VIDEOVERS L'INSTAURATION D'UNE NOUVELLE ÈRE DE GOUVERNANCE
À l'issue de discussions nourries avec la société civile, des candidats ont convenu d'inscrire le Sénégal dans une dynamique réformatrice démocratique, s'inspirant des conclusions des Assises et des recommandations de la CNRI
Lors d'une rencontre citoyenne inédite jeudi 25 janvier à Dakar, des candidats à la présidentielle se sont engagés à signer un pacte national de bonne gouvernance, à l'issue de discussions nourries avec des représentants de la société civile.
Ce pacte vise à concrétiser les conclusions des Assises nationales de 2008-2009 et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) de 2013, deux processus de concertation majeurs dont les réformes tardent à se matérialiser.
Le document présenté s'articule autour de 6 articles définissant le contexte, les engagements des candidats, les mécanismes de suivi, sur une durée de 5 ans. Il s'appuie sur la Charte de gouvernance démocratique issue des Assises et les principales propositions de la CNRI en matière d'État de droit, d'équilibre des pouvoirs, de transparence et de décentralisation.
Les candidats présents ont majoritairement apprécié cette initiative citoyenne. Certains ont proposé des amendements, d'autres comme Thierno Alassane Sall ont insisté sur l'importance de mécanismes pour garantir le respect des engagements après les signatures.
La cérémonie de signature est prévue le 30 janvier, à la veille du début de la campagne électorale. Selon les organisateurs, elle permettra de "matérialiser l'engagement solennel des candidats envers les pertinents de notre démocratie et l'avenir du pays". Une étape cruciale pour le Sénégal.