Après la large victoire face au Mozambique (3-0) et la qualification avant l’heure pour les quarts de finale, l’équipe du Sénégal va tenter de conforter sa place de leader du groupe A de la CAN qui se déroule au Caire. Pour son dernier match de poule, les Lions feront face à l’Egypte, pays organisateur.
L ’équipe nationale du Sénégal U 20 ans affronte celle de l’Égypte ce samedi 25 février comptant pour la 3e journée de la poule A de la Can 2023 U20. Après deux probants succès face au Nigéria et ensuite le Mozambique ( 3- 0), la bande à Pape Demba Diop, Pape Amadou Diallo et autre Lamine Camara va essayer de conforter un peu plus sa place de leader du groupe A (6 pts +4) face aux juniors Pharaons dos au mur ( 3e ; 1 point) et contraint de s’imposer pour espérer se hisser en quart.
Déjà qualifiés en quarts de finale, cette ultime sortie permettra au sélectionneur Malick Daff, de tourner son effectif et éviter une éventuelle suspension de certains joueurs pour cumul de cartons. Mais il s’agit, selon le technicien sénégalais de hisser le niveau de jeu et de monter en puissance. « Nous avons encore beaucoup de travail à faire car le prochain match sera contre l’équipe nationale égyptienne. Nous n’avons pas choisi les équipes que nous affronterons, mais nous savons que ce match est pour nous le plus fort du groupe. L’équipe nationale égyptienne est grande et forte», a-t-il souligné.
Le technicien sénégalais s’est lui déjà projeté pour le prochain tour de la CAN U20. Autrement dit vers le principal objectif qui est de rentrer dans le dernier carré qui est qualificatif pour prochaine Coupe du monde. « Nous nous préparons pour chaque match et nous nous battrons pour le but ultime, qui est d’atteindre la Coupe du monde », précise Malick Daf.
AJEL-TEUNGUETH FC, LE DERBY RUFISQUOIS EN ATTRACTION
Absente depuis 2019 à cause de la pandémie de Covid19, la Coupe de la Ligue sénégalaise, compétition exclusivement réservée aux clubs de L1 et L2, fait son grand retour cette saison 2022-2023 avec de beaux duels prévus ce samedi 25 et dimanche 26 février
Absente depuis 2019 à cause de la pandémie de Covid19, la Coupe de la Ligue sénégalaise, compétition exclusivement réservée aux clubs de ligue 1 et ligue 2, fait son grand retour cette saison 2022-2023 avec de beaux duels prévus ce samedi 25 et dimanche 26 février.
Dernier vainqueur face à Génération Foot (2-1), Diambars accueille Sonacos. Ce sera le seul duel qui opposera deux clubs de Ligue A. Ce premier tour sera marqué par un derby rufisquois qui s’annonce palpitant au stade Ngalandou Diouf. Ce sera entre AJEL (L2) et Teungueth FC quatrième en L1.
Les autres duel présenteront des oppositions entre l’US Gorée qui occupe la 7e place de Ligue 1 à l’US Ouakam (6e ligue 2). HLM ( Ligue 2) à Ndiambour ( Ligue 2) , Demba Diop( Ligue 2) à Amitié FC( Ligue 2) et Keur Madior ( Ligue 2) à Wallydaan( Ligue 2).
Les autres rencontres mettront aux prises le Port( lanterne rouge Ligue 2) et l’AS Douanes (13e ligue 1), le Stade de Mbour (9e ligue 1) et Oslo FA ( 3e ligue 2), Mbour PC (11e ligue 2) et Cneps (14e ; ligue 1), Linguère (12e ligue 1) et Jamono Fatick (1er ligue 2), Dakar Sacré Coeur (6e ligue 1) et Thiès FC (8e ligue 2) et AS Pikine (10e ligue 1) contre DUC (10e ligue 2).
A rappeler que quatre clubs de Ligue 1, notamment le Casa Sport, Guédiawaye FC, Jaraaf et Génération Foot, sont exemptés pour cette première phase.
ELIMINATOIRE MONDIAL FIBA 2023, LE SENEGAL BATTU FACE AU SOUDAN DU SUD
L'équipe nationale de basket du Soudan du Sud a battu, vendredi, celle du Sénégal par 83 à 75, décrochant ainsi sa qualification à la Coupe du monde prévue du 25 août au 10 septembre 2023, au Japon, en Indonésie et aux Philippines.
