MAÏMOUNA KHOUMA CISSOKHO POUR UNE SYNERGIE DES ACTIONS
En visite à Kédougou, la directrice générale de l’Agence nationale de la case des tout-petits et de la petite enfance, Maïmouna Khouma Cissokho a fait part de ses ambitions pour relever le taux brut de scolarisation.
En visite à Kédougou, la directrice générale de l’Agence nationale de la case des tout-petits et de la petite enfance, Maïmouna Khouma Cissokho a fait part de ses ambitions pour relever le taux brut de scolarisation.
«Nous avons également pour ambition de renforcer les moyens d’actions de la coordination régionale en terme de matériels, d’équipements, de logistiques et de moyens financiers, mais aussi accompagner les autorités territoriales, administratives et scolaires pour mettre en place une plateforme multisectorielle, déjà développée dans certaines régions».
En effet, elle a déploré le faible taux de scolarisation enregistré dans la région, en dessous de la moyenne nationale. «Après Matam, Saint-Louis et Louga, nous sommes aujourd’hui à Kédougou qui a un taux de scolarisation de 17,1%, assez faible par rapport à la moyenne nationale qui est de 17,3%», a-telle fait savoir. La directrice de la petite enfance de poursuivre, «en termes de structures aussi, la région de Kédougou est un peu en retard par rapport aux autres régions parce que sur 1711 structures de développement intégré de la petite enfance, nous avons 35 à Kédougou».
LES 0 À 2ANS ET CEUX EN ÂGE D’ÊTRE SCOLARISÉS, AU CŒUR DES PRIORITÉS
Consciente que la place d’un enfant n’est pas les sites d’orpaillage, la directrice de l’ANPECTP a renseigné que la prise en charge des enfants âgés de 0 à 2 ans fait partie de leurs priorités. «Nous ne pouvons le réussir qu’avec une approche communautaire, tout comme nous souhaitons aussi renforcer l’action des éducateurs qui sont dans les structures de développement intégré de la petite enfance», a-t-elle expliqué. Quant aux enfants qui sont dans les sites d’orpaillage traditionnels communément appelés «dioura», Mme Khouma dira : «nous allons essayer de voir comment les intégrer dans les centres. C’est un fléau qu’il faut combattre et nous en appelons à toutes les bonnes volontés de la région».
Dans la même lancée, Marie Wallo, gérante de la pouponnière de Kédougou a manifesté toute sa joie. «Cette visite nous encourage et nous montre que nous sommes dans la légalité et qu’il y a des gens qui nous prêtent oreille attentive surtout venant de l’Etat. Certes, la prise en charge des enfants n’est pas chose aisée mais c’est une chose qui me va droit au cœur, car un enfant est innocent. Nous lançons un appel aux autorités administratives à nous soutenir davantage, car ces enfants viennent de la région et il est important que le niveau local s’engage pour que les autres viennent ensuite nous appuyer», dixit Marie Wallo.