sont donc avertis. L'Angola aussi sera dirigé par le Portugais Pedro Gonçalves. L'entraîneur de 48 ans évolue dans le football angolais depuis près de six ans, ayant débuté avec les équipes de jeunes avant sa promotion bien méritée à la tête de l'équipe masculine senior. Quant à l’Israélien Avram Grant, 67 ans, il a hérité de l'équipe nationale de Zambie après avoir dirigé le Ghana, grand absent de la fête du football africain. Autre « sorcier » blanc, Paul Put. Le Belge est une figure bien connue du football africain. Il s’est forgé une réputation de tacticien et de meneur d’équipes en transition. Il excelle à relancer des équipes en difficulté, à instaurer la discipline et à obtenir des résultats remarquables. Avec plus de dix ans d’expérience en Afrique, il apporte à l’équipe d’Ouganda un savoir-faire tactique et une expérience marquée par des succès en CAN. Sous sa direction, l’Ouganda espère briller lors de la CAN 2025 au Maroc.
Les Aigles du Mali qui se sont séparés d’avec Chelle, seront conduits par le Belge, Tom Saintfie qui disputera sa troisième Coupe d’Afrique des Nations, après avoir conduit la Gambie aux éditions 2021 au Cameroun et 2023 en Côte d’Ivoire.
Hugo Broos (Belge), dernier sélectionneur européen à avoir remporté le titre continental avec le Cameroun, s’est lie avec l’Afrique du Sud
Pendant ce temps, Sébastien Desabre a su s’imposer comme un technicien respecté sur le continent africain, où il a forgé une carrière d’entraîneur impressionnante. Depuis 2010, il a évolué dans plusieurs championnats africains, passant par des clubs emblématiques comme l’ASEC Mimosas en Côte d’Ivoire, le Coton Sport de Garoua au Cameroun, l’Espérance sportive de Tunis en Tunisie, et bien d’autres. Sa gestion des équipes nationales, notamment l’Ouganda et maintenant la RD Congo, témoigne de son aptitude à réussir dans des contextes compétitifs.
Enfin, Marc Brys (63 ans), qui a fait l'essentiel de sa carrière de coach dans son pays la Belgique, va porter l'équipe nationale du Cameroun. Il s'agit du troisième technicien belge à prendre la tête de la sélection camerounaise.
JOUER DESORMAIS LES PREMIERS ROLES EN AFRIQUE
Placé dans la poule D de la CAN « Maroc 2025 » en compagnie, de la RD Congo, ancien champion d’Afrique et deux « sans grades » le Bénin et le Botswana, le Sénégal a les atouts en main pour décrocher son deuxième sacre, selon Me Augustin Senghor
Placé dans la poule D de la CAN « Maroc 2025 » en compagnie, de la RD Congo, ancien champion d’Afrique et deux « sans grades » notamment le Bénin et le Botswana, le Sénégal a les atouts en main pour prendre la première place et même d’aller décrocher son deuxième sacre. Ce qui, selon le président de la Fédération sénégalaise de football Me Augustin Senghor, cadre avec son statut et les ambitions du Sénégal.
Avec un ancien vainqueur de la CAN et deux « sans grades » que sont le Bénin et le Botswana, le Sénégal va encore endosser le rôle de favori de la Poule D de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations. Pour sa première réaction après le tirage au sort, Me Augustin Senghor estime que la poule est bien à la portée des Lions. « L’équipe du Sénégal est logée dans une poule où, autant elle peut être considérée de poule facile, autant elle peut être considérée comme une poule à sa portée. Par rapport à notre statut, notre ambition, à notre football et ce que nous représentons en Afrique, nous pouvons considérer que nous sommes les favoris du groupe. Certainement avec l’équipe de la RD Congo qui a fait de réels progrès.
Elle s’est classée quatrième lors de la dernière CAN. Ce sera une poule où l’on aura notre mot à dire », a - t-il réagi. Le président de la Fédération sénégalais a rappelé qu’en assurant la première place la phase de poule, le Sénégal restera sur cette ambition de jouer les premiers rôles en Afrique et d’accrocher un deuxième sacre.