Dakar, 24 fév (APS) - L'équipe nationale de basket du Soudan du Sud a battu, vendredi, celle du Sénégal par 83 à 75, décrochant ainsi sa qualification à la Coupe du monde prévue du 25 août au 10 septembre 2023, au Japon, en Indonésie et aux Philippines.
A la fin d'un premier quart temps très serré, le Soudan du Sud menait par 22-21.
Face à une équipe sénégalaise peu agressive, les Sud soudanais dominent par neuf points d'écart durant les premières minutes du deuxième quart temps. Mais après quelques réajustement opérés par le coach sénégalais, DeSagana Diop, l'équipe change de visage et se montre plus agressive en rebonds offensifs et en défense.
Les coéquipiers de Brancou Badio maintiennent le rythme jusqu'à réduire le score. A la pause, les Lions étaient à un point de leur adversaire, 45-44.
De retour des vestiaires, le Sénégal rehausse son niveau de jeu et parvient à mener par neuf points d'écart.
Mais les Lions craquent complètement dans le dernier quart temps, laissant le Soudan du Sud reprendre le contrôle du match et s'imposer 83 à 75.
GENERATION FOOT REMPORTE LE TOURNOI INTERNATIONAL U19
Le club de Génération foot (Ligue 1 sénégalaise) a remporté, vendredi, le tournoi international U19 organisé par l’Académie Mohammed VI à Salé (Maroc) en s'imposant par 1 but à 0 face au Fath Union Sports (FUS) de Rabat.
Dakar, 24 fév (APS) - Le club de Génération foot (Ligue 1 sénégalaise) a remporté, vendredi, le tournoi international U19 organisé par l’Académie Mohammed VI à Salé (Maroc) en s'imposant par 1 but à 0 face au Fath Union Sports (FUS) de Rabat.
Amara Diouf a inscrit le but à la 30e mn.
Le tournoi tournoi international U19 a démarré mercredi dernier.
Génération foot a battu en demi-finale l’Académie Mohammed VI aux tirs au but, 5-4, après un score nul et vierge à la fin du temps règlementaire.
Le club sénégalais avait sorti en quarts de finale le Real Madrid aux tirs au but , 4 à 3, après un score d'un but partout à l'issue du temps règlementaire.
De son côté, le FUS de Rabat s'est qualifié en finale grâce à sa victoire sur le Racing Club de Strasbourg (France) par 1 but à 0.
Les Marocains ont éliminé en quarts de finale, 2-1, le Glasgow Rangers d'Ecosse.
Le Feyenoord Rotterdam des Pays-Bas, le Real Sociedad de l’Espagne, l’Olympique de Marseille, et l’Olympique Lyonnais de la France, et le Royal Sporting Club Anderlecht de la Belgique ont également participé au tournoi.
DAKAR, CAPITALE DE LA PRESSE SPORTIVE
La 7ème édition du congrès de l’Aips/Afrique s'est ouverte hier à Dakar, en présence de plusieurs pays membres de l'Association Internationale de la Presse Sportive (Aips)
La 7ème édition du congrès de l’Aips/Afrique s'est ouverte hier à Dakar, en présence de plusieurs pays membres de l'Association Internationale de la Presse Sportive (Aips). Lors de l’ouverture de cet évènement continental qu’il a présidée, le ministre Yankhoba Diattara a indiqué que la presse contribue à la promotion du sport qui est devenu un enjeu diplomatique et géopolitique.
Dakar sera la capitale de la presse sportive africaine pendant trois jours (les 23, 24 et 25 février 2023). Lors de l’ouverture du 7ème Congrès de l’Association Internationale de la Presse Sportive/ Afrique (Aips), le ministre des Sports Yankhoba Diattara a soutenu que la presse sportive joue un rôle de régulateur. « Le sport est devenu un enjeu diplomatique et géopolitique. Et l’engouement que la presse sportive dégage en s’engageant dans la médiatisation des compétitions nationales et internationales de toutes les disciplines est un témoignage éloquent de votre attachement au professionnalisme, ainsi que votre désir ardent de servir vos différentes patries », a déclaré Yankhoba Diattara.
