136 DOSSIERS DE RÉCLAMATION REÇUS PAR LE MÉDIATEUR POUR LES BANQUES EN 2013
Kaolack, 5 août (APS) – Le médiateur pour les banques, les établissements financiers, les systèmes financiers décentralisés et La Poste a reçu des clients et usagers 136 dossiers de réclamation en 2013 contre 117 l’année d’avant, soit un accroissement de 16,25%, a appris l’APS, mardi.
La révélation est contenue dans un document transmis à l’APS par François Ndiaye, juriste à l’Observatoire des qualités des services financiers (OQSF) du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, il ressort que cette structure étatique, qui a démarré ses activités en 2010.
Aux 136 saisines enregistrées s’ajoute le stock résiduel de 2012, constitué de trois affaires encore en instance d’instruction, a indiqué M. Ndiaye, expliquant que 7 parmi ces 139 dossiers ont été rejetés.
Le médiateur, une autorité indépendante qui, dans l’exercice de ses fonctions est assujetti au respect de règles déontologiques telles que l’impartialité et la confidentialité, avait traité 117 dossiers en 2012, 104 en 2011 et 30 à sa première année d’exercice.
Cette évolution favorable s’explique principalement par l’enthousiasme que le dispositif de médiation suscite auprès des opérateurs de services, au premier plan desquels, les banques de plus en plus enclines à orienter leurs clients vers ses services.
La médiation, qui est utilisée comme un signal d’alerte ou de veille, permet aux parties, dans le respect de leurs intérêts respectifs, d’aboutir à une solution amiable formalisée sous forme d’accord.
Dotée d’un pouvoir consultatif, et constituant pour les autorités étatique et monétaire un levier important visant à corriger les dysfonctionnements et abus relevés dans le secteur financier, la médiation favorise l’innovation et la compétitivité des services financiers.
Les principaux griefs formulés par les clients et usagers dans leurs saisines portent sur le fonctionnement du compte, les opérations de crédit et particulièrement en ce qui concerne le remboursement de crédits, les pénalités assorties aux remboursements anticipés de crédit, l’usage de moyens de paiement tels que les cartes bancaires et les chèques.
Les demandes de clôture de comptes non effectuées dans des délais raisonnables, la tarification des opérations financières, en particulier l’application de frais et commissions diverses par les banques et SFD, les transferts rapides d’argent et la commercialisation des produits d’assurance adossés aux crédits ressortent également des réclamations.