Champion d’Afrique 2021, le Sénégal a ainsi été éliminé en 8e de finale lors de précédente édition de 2023 en Côte d’Ivoire. « Notre ambition est de pouvoir concrétiser ce statut de favori dans ce groupe en essayant de nous qualifier à la première place mais aussi poursuivre vers les autres étapes. Comme on l’a toujours clamé, la volonté du Sénégal est de jouer désormais les premiers rôles en Afrique, d’aller le plus haut possible et en finale. Pourquoi pas gagner notre deuxième trophée. Pour cela, il faut bien maîtriser la phase de groupe. Parce que c’est cela qui détermine la suite de la compétition », a-t-il confié. L’équipe du Sénégal va établir son camp de base dans la ville de Tanger et disputera ses rencontres de phase de groupe au Stade Ibn-Batouta d’une capacité de 75000 places.
Pour la compétition, les Lions démarrent avec le premier duel qui l’opposera au Botswana le mardi 23 décembre 2025 (17h). Ils enchaîneront le samedi 27 décembre 2025 (17h GMT) avec le choc contre les Léopards de la RD Congo. Ils termineront la phase de poule samedi avec le match contre le Bénin (17h).
LE SENEGAL, FAVORI DU GROUPE, SELON LE SELECTIONNEUR DE LA RD CONGO
La RD Congo, quatrième lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, affrontera le Sénégal, le Bénin et le Botswana lors du premier tour de l’édition 2025 au Maroc. Sébastien Desabre, le sélectionneur français des Léopards, a confié ses impressions à Afrik-Foot..
La RD Congo, quatrième lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, affrontera le Sénégal, le Bénin et le Botswana lors du premier tour de l’édition 2025 au Maroc. Sébastien Desabre, le sélectionneur français des Léopards, a confié ses impressions à Afrik-Foot juste après le tirage au sort effectué à Rabat lundi soir.
"C'est un groupe évidemment compliqué. A ce niveau, il fallait s’y attendre. Presque toutes les meilleures sélections africaines seront présentes. En étant dans le deuxième chapeau, on savait qu’on allait jouer contre un favori."
Le Sénégal, favori
"Ce sera le Sénégal, qui reste une des équipes les plus fortes du continent. C’est une formation de très haut niveau, avec de grands joueurs. Nous la connaissons bien puisqu’elle figure dans notre groupe qualificatif pour la Coupe du monde 2026. Nous l’avons déjà rencontrée en juin dernier à Dakar (1-1), et on la rejouera en septembre à Kinshasa. On peut évidemment considérer que c’est le favori du groupe."
Les ambitions de la RDC
"Nous avons terminé quatrième il y a un an en Côte d’Ivoire. Nous aurons donc forcément des ambitions, mais il faudra d’abord se qualifier pour le second tour. Et si nous y parvenons, tout sera possible. Mais la CAN est encore loin. Nous avons les qualifications pour la Coupe du monde à disputer, avec encore six matchs. Nous sommes toujours en course, et c’est ce qui doit d’abord nous accaparer. Ces matchs nous serviront aussi à préparer la CAN. Nous aurons des matchs amicaux avant la phase finale. Ce sera, je le pense, une très belle compétition, dans un pays, le Maroc, qui dispose vraiment de structures d’excellente qualité, à tous les niveaux", a-t-il conclu.
Pour rappel, la CAN se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 dans neuf stades marocains.
Le calendrier des Lions du Sénégal
23 décembre : Sénégal - Botswana
27 décembre : Sénégal - RD Congo
30 décembre : Bénin- Sénégal
CAN 2025 : LES LIONS DEMARRENT FACE AU BOTSWANA, LE 23 DECEMBRE A TANGER
L’équipe nationale du Sénégal va démarrer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Maroc 2025, le 23 décembre face au Botswana à Tanger où, elle jouera tous ses matchs de la phase du groupe D.