En présence de plusieurs personnalités sportives, du vice-président du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (Cnoss) Ibrahima Wade et du sélectionneur national, coach Aliou Cissé, le ministre des Sports a vanté l’apport de la presse dans le développement de cette discipline. «Nul n’est besoin de vous rappeler que la presse contribue au développement du sport. Comme deux sœurs siamoises, la presse et le sport sont devenus indissociables. Sans la presse, le sport n’est que l’ombre de lui-même», clame Yankhoba Diattara.
Avec l’élection du président de l’Aips/Afrique qui se profile, le ministre des Sports a tenu à saluer le travail de Abdoulaye Thiam par ailleurs candidat à ce poste. «Je voudrais féliciter et remercier vivement votre confrère, le président Abdoulaye Thiam. Son engagement pour le succès de ses confrères, pas seulement ses compatriotes sénégalais, mais la presse sportive africaine en particulier et celle mondiale en général, n’est plus à démontrer. Cher Abdoulaye Thiam, votre leadership au service de la presse sportive africaine ne saurait être vain et je vous souhaite la bonne chance à l’occasion de l’élection de renouvellement de la présidence de l’Aips/Afrique», a-t-il conclu.
Dans son intervention, Gianni Merlo a appelé les journalistes sportifs à apprendre à changer. Pour le président de Aips Monde, il y a beaucoup de défis dans leur travail. «Malgré la différence d’opinion, nous devons avoir ce pont. Ensemble, nous allons continuer à nous battre pour la réalité, pas pour les ‘fake news’, comme on dit. Il s’agit de garder le sport propre face au trucage de matchs, au dopage. Nous devons être des entraîneurs, gagner le match en défendant notre dignité», a-t-il dit. A noter que ce samedi, l’Aips/ Afrique aura un nouveau président. Abdoulaye Thiam aura comme adversaire le Marocain Mourad Moutaouakil. Le vote se fait par pays(seule une vaingtaine de pays). Pour qu’un pays puisse voter, il doit avoir une association sportive qui a au moins dix cartes de l’Aips 2023. Il faut aussi être à jour au niveau des cotisations. Les candidats doivent être détenteurs de la carte Aips. Après neuf ans à la tête de l’Aips, le Nigerian Obi Mitchell a décidé de se retirer.
«JE NE SUIS NI USÉ NI FATIGUÉ, JE VEUX RAMENER UNE DEUXIÈME CAN AU SÉNÉGAL»
Invité au 7e congrès de l’AIPS Afrique (Association Internationale de la Presse Sportive) organisé par l’ANPS (Association Nationale de la Presse Sportive), Aliou Cissé, accompagné de son adjoint Régis Bogaert a répondu aux questions des journalistes
Invité au 7e congrès de l’AIPS Afrique (Association Internationale de la Presse Sportive) organisé par l’ANPS (Association Nationale de la Presse Sportive) et qui a débuté ce jeudi, le sélectionneur national Aliou Cissé, accompagné de son adjoint Régis Bogaert a répondu aux questions des journalistes africains après avoir animé un panel sur « l’utilisation de l’expertise locale au sein des équipes nationales »
La raison de votre présence?
Merci pour l’invitation. Je salue les doyens qui sont là, la presse nationale et internationale. Depuis que je suis à la tête de l’équipe, j’ai toujours côtoyé ces gens là. En sept ans, on a dû faire 5 compétitions et pendant ces compétitions là, je vous ai tous rencontrés que ce soit dans les conférences de presse ou lors des entraînements. C’est une fierté pour moi d’être avec vous parce que d’habitude on se voit de très loin. Moi avec mes trois locks en train de faire pression (rire…). Mais aujourd’hui vous êtes les bienvenus au pays de la Teranga. C’est vous avec nous et nous avec vous pour un Afrique meilleur, pour un sport meilleur. Mais c’est aussi avec des difficultés, des désaccords où parfois les titres des journaux peuvent nous mettre en difficulté. Mais ça fait partie du travail. Ça fait trente ans que je suis dans le métier en tant que joueur puis en tant qu’entraîneur. On est pas obligés d’être toujours d’accord mais ce qui est important c’est d’avoir cet échange dans l’intérêt du sport sénégalais et du sport africain
Comment arrive-t-on à diriger et réussir avec une équipe nationale après avoir été joueur de cette équipe ?
