HERVÉ RENARD ET AUGUSTIN SENGHOR, UN MALENTENDU SUR LA SUCCESSION D’ALIOU CISSÉ
L’entraîneur français a récemment révélé qu’il y avait eu des « discussions » pour le poste, exprimant son souhait d’avoir Omar Daf, ancien international sénégalais, comme adjoint.
Hervé Renard et Augustin Senghor semblent éloignés sur leurs déclarations concernant la succession d’Aliou Cissé. L’entraîneur français a récemment révélé qu’il y avait eu des « discussions » pour le poste, exprimant son souhait d’avoir Omar Daf, ancien international sénégalais, comme adjoint. Cependant, Renard a dû retirer sa candidature, expliquant que la condition de travailler avec Daf, qui est actuellement entraîneur à Amiens en Ligue 2, n’était pas réalisable.
En revanche, Augustin Senghor, le président de la Fédération Sénégalaise de Football, conteste ces propos. Il affirme n’avoir reçu aucune candidature de Renard ou de ses représentants, soulignant qu’aucun dossier de candidature n’a été ouvert depuis le départ de Cissé.
Malgré ses ambitions d’entraîner « l’une des meilleures sélections africaines », Renard reconnaît que les conditions nécessaires à sa nomination n’étaient pas réunies. Pour l’heure, c’est Pape Thiaw, ancien adjoint de Cissé, qui prend en charge l’intérim.
Actuellement, Renard s’installe en Arabie Saoudite, un pays qu’il connaît bien pour avoir dirigé la sélection masculine par le passé. Il aspire à « qualifier les Green Falcons pour la Coupe du Monde 2026 », un défi qu’il considère passionnant. Lors d’un entretien avec le journal Le Monde, il a affirmé avoir toujours suivi le championnat saoudien et la sélection depuis son départ.
Avec seulement cinq points récoltés après quatre journées de qualifications, Renard se montre réaliste : « À six matchs de la fin, c’est un défi palpitant. Si nous réussissons, je continuerai avec en ligne de mire la Coupe d’Asie des nations de 2027. Sinon, nous nous dirons au revoir. »
Questionné sur sa motivation et le risque d’entacher son image en revenant en Arabie Saoudite, Renard a répondu que l’argent n’avait jamais été son moteur dans ses choix de carrière. « Ce qui me guide, c’est la passion, les relations humaines, la ferveur. Aujourd’hui, j’ai la chance d’être plus libre dans mes choix. Je suis quelqu’un de sensible », a-t-il conclu.