19 PAYS MUTUALISENT LEUR FORCE
RÉDUCTION DES EMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE

Le ministère de l’environnement, avec le concours de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), à travers son organe subsidiaire, l’institut de la francophonie pour le développement durable, organise au Sénégal du 14 au 16 avril 2015, un atelier régional sur le support méthodologique pour l’élaboration des contributions prévues déterminées au niveau national (Cpdn) dans le cadre d’un processus national inclusif et multi-acteurs. C’est pour travailler à la réduction de gaz à effet de serre.
Un atelier s’est tenu, hier, dans le cadre du programme de renforcement des capacités des pays francophones dans le domaine des négociations internationales sur les changements climatiques. Les Contributions prévues déterminées au niveau national (Cpdn) seront proposées par des pays qui tiennent en compte les circonstances nationales ainsi que les efforts entrepris pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les Cpdn devraient ainsi respecter un format type, notamment faire le bilan, en tenant en compte des circonstances nationales, des efforts nationaux d’atténuation et d’adaptation aux effets des changements climatiques, des besoins financiers et technologiques ainsi que des besoins de renforcement des capacités.
Cette rencontre, qui devrait s’étaler sur trois jours, permettra de «renforcer les capacités des acteurs sur la mise en œuvre des Cpdn, de mettre à leur disposition des outils nécessaires pour évaluer leurs besoins, de déterminer les inventaires des émissions, de partager les expériences des pays sur les processus nationaux d’élaboration des Cpdn».
19 pays sont ainsi représentés à cet atelier avec pour intérêt de tirer profit de ces études mais aussi de partager les connaissances déjà acquises par les pays qui ont déjà mis en place le programme. «Les contributions déterminées représentent le modèle de développement approprié pour passer rationnellement vers une trajectoire de développement moindre en émissions en carbone et résiliente aux impacts des changements climatiques», diront les acteurs.
Le Sénégal voudrait que le contenu des contributions porte sur les actions d’atténuation et d’adaptation, les besoins en renforcement de capacités, le transfert de technologies, les financements nationaux et internationaux ainsi que les dispositions des mesures de reportages et de vérifications nécessaires.