Pour entraîner une équipe nationale, il est important de connaître les réalités de ce pays. Il est difficile de parler du futur quand on a pas la connaissance du passé. J’ai envie de dire que moi j’ai eu à contribuer par le passé au football sénégalais, j’ai été joueur professionnel, j’ai eu la chance d’avoir été capitaine de l’équipe nationale et d’avoir été à l’intérieur de cette structure fédérale qu’est la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). J’ai fait partie d’une génération qui a écrit l’histoire du football sénégalais et très tôt dans ma tête ça a été clair que je voulais être entraîneur. Après ma carrière je me suis dirigé à passer mes diplômes pour pouvoir entraîner l’équipe nationale du Sénégal. Je pense que c’est un processus. Il fut un temps sur 24 équipes africaines, il pouvait y avoir 20 entraîneurs expatriés, mais quand vous voyez ce qui se passe maintenant, c’est clair que les choses sont en train de changer et il y a une volonté étatique mais aussi de la part des présidents de fédérations qui font de plus en plus confiance à l’expertise locale. L’expertise locale c’est aussi la compétence. Que ce soit moi, Walid (Regragui), Florent (Ibenge), Pitso (Mosimane), mon ami Rigobert Song ou les autres, si on avait pas fait des performances comme lors de la coupe du monde, on allait dire que l’expertise locale n’en vaut pas la peine. Nous connaissons le poids que nous portons et nous savons que réussir c’est un peu forcer la main aux autres présidents de fédérations à faire confiance à l’expertise locale. Ce que j’ai fait je suis sûr que d’autres le feront et je suis très heureux que le continent africain s’inspire de ce que le Sénégal est en train de faire. C’est très bien et j’encourage à aller de l’avant.
Quels sont les problèmes que rencontrent les coachs locaux avec leurs équipes nationales ?
Aujourd’hui on a la chance de se parler entre nous. Il y’a un pool d’entraîneurs africains qui se parlent et qui soulignent leurs difficultés. Loin de moi l’idée de faire une discrimination parce que le football est universel et on parle de compétence. Soit on peut ou on ne peut pas. Avant les présidents disaient qu’il fallait laisser les entraîneurs locaux le temps de se former et de faire des stages. Mais ça c’était avant. Aujourd’hui la plupart des entraîneurs locaux africains ont été joueurs professionnels et ont emmagasiné de l’expérience à travers les compétitions. L’une des difficultés est qu’on ne met pas sur le même pied d’égalité l’entraîneur africain et l’entraîneur expatrié. La question à se poser est pourquoi ? Mais il faut faire face aux réalités trouvées sur place et on te demande de prouver que tu as les épaules pour enraient équipe nationale en quelque sorte. Et pourtant on ne demande pas à un entraîneur étranger qui n’a pas de background de faire ses preuves. Aujourd’hui on en est là mais à nous de continuer pour que cela devienne une évidence de miser sur les entraîneurs locaux. C’est un combat et il n y a pas que moi. Beaucoup de fédérations font maintenant confiance aux enfants du pays qui sont reconvertis en entraîneurs. En Afrique il y a de très bons entraîneurs dans la mesure ou si vous allez en première division en France, en Espagne ou en Angleterre vous pouvez voir le nombre d’entraîneurs issus de la minorité qu’il y a. Un entraîneur africain qui veut entraîner en Europe, il faut qu’on le met sur le même pied d’égalité que l’entraîneur européen. Mais il ne suffit pas de le dire, il faut des diplômes et c’est là ou en vient à la réciprocité des diplômes entre l’UEFA et la CAF. Et je félicite la CAF qui travaille dans ce sens parce qu’aujourd’hui il y a un premier groupe d’entraîneurs africains issue du continent qui est diplômé et qui fait de bons résultats. C’est à la CAF de travailler sur cette réciprocité là pour que l’entraîneur africain soit respecté à sa juste mesure.
Avant vous lors de la CAN 2012 le Sénégal s’est fait éliminer au premier tour avec un sélectionneur sénégalais (Amara Traoré) qu’est ce qui a fait la différence avec vous ? Et pourquoi cette « discrimination salariale » entre les entraîneurs étrangers et les locaux ?
