EN COULISSES : ENQUÊTE DE CE MERCREDI 12 MARS

PRESSIONS SUR LE PROCUREUR DE MATAM : Sidiki Kaba dégage en touche
L'affaire des coups de feu de Matam, avec la position courageuse affichée par le procureur de Matam, continue d'occuper le devant de la scène. Et même si d'aucuns ont vu, dans l'intransigeance du maître des poursuites et ses accusations à propos de pressions venant de sa hiérarchie, une “manoeuvre” pour se faire affecter à Dakar ou à Saint-Louis, il n'en demeure pas moins que la posture du magistrat a marqué les esprits. En tout cas, le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, a déclaré mardi n'avoir exercé aucune pression sur le procureur près le tribunal régional de Matam, Cheikh Diakhoumpa. “Lorsqu’on parle de hiérarchie dans le secteur judiciaire, le garde des Sceaux n’a rien à voir avec cela. Je n’ai pas de contact avec le procureur. Je n'ai pas été saisi des pressions dont la presse fait état”, a clarifié M. Kaba, s'adressant à des journalistes en marge de la cérémonie de signature d’un accord de coopération liant l’État du Sénégal à l’Union européenne. Il a ajouté attendre le rapport du procureur général sur cette affaire. Le ministre de la Justice s'est égalment prononcé sur la convocation du député Farba Ngom par le procureur de Matam. “Nul n’est au dessus des lois, et chaque citoyen, s’il est convoqué devant la justice, est obligé d’obtempérer sous peine de sanction. L'immunité parlementaire ne veut pas dire impunité”, a-t-il affirmé.
Gadio, sa nomination en Centrafrique et Macky Sall
Cheikh Tidiane Gadio a affirmé dans une vidéo de www.gadio.tv diffusée par YouTube que sa nomination comme envoyé spécial du secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) pour la République Centrafricaine est un honneur fait à son pays avant sa personne. L'ancien ministre des Affaires étrangères poursuit en déclarant : “Bien entendu, cette mission n'aurait pas été possible si elle n'avait pas le soutien, l'aval des autorités de mon pays, notamment le président de la République du Sénégal et la diplomatie de mon pays, notamment le ministre des Affaires étrangères du Sénégal”. Cheikh Tidiane Gadio s'exprimait samedi dernier, à Dakar, en marge d’un forum sur “le Mali post-crise dans la géopolitique africaine et internationale”.
Le Directeur général de la BM en visite à Dakar
M.Bertrand Badré, Directeur général (Managing Director) et Chef des opérations financières du Groupe de la Banque mondiale, arrive à Dakar aujourd'hui 12 mars pour une visite de trois jours au Sénégal, renseigne un communiqué de la BM. La visite de M. Badré sera une occasion pour le numéro deux dans la hiérarchie du Groupe de la Banque mondiale d’échanger avec les autorités sénégalaises sur le nouveau cadre de soutenabilité financière et de gestion des risques du groupe de la Banque mondiale qui prévoit, entre autres, de nouveaux produits financiers innovants auxquels le Sénégal pourrait éventuellement accéder. M. Badré aura des entretiens avec le chef de l’État, Macky Sall.
Le Directeur général de la BM en visite à Dakar (suite)
Il rencontrera également le ministre de l’Économie et des Finances, Amadou Ba et aura des séances de travail avec le secteur privé ainsi qu’avec les institutions financières publiques et privées. En plus, il visitera des projets appuyés par le Groupe de la Banque mondiale, notamment une usine de la Société sénégalaise industrielle agro-industrielle (SIAGRO) à Kirène et une communauté bénéficiaire du Projet de programme de productivité agricole à Pointe Sarène (Mbour). Il visitera aussi le site des travaux du Projet de gestion des eaux pluviales à Dakar. Avant de quitter la capitale sénégalaise, M. Bertrand Badré donnera une conférence le vendredi 14 mars à 16h30 mars au bureau de la Banque mondiale à Dakar.
La coopération entre le Sénégal et la BAD revisitée
Le Sénégal et la Banque africaine de développement (BAD) procèdent à la revue annuelle conjointe de leur cadre de coopération ce mercredi 12 mars 2014, à partir de 9 heures, à l’hôtel Savana Dakar sous la présidence de Amadou Bâ, ministre de l’Économie et des Finances. Il s'agit d’assurer une large concertation entre les différents acteurs sur la mise en oeuvre du programme de coopération entre le Sénégal et la BAD, d’identifier les principales contraintes et de formuler des recommandations en vue d’une meilleure efficacité dans la réalisation des activités, précise la note parvenue à EnQuête.
Un faux policier démasqué à Yeumbeul
M. Ndiaye, chauffeur en chômage, a été déféré depuis hier par les limiers du commissariat de Yeumbeul. Ayant perdu son emploi, il voulait une alternative pour satisfaire ses besoins élémentaires. C’est ainsi qu’il a commencé à user d’une ancienne carte d'agent de la police invalide depuis 25 ans, escroquant les pauvres boutiquiers qui officient dans le périmètre communal de Yeumbeul. Brandissant sous le nez de ses cibles la fausse carte, il déclare vérifier les marchandises, avec la possibilité pour le commerçant verbalisé de négocier moyennant quelque chose. Ça a marché jusque dans la nuit de samedi dernier, au niveau du carrefour 52 de Yeumbeul. Là interviennent les hommes du commandant Samb qui, après l’avoir arrêté, lui ont demandé de prouver qu’il était agent de police. Ce que le mis en cause n’a pu faire qu'avec sa vieille carte invalide. Pis, il a été trouvé par devers lui une arme factice et une lampe torche. Il n’a pu dire le nombre exact de personnes qu’il a eu le temps de dépouiller. Âgé de 48 ans il a été déféré au parquet pour usurpation de fonction.
