«LE JUDO SENEGALAIS EST EN TRAIN DE RETROUVER SON LUSTRE D’ANTAN»
La Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées (FSJDA) a tenu une Assemblée générale d’informations, le samedi 30 mars, au Cercle Mess des officiers.
La Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées (FSJDA) a tenu une Assemblée générale d’informations, le samedi 30 mars, au Cercle Mess des officiers. Une occasion pour le président de la FSJDA, Ababacar Ngom de revenir sur le bilan de la saison marquée par une moisson record de médailles dans les compétitions africaines et mondiales. Ce qui, selon le patron du judo sénégalais, a permis à la discipline de retrouver son lustre d’antan. Ce, en dépit de la perte du dojo national qui constitue une entrave à la marche de la discipline. Cette rencontre a également été mise à profit pour dégager la feuille de route en direction des JO 2024 et des JOJ de 2026.
La Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées était en conclave ce samedi 30 mars à l’occasion de l’Assemblée générale d’information organisée au cercle mess des officiers. Une rencontre qui a pour but d’informer les clubs affiliés sur les activités de l’année de la FSJDA, a été une occasion pour l’instance fédérale de de partager les projets et de recueillir des avis et suggestions mais aussi de présenter le bilan de la saison.
Une saison marquée, selon Me Ababacar Ngom, par une moisson record de médailles dans les compétitions africaines et mondiales. Avec en prime la consécration du capitaine des Lions du judo Mbagnick Ndiaye, champion d’Afrique et médaillé d’or dans la catégorie reine des plus de 100 Kilos mais aussi par les 4 médailles glanés aux Jeux africains d’Accra.
«Il faut aussi noter la performance des jeunes pousses qui sont dans la bonne direction des JOJ de « Dakar 2026 » à travers leurs brillants résultats dans les différents « African cup », a-t-il déclaré. «Comme nous le constatons tous, le judo sénégalais est en train de retrouver son lustre d’antan grâce à l’effort conjugué de l’Etat à travers le ministère des Sports, du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais, de la Fédération Internationale de Judo, de l’Union Africaine de Judo, de la Fédération dans toutes ses composantes et aussi de nos partenaires techniques et financier», ajoute -t-il. Me Ngom estime que le judo sénégalais est à la recherche d’un podium dans une compétition de la FIJ. Une ambition qui, selon lui, passe, par des innovations majeures et à la gestion moderne des grandes fédérations sportives.
LA «SPOLIATION» DU DOJO, UNE ENTRAVE A LA MARCHE DU JUDO
Le patron du judo n’a pas manqué de déplorer la malheureuse idée des autorités du pays de délocaliser le dojo national de la rue Moussé Diop, au moment où, dit-il, le où le judo sénégalais offrait de belles perspectives pour la course à la qualification aux « JO de Paris 2024 » et à la préparation de nos jeunes aux « JOJ de Dakar 2026 »
«En spoliant le Dojo National Maître Amara Dabo au profit d’un projet que nous ignorons mais qui en aucun cas ne sera pas plus utile que la formation du jeune sénégalais aux valeurs du sport, non seulement l’Etat du Sénégal dans un mauvais timing prive le judo d’un siège social, d’un centre d’entrainement et d’un lieu de compétition. En nous expropriant, l’Etat du Sénégal met aussi en péril du matériel d’entrainement et de compétitions et des équipements de bureaux équivalents à des centaines de millions», regrette-t-il.
En termes de perspectives, le patron du judo sénégalais a rappelé les grands chantiers inscrits dans sa feuille de routes. Il s’agit entre autre du règlement du contentieux du Dojo National Maitre Amara Dabo, la relance du Tournoi International de Judo Ababacar FALL dit Mbaye BOYE de la Ville de Saint-Louis, la recherche de moyens additionnels pour une plus grande prise en charge des athlètes et de leur encadrement, la restructuration de la FSJDA avec la réhabilitation de la Direction Technique Nationale, la planification de la course à la qualification aux Jeux Olympiques de « PARIS 2024 », la préparation et la participation des jeunes judokas aux Jeux Olympiques de la Jeunesse, « Dakar 2026 » ou la construction d’un « Centre d’Excellence Judo-Etudes », (CEJE) qui permettra à nos judokas d’allier à la fois, les exigences des études de qualité et de la pratique du sport de haut niveau.