L’équipe nationale du Sénégal va démarrer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Maroc 2025, le 23 décembre face au Botswana à Tanger où, elle jouera tous ses matchs de la phase du groupe D.
Après le Botswana, les Lions vont affronter la République démocratique du Congo (RDC), lors du match phare de cette poule, le 27 décembre.
La dernière sortie des protégés de l’entraîneur Pape Thiaw se tiendra le 30 décembre face au Bénin.
La phase de poules de la CAN démarre le dimanche 21 décembre au Complexe Moulay Abdellah de Rabat.
Ce match d’ouverture va opposer le pays organisateur le Maroc au Comores.
A l’issue de la phase de poules, les deux meilleures équipes de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes accéderont aux huitièmes de finale.
La phase à élimination directe débutera le 3 janvier.
Les quarts de finale vont se dérouler les 9 et 10 janvier, suivis des demi-finales prévues le 14 janvier à Rabat et Tanger.
La finale est prévue le 18 janvier à Rabat, tandis que le match pour la troisième place se jouera la veille au stade Mohammed V de Casablanca.
Voici le calendrier des matchs de groupe de l’équipe du Sénégal :
L’EX-DAGE DU MINISTERE DES SPORTS, MAMADOU NGOM NIANG, CONVOQUE PAR LA DIC
Mamadou Ngom Niang, ancien directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère des Sports, a été convoqué à la Division des investigations criminelles (DIC) pour une affaire le concernant.
Mamadou Ngom Niang, ancien directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) du ministère des Sports, a été convoqué à la Division des investigations criminelles (DIC) pour une affaire le concernant.
L’information, rapportée par Les Échos, précise que les raisons exactes de la convocation restent inconnues, bien que le timing de cette convocation soit notable, puisqu’elle survient peu après celle de Lat Diop, l’ancien directeur général de la Lonase, qui doit être entendu dans une autre affaire.
Lat Diop, poursuivi pour détournement de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux, sera auditionné en profondeur jeudi 30 janvier. Placé sous mandat de dépôt depuis fin septembre 2024, son dossier est l’un des plus médiatisés de ces derniers mois.
Par ailleurs, le journal soulève également une autre piste qui pourrait être liée à la convocation de Mamadou Ngom Niang. En effet, la Cour des comptes avait demandé à l’époque, par le biais de l’ancien chargé de communication du ministère des Sports, de lui transmettre les contrats de convention signés avec les organes de presse pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire. Selon Les Échos, Mamadou Ngom Niang aurait été responsable de l’exécution de ces dépenses, ce qui pourrait expliquer la nature de l’enquête le concernant.
LA RÉACTION DE PAPE THIAW APRÈS LE TIRAGE DE LA CAN 2025
Le sélectionneur national a exprimé sa confiance et sa détermination, affirmant que le Sénégal fera tout pour décrocher le trophée, malgré un groupe complexe.
Les Lions du football n’auront pas la tâche facile lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue au Maroc à partir de décembre mais le Sénégal vise le trophée et « fera tout pour être au rendez-vous », a déclaré le sélectionneur national, Pape Thiaw, lundi, à l’issue tirage au sort à Rabat.
»Ce ne sera pas facile du tout. Ce sont toutes des équipes qui ont fait leurs preuves pour être présentes ici. Ça se voit qu’il n’y a plus d’équipe facile en Afrique mais on est le Sénégal et on fera tout pour être au rendez-vous », a-t-il dit.
Le Sénégal a été logé dans le groupe D, en compagnie de la République démocratique du Congo, du Bénin et du Botswana.
Selon Pape Thiaw, vainqueur du CHAN 2023 avec les Lions locaux, l’objectif a pour objectif de remporter son deuxième trophée continental lors de la prochaine CAN, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
»On l’a montré, et quand on est classé deuxième en Afrique et 17e au niveau mondial, on doit toujours viser le Graal dans chaque compétition », a martelé Pape Thiaw.
CAN 2025, LE SÉNÉGAL DANS LE GROUPE D AVEC LA RD CONGO
C’est désormais officiel. On connait les différentes poules pour la Coupe d'Afrique des Nations qui aura lieu entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026.
