LE CRIME ORGANISÉ MENACE LA PAIX ET LA SÉCURITÉ
’’Le trafic de drogues, la traite d’êtres humains et le trafic de migrants, celui d’armes légères et de petit calibre, la contrefaçon de produits et la cybercriminalité sont, entre autres, les activités relatives au crime organisé dans notre espace’’.
Le crime organisé constitue une menace pour la paix et à la sécurité régionales, a déclaré lundi, le directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), le togolais Kimelabalou Aba.
’’Le crime organisé est une menace à la paix et à la sécurité régionales et est de nature à compromettre, entre autres, la bonne gouvernance, les technologies de communication, la sécurité aux frontières, l’intégrité et la stabilité de nos systèmes financiers’’, a-t-il notamment dit.
Il s’exprimait au deuxième forum régional conjoint sur la dimension genre et implication des groupes vulnérables dans les crimes économiques et financiers en Afrique de l’Ouest.
Cette rencontre s’este ouvert à Saly-Portudal (Mbour, ouest), à l’initiative du GIABA et du Centre de la CEDEAO pour le développement du genre (CCDG).
L’objectif principal de ce forum de trois jours est de rassembler des acteurs clés des États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour ’’un partage de connaissances, d’expériences et de meilleures pratiques sur l’intégration de la dimension genre et groupes vulnérables dans la lutte contre les crimes financiers et connexes dans l’espace CEDEAO’’.
’’Le trafic de drogues, la traite d’êtres humains et le trafic de migrants, celui d’armes légères et de petit calibre, la contrefaçon de produits et la cybercriminalité sont, entre autres, les activités relatives au crime organisé dans notre espace’’, a déploré Kimelabalou Aba.
Selon lui, les réseaux criminels tirent parti des progrès des communications et des transports pour étendre leur champ d’action au monde entier et, dans certains cas, pour faire convergence avec des groupes terroristes et d’autres acteurs évoluant dans l’ombre.
’’Les terroristes individuels, les groupes terroristes et les financiers du terrorisme détournent également les transactions commerciales légales dans le but de mobiliser des ressources pour soutenir leurs activités et venir en appui aux organisations terroristes plus puissantes’’, a t-il déclaré.
’’Ils s’engagent dans des formes de financement complexes et transnationales afin de dissimuler l’identité et l’origine des fonds qu’ils reçoivent et/ou envoient’’, a ajouté le DG du GIABA.