«MON SEUL REGRET, C’EST D’AVOIR PRIS CE BUT SUR COUP DE PIED ARRETE»
En conférence d’après-match contre le Cameroun, le coach de l’équipe nationale du Sénégal Aliou Cissé a livré son analyse froide de la rencontre qui s’est soldée par une victoire en faveur de son équipe.
En conférence d’après-match contre le Cameroun, le coach de l’équipe nationale du Sénégal Aliou Cissé a livré son analyse froide de la rencontre qui s’est soldée par une victoire en faveur de son équipe. Satisfait d’être qualifié avant la troisième journée, le coach des Lions dit toutefois, regretter le but encaissé à la deuxième mi-temps. Surtout sur coup de pied arrêté
ANALYSE DE LA VICTOIRE
«Il faut féliciter les joueurs. Ils ont respecté les consignes et ils ont travaillé sur ces deux trois jours qui ont précédé la rencontre contre la Gambie (3-0). Ils ont été réceptifs. Ils ont contrôlé le match même si on a eu quelques frayeurs en deuxième période. Mon seul regret, c’est d’avoir pris ce but sur coup de pied arrêté. On aurait pu être un peu plus attentifs mais je salue la qualité de jeu de mes joueurs».
APRES LA QUALIFICATION ?
«C’est difficile dans une compétition de promettre quoi que ce soit. On a validé notre ticket pour les 8e, mais ce n’est pas encore fini. Il nous reste ce dernier match de poule contre la Guinée. Une rencontre très importante. Rappelez-vous en 2017, on avait gagné nos deux premiers matchs avant de faire match nul contre l’Algérie (2-2). Après la belle équipe du Cameroun nous a éliminés en quart de finale. On reste encore sur l’objectif qui est de jouer les 7 matchs. On a joué les deux et on va continuer et garder l’humilité».
QU’EST-CE QUI A PERMIS DE TUER LE SUSPENSE ?
«Je ne sais pas si on a tué le suspense mais cette envie là c’est une culture depuis longtemps. Quand on arrive en équipe nationale, ce n’est plus un club. C’est avec beaucoup de détermination, c’est comprendre qu’il y a plus de 17 millions de personnes qui sont partout dans le monde et qui nous suivent. Donc, il ne faut pas les décevoir, et il faut toujours essayer de faire mieux. C’est l’expérience aussi. On a vécu des moments difficiles, des échecs, c’est ça aussi qui fait qu’on a tout d’une équipe. On a appris de nos échecs. Il y a de la solidarité, ça commence par les joueurs dans les moments difficiles. Mais comme je le dis, ça reste du football. On a gagné contre le Cameroun mais cela n’enlève en rien les qualités du Cameroun. Je sais qu’ils vont se battre pour au moins terminer 2ème ou 3ème de cette poule».
LE POSITIONNEMENT DE PAPE GUEYE
«Vous savez, il fait très chaud avec cette intensité qu’on ne peut pas tenir toute une rencontre. On a décidé de nous évoluer avec une zone médiane pour après, sortir. Ça nous a un peu réussis. On a été solides, on ne les a pas laissés entrer dans notre bloc. La seule solution qu’ils avaient, c’est de «verticaliser». Les deuxièmes ballons nous permettaient d’aller rapidement en transition. Effectivement, on n’est pas une équipe qui attend. On est une équipe qui avance qui va très haut».
VOUS AVEZ SOLDE VOS COMPTES AVEC SONG APRES LA DEFAITE DE 2002?
«Le Cameroun reste le Cameroun. Mais je le dis encore, on est allés chercher notre premier sacre en terre camerounaise (le 6 février 2022, Ndlr). Il fait du bon travail. Il a perdu aujourd’hui (hier) contre nous mais cela n’enlève en rien de ses qualités. Mais, ce que je veux dire, c’est que le Cameroun a changé de profils de joueurs. Aujourd’hui, ce n’est plus Eto’o. Ce n’est plus Kalla. Ce n’est plus Tchato… des joueurs qui sont dans l’impact. Le Cameroun a des profils de joueurs qu’il faut rapidement s’adapter. Des joueurs qui aiment le ballon et qui ne sont pas dans l’impact physique comme leurs aînés. C’est ce qui s’est passé un peu avec le Sénégal. Donc, le football évolue et il faut s’adapter aux profils de joueurs».