VIDEODÉMONARCHISONS NOTRE RÉPUBLIQUE AVEC LE PACTE !
On ne signe pas le PNBGD avec réserve. Qui signe le Pacte se lie au Pacte puisque les porteurs de cet outil de gouvernance n’ont contraint aucun candidat à le signer. La preuve, sur les 19 candidats à la Présidentielle, ils étaient 13 à signer
On ne signe pas le PNBGD avec réserve. Qui signe le pacte se lie au Pacte puisque les porteurs de cet outil de gouvernance n’ont contraint aucun candidat à le signer. La preuve, sur les 19 candidats à la Présidentielle à qui le Pacte a été soumis pendant la campagne électorale, ce n’est que 13 qui y ont signé en toute liberté et en toute conscience, dont le président Diomaye Faye. Partant, sa mise en œuvre devrait être juste une formalité. Après tout, l’obéissance à la règle qu’on s’est soi-même prescrite n’est-elle pas liberté ?
Le Pacte national de Bonne gouvernance démocratique (PNBGD) est une synthèse des conclusions Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de la Réforme des Institutions destiné à approfondir la démocratie et à améliorer la gouvernance au Sénégal.
Le Pacte est le fruit de la réflexion d’une large coalition de la société civile sous l’égide de Sursaut citoyen, et proposé aux candidats à la dernière présidentielle et signé par plus de la moitié des aspirants. Le candidat Diomaye Faye une fois élu, les initiateurs sont dans l’attente de sa mise en œuvre du Pacte. La signature fait office de promesse.
Sans vouloir s’ériger en donneurs de leçons, Sursaut citoyen et ses partenaires souhaitent vivement que Pacte national de Bonne gouvernance démocratique ne soit pas rangé de côté par le président Diomaye Faye élu le 24 mars 2024.
Pour sûr, ces acteurs de la société civile, initiateurs du pacte national de Bonne gouvernance démocratique, ne s’attendent pas, outre mesure, à ce que le président Diomaye Faye rechigne à appliquer le PNBGD quand bien même l’horizon temporel de 200 jours retenu court encore.
Si certains commencent à s’en préoccuper, d’autres acteurs sont optimistes et espèrent que les choses vont se faire en toute élégance par le nouveau président. C’est le cas de Mamadou Wane Mao, membre fondateur et membre du secrétariat de Sursaut citoyen. Surtout, les porteurs du Pacte, veulent activement accompagner la mise en œuvre de cet outil.
Chat échaudé craint toujours l'eau froide. Même ceux qui sont optimistes veulent rester très vigilants. En effet, le Président Salle lu en 2012 avait signé les conclusions des Assises nationales et les rangées tout bonnement pour passer son chemin alors que la société lui avait donné carte blanche et n’avait manifestement pas jugé opportun d’être derrière à rappeler et à proposer d’accompagner le processus de mise en œuvre.
C’est fort de cette expérience regrettable que cette fois-ci, elle ne quittera pas l’actuel président d’un seul regard pour que tout ou partie du Pacte soit appliqué.
La réforme des institutions, la centralité du citoyen et la dégraission des pouvoirs débordants du Président sont au cœur du Pacte national de Bonne gouvernance (PNBGD) dont le substrat demeure les conclusions des Assises nationales de 2009 et les recommandations de la Commission nationale de la Réforme des Institutions (CNRI).