Un père et sa fille retrouvés morts aux HLM Grand-Yoff
C'est la tristesse et la désolation qui frappent les habitants des HLM Grand Yoff, suite à la découverte de deux corps sans vie, hier matin. Il s'agit d'un homme de 40 ans, répondant au nom de Salifou Diassy et de sa fille d'un an, retrouvés morts dans un immeuble. Selon nos sources, quatre autres membres de la famille ont été également retrouvés dans un état critique. Les deux corps sans vie ont été découverts par la veuve. À en croire nos interlocuteurs, cette dernière dit avoir vomi après avoir avalé de la bouillie. Un médecin a été désigné pour faire le prélèvement. Déjà, la police de ladite localité a été alertée. Et en attendant les résultats de l’enquête, les commentaires vont bon train. Si certains évoquent la thèse de l'intoxication alimentaire, d'autres parlent d'asphyxie qui serait à l'origine de cette mort subite.
Un camion heurte une charrette et tue le cocher à Bambey
Le camion immatriculé DL 0056 T en provenance de Thiès a heurté une charrette hier mardi, vers les coups de 16h, tuant le cocher et envoyant deux étudiantes à l’hôpital régional de Thiès. C’est juste à hauteur du stade municipal de Bambey que la barre d'accouplement du véhicule a cédé et le chauffeur, perdant le contrôle, a fini sa course sur la charrette transportant des passagers en partance pour l’université Alioune Diop de Bambey. Finalement, Mao Ndao, le jeune cocher de 25 ans, a rendu l’âme sur le coup, alors que les deux étudiantes Awa Ndiaye et Fatou Guèye s'en sortent avec des blessures très graves et une évacuation vers l’hôpital régional de Thiès. Trois autres passagers se retrouvent eux aussi avec des blessures légères.
Une dame ébouillante sa nièce à Dahra Djolof
En cette matinée du 9 mars 2014, une altercation a opposé la dame P. D. à sa nièce Nd. P. D. dans un quartier populeux de Dahra. La plus jeune s’en est sortie avec des brûlures au visage et une partie de son corps, causées par l’eau chaude versée par sa tante sur elle. Selon la victime ND. P. D qui, munie d’un certificat médical d’une incapacité de travail de 21 jours, est allée porter l’affaire à la gendarmerie de la localité pour coups et blessures volontaires, depuis que sa tante et homonyme a connu sa relation avec S. D., elle lui voue une haine viscérale. La naissance de l'enfant issu de cette relation avait occasionné un grand baptême et malgré cela, la tante a déclaré persona non grata l’amant de sa nièce. Le jour de l’altercation, S. D, venu récupérer sa carte d’identité confiée à sa petite amie, afin d'établir un bulletin de naissance à l’enfant, est chassé violemment par l’oncle de sa copine, averti de sa présence par la tante P. D. Pas contente que son amant soit expulsé, la nièce quitte le domicile familial pour aller s’installer chez une voisine. Et c’est là que la tante la trouvera, alors qu’elle allaitait son bébé, pour lui verser l’eau chaude d'une cafetière. La tante a été arrêtée par les gendarmes de la brigade de Dahra.
Mercato médiatique : Dj Booba quitte Zik Fm et la Sen Tv
Le syndrome Walfadjri est-il en train de guetter D-Média ? On pourrait bien répondre par l’affirmative. Car après le départ de l’animateur vedette de la radio Zik Fm et de la télévision Sen-Tv, c’est à son remplaçant de claquer la porte. En effet, Dj Booba qui avait repris l'animation de l'émission “Zik feeling” a déposé sa démission depuis lundi aprèsmidi, a appris EnQuête de sources dignes de foi. Les nombreux auditeurs de la 89.6 ont dû noter son absence des ondes hier matin. “De petits soucis entre lui et la direction” l’auraient poussé à partir, selon toujours nos informations. Le mercato médiatique est ouvert. Dj Booba n’est encore annoncé nulle part. Mais vu que la Tfm a ces temps-ci le vent en poupe en ce qui concerne les débauchages, il faudrait peutêtre scruter de ce côté pour voir.
Côte d’Ivoire, la presse écrite plus cher à partir du 2 avril
En Côte d’Ivoire, les prix des journaux quotidiens passeront de 200 à 300 F Cfa. Les magazines édités par le groupe de presse gouvernemental coûteront 500 F Cfa, au lieu de 300 F Cfa. Ces annonces ont été faites dans un communiqué publié par le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), rapporte ecofin. Le Gepci explique que la presse écrite hausse ses prix afin de mieux payer ses journalistes et se donner les moyens d’être plus professionnelle. Mais plusieurs observateurs du secteur des médias en doutent. Ils mettent cette mesure en relation avec le renchérissement général des coûts de certains biens, provoqué par la nouvelle annexe fiscale 2014. Toujours est-il qu’en janvier dernier, le président du Gepci, Amédée Assi Adon, estimait que le secteur de la communication “est sinistré en raison de la charge fiscale et la chute de 16% des ventes des journaux en 2013”.