C’est désormais officiel. On connait les différentes poules pour la CAN 2025 qui aura lieu entre le 21 décembre 2025 et le 18 janvier 2026. Pour cette 35ème édition, le Sénégal sera dans la poule D avec notamment la RD Congo.
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 a été effectué ce lundi 27 janvier 2025 à Rabat, au Maroc. Pour la compétition qui aura lieu en fin d’année, le Sénégal va retrouver la RD Congo lors de la CAN 2025. Les Lions sont en effet dans la poule D avec les Léopards. Les deux équipes sont déjà dans le même groupe pour les qualifications au Mondial 2026. Elles s’étaient neutralisées 1-1 en juin dernier lors du match aller. Les retrouvailles s’annoncent disputées. Les autres adversaires dans cette poule sont le Bénin et le Botswana.
Le Maroc avec le Mali, choc Côte d’Ivoire-Cameroun
Dans les autres poules de cette CAN 2025, le Maroc sera dans le groupe A. Les Lions de l’Atlas seront avec le Mali pour un choc très attendu. Les autres membres sont la Zambie et les Comores. Une poule qui vaudra le détour.
L’autre confrontation attendue sera sans doute le choc entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun dans le groupe F. Les champions en titre ivoiriens retrouveront leur frère rival, ainsi que le Gabon et le Mozambique. Dans la poule E, l’Algérie devra de nouveau faire attention au piège. Les Fennecs, éliminés au premier tour lors des deux dernières éditions, seront opposés au Burkina Faso, à la Guinée Equatoriale et au Soudan.
Toutes les poules
Groupe A : Maroc, Mali, Zambie, Comores
Groupe B : Egypte, Afrique du Sud, Angola, Zimbabwe
Groupe C : Nigeria, Tunisie, Ouganda, Tanzanie
Groupe D : Sénégal, RD Congo, Bénin, Botswana
Groupe E : Algérie, Burkina Faso, Guinée Equatoriale, Soudan
Groupe F : Côte d’Ivoire, Cameroun, Gabon, Mozambique
LES CLES POUR REMPORTER UNE CAN SELON ALIOU CISSE
De finaliste malheureux en 2002 à stratège victorieux lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Aliou Cissé livre les secret pour remporter une Can
De finaliste malheureux en 2002 à stratège victorieux lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, l’histoire d’Aliou Cissé avec la plus prestigieuse compétition africaine est un véritable récit de persévérance et de succès.
Désormais ex-sélectionneur du Sénégal, celui que l’on surnomme "El Tactico" a été choisi par la Confédération Africaine de Football pour assister au tirage au sort de la CAN CAF TotalEnergies 2025. Dans cet entretien accordé au site officiel de la CAF (Cafonline), il partage sans réserve son regard sur cet événement clé et analyse les ambitions des Lions de la Teranga pour la prochaine édition.
Vous avez été désigné pour assister au tirage au sort de la CAN. Comment vivez-vous cette responsabilité ?
Aliou Cissé : C’est une expérience que j’ai déjà vécue dans d’autres contextes, mais qui demande toujours une préparation particulière. Ce n’est pas notre quotidien en tant qu’entraîneurs ou joueurs. Nous sommes plus à l’aise sur le terrain, mais avec des consignes claires et des répétitions, cela devient naturel. Comme les joueurs avant un match, nous répétons nos gestes pour comprendre les étapes, comme toucher les boules ou se placer.
En quoi le tirage au sort est-il si crucial pour la compétition ?
C’est une première pour moi d’assister à un tirage, car je n’y étais jamais présent auparavant, ni pour la CAN ni pour la Coupe du Monde. Pourtant, cet exercice symbolise le début d’une aventure pour chaque équipe, avec des enjeux stratégiques majeurs.
Le Sénégal est aujourd'hui l'une des puissances du football africain. Quelle est votre analyse ?
