FINALE COUPE DU ROI, LE REAL S'OFFRE SON 20E SACRE
Neuf ans après avoir soulevé sa dernière Coupe du roi, le Real Madrid s'impose 2-1 face à Osasuna et s'offre ainsi la 20e de son histoire. Grâce notamment à Rodrygo, qui a marqué dès la deuxième minute avant de doubler la mise en fin de partie.
Neuf ans après avoir soulevé sa dernière Coupe du roi, le Real Madrid s'impose 2-1 face à Osasuna et s'offre ainsi la 20e de son histoire. Grâce notamment à Rodrygo, qui a marqué dès la deuxième minute avant de doubler la mise en fin de partie.
Il était question d’histoire, ce samedi, à l’Estadio de la Cartuja. Une histoire à poursuivre pour le Real Madrid qui, malgré ses dix-neuf Coupes du roi, galère à s’en offrir une nouvelle depuis 2014. Une histoire à écrire pour Osasuna, qui avait loupé le coche en 2005 face au Real Betis. Mais la rencontre a vite basculé en faveur des Merengues, avec un but prématuré de Rodrygo et une domination que n’a jamais semblé perdre la Casa Blanca. Les hommes de Carlo Ancelotti remportent ainsi la vingtième Copa de l’histoire du Real, qu’ils ne fêteront pas : un match presque aussi important les attend, ce mardi.
Le show Vinicius
Il ne faut qu’une occasion aux Madrilènes pour climatiser les presque 20 000 supporters navarrais ayant traversé le pays de haut en bas pour assister à cette finale historique : sur son côté gauche, Vinicius signe un numéro de dribble qu’il conclut d’un extérieur du pied droit avec lequel il trouve Rodrygo en retrait, et le Brésilien crucifie déjà Sergio Herrera (1-0, 2e). Toujours pas entrés dans leur match, les Navarrais voient de nouveau Vinicius débouler pleine balle dans leur surface en cherchant cette fois-ci Benzema en retrait (4e).
Un rappel suffisant pour les Rojillos, qui se réveillent grâce aux coups de pied arrêté : deux coups de casque de Budimir (7e, 22e) et un autre de Lucas Torro (14e), qui ne font pas trembler Courtois. En face, Herrera signe une parade miraculeuse devant Benzema, le Français s’étant offert un face-à-face en bout de course d’un contre mené par Tchouaméni et Vinicius (25e). Dans la foulée, Camavinga perd la balle au profit de Peña qui glisse pour Ezzalzouli dans la profondeur : le Marocain excentré sur le côté droit tente un petit piqué devant le portier belge, mais c’est stoppé sur la ligne par Carvajal (26e). Le reste de la première période est essentiellement madrilène avec un coup franc très lointain d’Alaba se fracassant sur la barre transversale (31e), une frappe enroulée de Vinicius titillant la lucarne d’Herrera (35e) ou encore un une-deux entre le Brésilien et Camavinga que le Français foire (39e).
Rodrygo et Carvajal, héros du soir
Après un interlude très chahuté dans le tunnel, Vinicius étant au cœur de toutes les attentions, les 22 acteurs reviennent avec les mêmes ambitions. Toujours latéral gauche, Camavinga est le premier à percuter pour servir Benzema en retrait (48e) avant que celui-ci ne lui rende la pareille dans la foulée (50e). Mais la domination madrilène va connaître un coup de froid lorsque Ezzalzouli s’échappe sur son côté gauche et tente un centre contré par la défense merengue pour un certain Lucas Torro, qui envoie une praline dans le petit filet de Thibaut Courtois (1-1, 57e). Sauf qu’une nouvelle percée de Vinicius remet vite le Real devant, Kroos s’en sortant avec deux contres favorables signés du capitaine navarrais David García et Rodrygo en profitant pour conclure (2-1, 70e).
Les Madrilènes poussent même pour en coller un troisième, sur une tête d’Alaba (77e) ou une percée mal négociée de Vinicius (89e). Carvajal doit cependant de nouveau jouer les héros en toute fin de rencontre, avec un tacle salvateur devant Kike Barja qui rêvait de 30 minutes de bonheur en plus (90e+3). Cocorico : Benzema devient le joueur le plus titré du Real (à égalité avec Marcelo), et Camavinga le plus jeune Madrilène à remporter les six trophées différents (Ligue des champions, Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne, Supercoupe d’Europe et Coupe du monde des clubs).