C’est aux entraîneurs africains de prouver leur légitimité dans leurs pays mais il nous faudra du temps. Nous, au Sénégal on a un président (Augustin Senghor) qui croit à l’expertise locale. Sous on magistère je crois qu’il y’a eu 4 entraîneurs locaux. On a eu Lamine Ndiaye, vous l’avez souligné Amara Traoré moi et puis il y a eu Joseph Koto. Sur la différence de salaire je dis qu’il faut encore prouver comme toujours. Lors de la coupe du monde 2018, non seulement j’étais le seul entraîneur africain mais j’avais aussi le plus bas salaire. Mais ce n’est pas ça notre motivation numéro un. Notre motivation est de monter c’est de prouver au continent africain et monde entier que les entraîneurs africains sont capables d’entraîner au Real Madrid, à Manchester City et partout ailleurs.
Après avoir remporté la CAN et qualifié le Sénégal pour le second tour d’une coupe du monde, avez-vous encore une ambition avec l’équipe nationale ?
La question c’est est ce que je vais continuer ou pas. Beaucoup de gens se le posent en se demandant si je suis usé ou fatigué. Non je ne suis pas usé et je ne suis pas fatigué. On est en train de préparé notre liste pour le mois de mars pour aller défendre notre titre et ramener un deuxième trophée de Coupe d’Afrique ici. Donc oui nous sommes prêts à faire le maximum pour ramener cette équipe le plus loin possible.
Pensez-vous que vous auriez réussi avec les Lions si vous n’aviez pas eu un président de fédération patient ?
Il y a ceux qui disent cela. Mais dans le football il n’y a pas de temps. Si j’avais loupé un seul des objectifs assigné par la Fédération Sénégalaise en huit ans, je ne serais pas là. Je sais où je suis et ce n’est pas parce qu’on m’a dit « Aliou on t’a laissé le temps ». Non on ne m’a pas laissé le temps. C’est parce qu’on a travaillé, on a été résilients et on a surtout des joueurs compétents aussi.
Que dites-vous par rapport à l’influence de l’entourage de certains joueurs sur les entraîneurs. Ceci a-t-il un impact sur le choix des joueurs et sur le choix tactique ?
Bien sûr mais il fait se dire qu’il s’agit d’une équipe nationale qui est l’affaire de toute une nation. Vous les journalistes, vous faites des analyses, vous avez vos joueurs et vos avis mais la réalité de l’équipe c’est nous qui la connaissons. Moi je n’ai pas vu un de mes collègues subir une pression venant des politiques ou des fédéraux pour composer son équipe. Ce n’est pas possible. Je le dis, jamais le président Augustin Senghor a impacté sur mes choix. Il m’a laissé travailler avec mes idées et c’est ce qui est normal pour pouvoir faire des résultats. Il faut laisser les entraîneurs faire leur travail et à la fin on décide s’ils doivent continuer ou pas.
Comment vous voyez l’avenir du football en Afrique, ne pensez-vous pas qu’il faut des infrastructures modernes pour être à la hauteur du football européen ?
C’est clair sans infrastructures on ne peut rien. Il faut donner des moyens aux équipes nationales. Quand on donne les possibilités aux entraîneurs locaux en les mettant dans les meilleures conditions, en les payant comme il se doit, quand ils sont respectés et mis sur le même pied d’égalité que les entraîneurs expatriés, on est capable de le faire. On est pas moins argumentés que les autres. Nous sommes une génération qui ne sourit aucun complexe, on a grandi la bas (Europe), on a vu et on a appris. C’est le message à transmettre à nos autorités, à nos joueurs et à tous ces jeunes qui voudraient être des footballeurs professionnels pour représenter dignement le continent africain.