Le Sénégal n’a plus besoin d’introduction. Nous sommes parmi les meilleures équipes du continent, avec une place dans le top 20 mondial selon le classement FIFA. Cette progression reflète l’expérience de nos joueurs, certains ayant disputé quatre ou cinq CAN, ainsi que deux Coupes du Monde. Nous avons aussi un groupe de jeunes très ambitieux. Depuis notre victoire historique en 2022, l’objectif est clair : viser le titre à chaque participation.
La CAN 2025 sera organisée au Maroc. Comment percevez-vous cette édition ?
Le Maroc offre des infrastructures modernes et une organisation de haut niveau. Ce sera une CAN spéciale. Le football africain est en constante évolution, et j’espère que cette édition marquera un tournant historique.
Vous avez vécu près de deux décennies de CAN. Comment voyez-vous son évolution ?
La CAN a progressé sur tous les plans : infrastructures, préparation des équipes et formation des entraîneurs. Avec le passage de 16 à 24 équipes, elle est devenue encore plus compétitive et suivie à l’international. Elle incarne une fête pour toute l’Afrique, et les joueurs sont prêts à quitter leurs clubs en pleine saison pour y participer.
Quels sont les éléments clés pour remporter une CAN ?
Cela demande beaucoup de travail, de patience et un brin de chance. Il faut que les joueurs soient au sommet de leur forme au bon moment et qu’ils aient une mentalité compétitive jusqu’au bout. Les conditions peuvent être exigeantes en Afrique, mais la persévérance finit toujours par payer.
Enfin, un conseil pour les jeunes entraîneurs ?
Soyez prêts, organisés et adaptables. Le football africain a ses particularités, et il faut savoir s’ajuster. Mais c’est une expérience unique et profondément enrichissante.
LE LOGO OFFICIEL DE LA CAN MAROC 2025 DÉVOILÉ
À seulement deux jours du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, les autorités marocaines et la Confédération africaine de football (CAF) ont révélé, samedi, le logo officiel de cette grande compétition continentale.
À seulement deux jours du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, les autorités marocaines et la Confédération africaine de football (CAF) ont révélé, samedi, le logo officiel de cette grande compétition continentale.
Le logo, qui met en valeur le patrimoine marocain, rend hommage à l’art du zellige, célèbre forme de mosaïque marocaine, tout en soulignant l’hospitalité du pays hôte.
Il incarne ainsi la passion que le football suscite au Maroc et dans toute l’Afrique. Selon la CAF, ce logo « célèbre le patrimoine et l’unité du continent africain », symbolisant la fierté, la résilience et l’espoir du peuple africain, tout en fusionnant sport et art.
À noter que le tirage au sort de la CAN 2025 aura lieu le 27 janvier 2025 à Rabat pour déterminer les groupes des 24 équipes qualifiées.
La compétition débutera officiellement le 21 décembre 2025, et la finale se tiendra le 18 janvier 2026.
Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 se déroulera le 27 janvier 2025 à Rabat, afin de déterminer les groupes des 24 équipes qualifiées.
A noter que le Sénégal fait partie du chapeau 1, aux côtés de six autres pays. Selon les décisions prises par la Confédération africaine de football (CAF), ce statut de tête de série a été attribué à la Côte d’Ivoire, championne d’Afrique en titre, au Maroc, pays hôte de la CAN 2025, au Nigeria, vice-champion d’Afrique, ainsi qu’à l’Algérie et l’Égypte.
Ces six équipes composeront donc le chapeau 1, tandis que le chapeau 2 regroupe la Tunisie, le Cameroun, le Mali, la République Démocratique du Congo, l’Afrique du Sud et le Burkina Faso. Le chapeau 3 réunit l’Angola, le Gabon, l’Ouganda, la Guinée Équatoriale, la Zambie et le Bénin, tandis que le chapeau 4 comprend le Mozambique, les Comores, le Soudan, la Tanzanie, le Zimbabwe et le Botswana.
Lors du tirage, six groupes de quatre équipes seront formés. La compétition débutera officiellement le 21 décembre 2025, et la finale se déroulera le 18 janvier 2026.