VIDEOLA BOUSSOLE DU PROCHAIN PRÉSIDENT EXPLIQUÉE
Président de la République, si on est préoccupé que par l’intérêt supérieur du Sénégal, on ne devrait pas rejeter le pacte de Bonne Gouvernance, ce condensé des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la CNRI proposé aux candidats

Ce 30 janvier 2024, les candidats à la Présidentielle sénégalaise sont invités à prendre l'engagement solennel d'endosser et d'appliquer le Pacte de Bonne Gouvernance tiré du rapport des Assises nationales de 2009 ainsi que des conclusions de la Commission nationale de réformes des institutions (CNRI).
Face aux journalistes, l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum qui est au cœur de cette remise en selle des Assises nationales avec d'autres acteurs de la société civile, résume ce dont il est question après avoir présenté le projet récemment aux candidats. Lesquels ont répondu à l'invitation du Collectif des associations Sursaut citoyen, Demain Sénégal et Présence chrétienne.
En effet, les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des Institutions (CNRI) apparaissent sans nul doute comme un travail de référence incontournable pour tout dirigeant qui aspire à sortir le pays du sous-développement.
Si le prochain président et ceux qui le précéderont ne sont mus que par l'intérêt supérieur de ce pays, ils ne peuvent gouverner en faisant abstraction de ce travail monumental réalisé par toutes les composantes de la société sénégalaise.
C’est dans ce cadre qu’en perspective de la prochaine présidentielle du 25 février, ce collectif de la société civile cité, plus travaille à faire adopter un pacte de Bonne Gouvernance aux différents candidats après une série de rencontres autour des conclusions des Assises et des recommandations de la CNRI.
Ce mardi, sera la cérémonie consacrée à la signature. Lors de la dernière conférence, 8 candidats ont déjà donné leur accord d'endosser le Pacte et fait des contributions pour que soit amélioré le document.
Quand bien même le Pacte n'aurait rien de contraignant, il est prévu un mécanisme de suivi et d'évaluation de l'application de ce travail dans la gouvernance de la prochaine classe dirigeante par le Collectif des associations citoyennes.