«LE SENEGAL EST DANS UNE DYNAMIQUE DE SE PRESENTER EN VERITABLE HUB»
Candidat à la présidence, Abdoulaye Thiam, président de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS), est revenu sur ses motivations à briguer la tête de l’AIPS/Afrique
Candidat à la présidence, Abdoulaye Thiam, président de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS), est revenu sur ses motivations à briguer la tête de l’AIPS/Afrique, lors du 7e Congrès de l’Association internationale de la presse sportive zone Afrique (AIPS/Afrique), qui se tient les 23 et 24 février 2023, à Dakar, en présence de plusieurs personnalités sportives. «L’AIPS était tombé en léthargie et on nous a demandé de redynamiser cette associations. Nous l’avons accueilli en 2013. Nous avons organisé deux congrès. Il se trouve que le président sortant a fait dix ans de service et a décidé de se retirer. Ils nous ont demandé encore si nous étions dans les dispositions. L’organisation d’un congrès, ça nécessite beaucoup d’argent. Il faut avoir l’accord de l’Etat. C’est pourquoi, j’ai tenu personnellement à remercier le président de la République. Si nous sommes là, c’est grâce à lui et au ministre des Sports», a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter : «Le Sénégal est dans une dynamique de se présenter en un véritable hub. Le Sénégal a l’une des presses les plus dynamiques sur le continent. Il était aussi tout à fait normal que l’on nous sollicite pour briguer la présidence. Nous avons accepté de la briguer. Reste à attendre le soir du samedi 25 févier, pour élire un nouveau président. Nous espérons que ce soit le Sénégal», soutient-il.
Et dans cette perspective, le président l’Association de la presse sportive sénégalaise a déjà décliné son programme, axé sur des débats sur les grands enjeux relatifs au sport, notamment sur les dangers qui guettent le sport africain, le dopage, la fraude sur l’âge, l’exode. Mais aussi établir des partenariats avec les instances internationales, en mettant sur pied un cadre d’échange et de collaboration avec les instances faîtières telles que la FIFA, la FIBA, la CAF.
Après la décision du Nigérian Obi Mitchell de se retirer, après neuf ans à la tête de l’AIPS/ Afrique, le journaliste sénégalais Abdoulaye Thiam et le Marocain Mourad Moutawakil, membre du Comité exécutif de l’AIPS sont les deux candidats en lice.
CES SUBVENTIONS ACCORDEES AU ACTEURS DU FOOTBALL
La Fédération sénégalaise de football (Fsf) a cassé sa tirelire pour « libérer » les subventions accordées aux différents clubs de football professionnel et amateurs ainsi qu’aux acteurs du foot local pour le compte de la saison 2022-2023.
La Fédération sénégalaise de football (Fsf) a cassé sa tirelire pour « libérer » les subventions accordées aux différents clubs de football professionnel et amateurs ainsi qu’aux acteurs du foot local pour le compte de la saison 2022-2023. Une enveloppe de plus d’un milliard 200 millions FCfa a ainsi été distribuée. Ce, après que le Sénégal a gagné la Can 2022 et le Chan 2023, en plus de la participation honorifique à la dernière Coupe du monde au Qatar (Les Lions sont éliminés en huitième de finale).
A travers un communiqué, les services du président Me Augustin Senghor de préciser que « tous les bonus et primes ont été libérés au profit des différentes équipes nationales concernées et qu’elle procèdera bientôt au remboursement des arriérés de récompenses que la Lsfp devait à certains clubs de 2016 à 2019 ».
Les subventions sont reparties comme suit :
Ligue 1 :15.000.000 F CFA par club
Ligue 2 :10.000.000 F CFA par club
Nationale 1 :7.000.000 F CFA F CFA par club
Nationale 2 :3.000.000 F CFA F CFA par club
Division 1 Féminin :3.000.000 F CFA par club
Division 2 Féminin :2.000.000 F CFA par club
Beach Soccer. :1.000.000 F CFA par club
Club régional :1.500.000 F CFA par club
ONCAV :10.000.000 F CFA
ASMS. :3.000.000 F CFA
AEEFS :2.000.000 F CFA
AIFS :2.000.000 F CFA
ANAF :2.000.000 F CFA
ANPS :2.000.000 F CFA
CONEFS :2.000.000 F CFA
Supporters Qatar 2022 :6.000.000 F CFA
TOURNOI INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE MOHAMMED VI, GENERATION FOOT EN DEMI-FINALE
Le club de Génération foot (Ligue 1 sénégalaise) affronte ce jeudi en demi-finale du tournoi international U19 l’Académie Mohammed VI (Maroc) .
