VIDEOL’ETRANGE DESTIN D’UN NDONGO DAARA
Comment suis-je passé de «ndongo daara » à super chef entreprises ? Pus-je vous dire le secret de Youssou Ndour et de Wally Seck ? Pourquoi certains tracent-ils toujours le même destin aux «ndongo daaras» ?
Dans cette entrevue avec AfricaGlobe Tv, nous découvrons le parcours extraordinaire de ce jeune trentenaire que tous les jeunes Africains devraient découvrir afin de penser autrement, faire un déménagement mental.
Amadou Seck est parti de presque de zéro pour devenir un héros. Lui qui n’a jamais eu l’opportunité de mettre pied à l’école française et qui jusque a presque la majorité ne savait pas grand-chose du français ou de l’anglais. Mais il a suffisamment appris à l’école coranique. Alors que nombre de jeunes sont sortis des universités et autres grandes écoles, bardées de diplômes et prétendant être au chômage, Amadou qui est sans aucun diplômé a tout compris à force de volonté et de détermination. Il est devenu un super chef d’entreprises.
D’ailleurs pour lui, c’est absurde de dire qu’il n’y a pas d’emplois dans le pays. Quand on veut un emploi de bureau qui n’existe pas, il faut de l’imagination pour créer son propre emploi et en donner à d’autres. Amadou Seck en donne preuve à suffisance. Pour lui, il n’est nullement question de rester un petit commerçant de l’informel ou un enseignant du coran comme c’est habituellement le cas pour les anciens pensionnaires des écoles coraniques.
Amadou a dit niet à ce destin préétabli aux « ndongo daaras » en se disant pourquoi eux ne peuvent nourrir de grandes ambitions ? Pourquoi ils ne peuvent pas rêver grand ?
Sa non-instruction a l’école occidentale n’a jamais été un obstacle pour son aventure entrepreneuriale. Au contraire, ça lui a même peut-être servi. Puisqu’ il a développé un état d’esprit différent de ceux qui sont formatés par un système éducatif désuet et inefficace.
De vendeur de journaux, a celui de sachets plastiques en passant par la vente des œufs, entre autres, il est aujourd’hui devenu un super chef d’entreprises qui va à la conquête du continent avec son entreprises Vision d’Afrique.
Bien que n’ayant jamais fréquenté l’école française, il n’a rien à envier à bien des étudiants aujourd’hui, et même certains professionnels en termes de niveau de langue, de fluidité dans l’expression. Autodidacte, il a pris à lire et à écrire d’une manière dynamique. Sa soif insatiable d’apprendre fait la différence. Dans la prochaine vidéo, nous découvrirons l’autre facette du personnage.