Dakar, 23 fév (APS) - Le club de Génération foot (Ligue 1 sénégalaise) affronte ce jeudi en demi-finale du tournoi international U19 l’Académie Mohammed VI (Maroc), a appris l’APS du chargé de la communication de l’académie sénégalaise, Talla Fall.
Le tournoi qui se poursuit jusqu’à vendredi est organisé au Maroc par l’Académie Mohammed VI.
Le club de Génération foot s’est qualifié après avoir battu aux tirs au but (4-3) le Real Madrid (Espagne). Les deux équipes se sont quitté sur un score nul de 1 but partout à l’issue du temps réglementaire et des prolongations.
Les autres équipes marocaines qui participent au tournoi sont aussi qualifiées en demi-finale. Il s’agit de l’Académie Mohammed VI qui a battu (1-0) le PSV Eindhoven des Pays-Bas et du Fath Union Sport de Rabat qui a sorti (2-1) le Glasgow Rangers de l’Ecosse.
L’Olympique de Marseille, l’Olympique Lyonnais et le Racing club de Strasbourg (France), le Royal Sporting club Anderlecht (Belgique) et le Feyenoord Rotterdam (Pays-Bas) ont également participé au tournoi.
ELIMINATOIRE MONDIAL FIBA 2023, LES LIONS DETERMINES
Les joueurs de l'équipe nationale de basket masculine du Sénégal se disent concentrés et déterminés à obtenir leur qualification pour la prochaine Coupe du monde de la discipline à l'issue de la dernière fenêtre des qualifications qui démarre ce vendredi
Dakar, 23 fév (APS) - Les joueurs de l'équipe nationale de basket masculine du Sénégal se disent concentrés et déterminés à obtenir leur qualification pour la prochaine Coupe du monde de la discipline à l'issue de la dernière fenêtre des qualifications qui démarre ce vendredi à Alexandrie (Egypte), où elle se poursuivra jusqu'à dimanche.
Les Lions, logés dans la poule F, zone Afrique, vont jouer contre le Sud Soudan, la Tunisie et le Cameroun.
La prochaine Coupe du monde FIBA 2023 se tiendra aux Philippines, au Japon et en Indonésie, du 25 août au 10 septembre.
Le groupe- Sénégal "est bien. En plus, nous avons enregistré l'arrivée de Babacar Sané (Ignitie G-League, USA) qui apporte cette énergie dont nous avons besoin. Nous faisons focus sur les trois prochains matchs. Nous sommes prêts et concentré sur le tournoi", assure l'arrière de Chalons-Reims (France), Lamine Sambe.
A l'en croire, lui et ses coéquipiers "ont oublié ce qui s'est passé en Tunisie" et sont désormais concentrés sur cette dernière fenêtre des qualifications.
Lors de la précédente fenêtre jouée en août dernier à Monastir, en Tunisie, le Sénégal avait remporté ses trois matchs contre le Soudan du Sud, la Tunisie et le Cameroun.
Selon Lamine Sambe, les jeunes pensionnaires de l'équipe nationale "sont réceptifs et cela facilite les choses pour les anciens".
"La force du groupe est que nous sommes ensemble et petit à petit, nous arriverons à notre objectif. Nous nous donnerons les moyens d'accomplir la mission pour le Sénégal", a dit le joueur de 33 ans, avant de solliciter le soutien de tous les Sénégalais.
"Le groupe s'entraine normalement depuis lundi. Nous nous améliorons au fil des séances. Nous allons tout donner sur le terrain et nous comptons sur le soutien des Sénégalais pour nous qualifier", a insisté, de son côté, Brancou Badio.
Le meneur de Manresa (Espagne), promu capitaine en l'absence de Gorgui Sy Dieng, a salué l'opportunité offerte à l'équipe nationale de se préparer quelques jours avant la compétition.
"Nous revoyons les systèmes et nous serons prêts. On va prendre les matchs les uns après les autres. Nous serons attentifs aux consignes du coach. Nous connaissons nos trois adversaires. Nous allons visionner les vidéos de leurs matchs pour mieux aborder ces rencontres", a-t-il indiqué.
Le Sénégal a pris part à cinq éditions de Coupe du monde de basket, dont deux consécutivement en 2014 et 2019.
La première participation des Lions remonte à 1978. Ils ont ensuite participé aux éditions de 1998 et 2006.